Revue de web du 25 au 31 janvier 2010 spécial Chine


Voici 15 liens pour en apprendre un peu plus sur la Chine.
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Tout en bas du post tu découvriras une liste de sites dédiés à la Chine.
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Politique étrangère
Le monde en 2020 : réveil du dragon, déclin de l’aigle, par Michael T. Klare (I/II) - Contreinfo

Mon premier coup de cœur: la première décennie du siècle a vu se dérouler des transformations majeures dans l’équilibre du monde. Les mouvements tectoniques que nous ressentons tous augurent-ils d’un basculement définitif du centre de gravité global durant la décennie qui vient ? Michael T. Klare tente de répondre à cette question en analysant les développements prévisibles de l’affaiblissement des USA et de la montée en puissance de la Chine, que rien ne semble devoir ralentir.
Depuis 1990, la Chine s'ouvre au monde. Quels sont les enjeux? Quelle est la doctrine? Comment est le rapport de force Chine/USA?

2010, année du Tigre : qui gouvernera le monde ? - Sylvie Kauffmann - Le Monde 
Pourquoi le tigre a perdu ses griffes - Philippe Cohen - Marianne
Pour Pékin, l'île de Taïwan, 18e puissance mondiale, n'est qu'une province de l'empire du Milieu. Mais, au lieu de la soumettre par la force, la Chine est en train de l'étouffer par l'économie.

