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Pont-Saint-Martin (Loire-Atlantique, France)
France, Europe et Démocratie : les freins et les impasses

Nouvelles de la crise

France, Europe et Démocratie : les freins et les impasses

Tuer une démocratie n'est pas une mince affaire. Il faut beaucoup de patience et de volonté. Le peuple qui se libéra autrefois du joug despotique de tyrans, pas vraiment éclairés, est très attaché à sa Liberté. Il faut donc, pour réussir cette entreprise, le détourner des principes démocratiques jusqu'à lui faire croire qu'une dictature ferait aussi bien l'affaire.
Depuis son retrait de la politique en 2001, François Léotard se signale régulièrement par une remarquable liberté de parole. Invité par Frédéric Taddéï au lendemain des élections régionales sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" (France 3), le mardi 23 mars 2010, il condamne le système présidentiel français et en particulier sa dérive sarkozyenne (sans toutefois nommer l'actuel président de la République).
« La société française est profondément malade. » « On n'a pas besoin d'un despote qui décide à la place de 63 millions d'individus de tout ce qu'ils doivent faire. C'est absurde ! Or on se réfugie encore dans ce schéma là, ce n'est pas digne d'un grand pays démocratique. »
démocratie présidentielle, démocratie parlementaire, démocratie directe, état fédéral, organisation des pouvoirs, pyramide : président = monarque, pas de vrai décentralisation car pas de budgets conséquent


Selon le quotidien espagnol El País qui publie ce mercredi soir plusieurs notes diplomatiques américaines, près de 28 millions d'euros auraient été détournés de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) par le président gabonais Omar Bongo. Cet argent aurait profité à des partis politiques français, et plus précisément à Nicolas Sarkozy.
audio et transcription

Les Français veulent à