Économie

Reportages et vidéos

Technologie et innovation
Internet
Ce qu'Internet amplifie en Chine: la propagande, la censure du gouvernement ET le pouvoir du peuple à s'opposer.
Google va-t-il déclarer la guerre à la Chine ? | ReadWriteWeb France
Vers un grand schisme de l'internet ? « InternetActu.net
Ce n'est pas qu'un firewall qui sépare les internautes chinois du reste du monde. Aujourd'hui, l'Internet chinois n'est plus le même réseau que l'Internet mondial.
Depuis 1990, la Chine s'ouvre au monde.Quels sont les enjeux? Quelle est la doctrine? Comment est le rapport de force Chine/USA?
Au milieu des années 1990, la Chine n’aurait pu continuer à faire croître son économie de façon explosive sans ouvrir les portes et gagner l’étranger.
Ces vingt dernières années, la consommation de métaux en Chine a augmenté en moyenne de 17 pour cent par an. Pour pouvoir en assurer l’afflux constant, la Chine devait se tourner vers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine.
Les citadins sont actuellement 200 millions de plus qu’il y a dix ans. Au cours des quinze années à venir, 310 autres millions de campagnards migreront vers les villes. C’est plus que toute la population des États-Unis. En 2025, la Chine comptera 15 villes de plus de 25 millions d’habitants, 22 de plus de 10 millions et 23 autres encore de plus de 5 millions.
Pour les centaines de millions de nouveaux citadins, il va falloir construire des rues, des places publiques, des lignes de métro, des chemins de fer, des réseaux de distribution d’eau et d’électricité, des écoles, des hôpitaux, des magasins à grande surface, des centaines de milliers de blocs d’appartements et 50.000 gratte-ciel d’au moins de 30 étages. Même une nation aussi vaste que la Chine ne sera pas en mesure de fournir à elle seule tout le matériel indispensable pour accomplir cette révolution. Elle devra pour ce faire conclure des contrats de longue durée sur tous les continents.
Au début des années 1990 – et aujourd’hui encore – la Chine avait non seulement besoin de matières premières, mais aussi de capitaux
besoin de techniques de management
besoin de technologies modernes
besoin de marchés à l’extérieur
la Chine devait sortir de chez elle et ouvrir ses portes.
Le sage conseil de Deng
présenter un code de bonne conduite dans les rapports avec l’étranger.
Deng Xiaoping
1) lengjing guancha : analysez les développements avec calme ; 2) chenzhuo yingfu : abordez les changements avec confiance et patience ; 3) whenzu zhenjiao : assurez notre propre position ; 4) taoguang yanghui : ne vous vantez pas de ce que nous pouvons faire et ne vous placez pas sous les projecteurs ; 5) shanyu shouzhuo : gardez un profil bas ; 6) juebu dangtou : ne réclamez jamais le commandement ; 7) yosuo zuowei : cherchez les réalisations.
Au début des années 1990, l’influence américaine était si grande que très peu de pays seulement osaient ne pas tenir compte des desiderata américains. Une fois que la Chine, où vit à peu près un cinquième de la population mondiale, est allée de l’avant, les rapports dans le monde ne pouvaient que se modifier.
Plaidoyer pour un monde harmonieux
En 2005 encore, Hu Jintao sortit pour la première fois le concept de « monde harmonieux ». Ce monde doit s’appuyer sur le « multilatéralisme, une collaboration à avantage réciproque et sans exclusion de pays ». Le président formula quatre « non » et quatre « oui » : non à l’hégémonie, non au recours à la force, non à la constitution de blocs agressifs, non à la course aux armements ; oui à l’instauration de la confiance, oui à la réduction des problèmes, oui à la collaboration centrée sur le développement, oui à l’évitement de la confrontation. Pour les pays du tiers monde, c’est pain bénit. Ceux qui, depuis le colonialisme, sont confrontés aux ordres de Washington, Paris, Londres et Bruxelles, se retrouvent tout à fait dans les quatre « non » et quatre « oui » de Ho Jintao.
Incitation à la modération
Jusqu’à présent, les entreprises américaines ont investi 60 milliards de dollars dans 57.000 projets en Chine.
En 2007, leurs bénéfices en Chine ont augmenté en moyenne de 17 pour cent, dans le même temps qu’aux États-Unis, ils baissaient de 3 pour cent.
Une attitude hostile, ou visant à créer des conflits, du gouvernement américain pourrait lui coûter des paquets de dollars.
Elle est la plus importante créancière des États-Unis
Car, sur tous les continents, la Chine pousse les États-Unis à la défensive et, partout, les relations existantes tournent progressivement au désavantage des Américains.
2010, année du Tigre : qui gouvernera le monde ? - Sylvie Kauffmann
Copenhague, c'est d'abord l'échec de la gestion de l'ONU, temple du multilatéralisme hérité de la seconde guerre mondiale.
L'Union européenne a été absente.
C'est finalement une poignée de dirigeants qui a conclu, a minima, la négociation, non sans quelques péripéties révélatrices. Barack Obama a eu beaucoup de mal à gérer une relation directe avec le premier ministre chinois, Wen Jiabao, qui tantôt lui envoyait ses adjoints, tantôt lui préférait la compagnie des dirigeants des pays émergents.
Copenhague a aussi sonné le glas du " G2 "
Les Chinois n'ont aucune envie de cogérer le monde avec les Américains, encore moins de le changer, pour le moment. Wen Jiabao l'a dit, en mai 2009, en dénonçant le concept de G2 comme " mauvais et sans fondement "; il lui préfère de loin " la multipolarité ".
Loin de revendiquer un statut de superpuissance, la Chine veut être considérée comme un pays en développement, conformément aux statistiques du PIB par habitant : 3 566 dollars pour la Chine, 46 443 pour les Etats-Unis. Le Japon est, à ce jour, la deuxième économie du monde et la Chine ne produit que 7,1 % du PIB mondial.
Etre une superpuissance crée des attentes et des devoirs. Une superpuissance doit avoir une monnaie convertible. Une superpuissance peut être appelée à devenir le gendarme du monde.
Qui, alors ? La mondialisation a fait apparaître de nouvelles configurations, du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) au G20, sur les ruines du G8. Copenhague a même inventé le Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine).
Quel que soit le schéma, la Chine y aura un rôle central, qu'elle-même ne semble pas avoir encore défini.
En dépit de leur fragilité financière, les Etats-Unis restent la première économie du monde, les champions de l'innovation technologique et surtout l'unique superpuissance militaire.
Pourquoi le tigre a perdu ses griffes - Philippe Cohen
Pour Pékin, l'île de Taïwan, 18e puissance mondiale, n'est qu'une province de l'empire du Milieu. Mais, au lieu de la soumettre par la force, la Chine est en train de l'étouffer par l'économie. Reportage.
Faut-il craindre un krach immobilier en Asie ?
"Les investisseurs devraient vendre leurs valeurs immobilières : c'est un moyen de réduire le risque d'explosion d'une bulle à la suite de la flambée, l'an dernier, de 155% du secteur immobilier." La recommandation de la banque Morgan Stanley sonne comme un rappel à la prudence : il est urgent de céder ses titres immobiliers cotés sur la place de Shanghai !
Chine, Singapour, Corée du Sud... la bulle immobilière gonfle en Asie
"Dernièrement, les reportages se multiplient sur la flambée des prix de l'immobilier dans les grandes villes chinoises", rapporte le quotidien chinois Xinwen Chenbao.
A Singapour, les ventes de logements réalisées au cours des sept premiers mois de l'année ont été 2,3 fois plus importantes qu'en 2008 à la même période, notamment dans la capitale, où les prix de l'immobilier ont augmenté d'un tiers.
à Séoul, les prix ont progressé de 20% depuis début 2009.
En Chine, le pays a non seulement mis en oeuvre un plan de relance prévoyant 4 000 milliards de yuans (461 milliards d'euros) mais, en outre, a laissé ses banques accorder jusqu'à 8 670 milliards de yuans (849 milliards d'euros) de crédits au cours des neuf premiers mois de l'année.
Et si la bulle éclatait ?
"Le monde irait très mal",a déclaré Jacques Attali à propos de la bulle qui se forme en Chine. Si un krach immobilier se produisait dans ce pays, une deuxième crise systémique serait inévitable, avec des conséquences bien plus graves encore pour l'économie et pour le patrimoine des investisseurs.
Mais la probabilité d'un tel krach demeure faible dans les dix à quinze ans à venir : la Chine a besoin de logements urbains.
Aujourd'hui, son taux d'urbanisation est de 45%. Pour parvenir à un objectif de 65% d'ici à 2025, elle devra construire, chaque année, de quoi accueillir entre 15 et 20 millions de personnes. "Cela signifie que, pendant dix à quinze ans, il lui faudra construire chaque année une ville aussi importante que Londres ou New York", commente un sociologue chinois. Et d'ajouter : "Le programme d'urbanisation s'inscrit dans la stratégie chinoise de développement de la consommation intérieure."
Chine : bulles en pagaille - L'Edito Matières Premières & Devises
Jeudi 21 janvier 2010
Chaos...Hier, chaos sur les marchés actions
Les marchés tremblent... le VIX (indice de la peur) s'envole de 10% dans la journée !
L'aversion au risque a violemment refait surface. Conséquence, les investisseurs lâchent tous les actifs à risque (actions, matières premières...) pour venir se réfugier dans les douillets bons du Trésor américain, ce qui fait s'envoler le dollar qui fait office de "valeur refuge".
Qui a mis le feu aux poudres ?La Chine !
Encore elle. Toujours elle. Elle est le nerf de la guerre, au coeur de tous les défis, au centre de toutes les attentions et préoccupations. Et pour cause :
Bientôt seconde puissance économique mondiale, son taux de croissance carbure au rythme effréné de presque 11% l'an. A nous faire pâlir d'envie.
A elle seule, la Chine "tracte" l'économie mondiale et "dope" la planète finance. Car si nous sommes en récession, elle est aujourd'hui en surchauffe.
La Chine jongle avec les bulles comme le Cirque de Pékin avec les tasses en porcelaine...Elle est en train de créer sa propre petite bulle immobilière. +70% sur 2009.
Elle est aussi en passe de créer une bulle sur ses marchés actions. +75% sur l'année 2009.
Et quitte à faire des bulles, elle s'est lancée avec une ardeur non dissimulée dans la bulle du crédit et de l'investissement, qui conduit tout droit à une autre bulle : la bulle des surcapacités de production
Au rythme actuel de distribution de crédits bancaires, la Chine injecte plus de 3 000 milliards d'euros en rythme annualisé dans son économie ! Rythme que les autorités veulent diviser par quatre.
Pouvez-vous imaginer ce que cela veut dire ? Diviser par quatre le rythme d'émission de crédits à l'économie
?
Quant au rythme de croissance de sa masse monétaire, elle n'a rien à envier à celle des Etats-Unis. La Chine nage dans une belle bulle de liquidités.
Il y a le feu !Tous les indicateurs de surchauffe de l'économie sont au rouge vif.
Outre les bulles sur les actifs, c'est le grand retour de l'inflation. Retour qui va commencer à ébranler l'édifice chinois.
Salaires en hausse, prix des biens en hausse... le taux d'inflation est attendu cette année autour des 3%/4%. Voire jusqu'à 5% pour certains experts. Inflation qu'elle pourrait bien s'empresser de nous transmettre par commerce international interposé. Surtout qu'on s'attend à une hausse du yuan...
[en chine ]
Voyons les choses du bon côté : heureusement qu'il y a surcapacité ! Voilà un mal qui pourrait bien partiellement neutraliser le mal inflationniste...
[aux usa ]
Les autorités ne savent plus où donner de la tête En quelques jours, et coup sur coup, elles ont annoncé :
- Une hausse des réserves obligatoires des banques ;
- Une hausse du taux d'intérêt sur les bons du Trésor à trois mois - Une hausse sur les taux d'intérêt sur les bons du Trésor à un an ;
- Et voilà qu'hier, les autorités chinoises ont carrément demandé à certaines grandes banques de suspendre les crédits !
A quand la hausse du taux directeur ?
Elle nous pend au nez. Et elle arrivera d'autant plus vite que l'inflation se manifestera avec vigueur.
[= bourses en baisse & investissements en baisse car hausse du loyer de l'argent( taux d'interêt)]
Un simple trou d'air au coeur de leur Trente GlorieusesLe problème, c'est que la Chine est aujourd'hui le moteur de l'économie mondiale. Le freiner va nous freiner, voire nous enfoncer.
Mais que les choses soient claires. Nous sommes chez nous confrontés à une crise profonde et durable. Le probable ralentissement à prévoir en Chine sera lui technique et temporaire. Rien à voir.
Un simple trou d'air au coeur de leur Trente Glorieuses en somme...
Ce qu'Internet amplifie en Chine: la propagande, la censure du gouvernement ET le pouvoir du peuple à s'opposer.
Ce n'est pas qu'un firewall qui sépare les internautes chinois du reste du monde, aujourd'hui l'internet en Chine ce n'est plus le même réseau que le reste du monde.
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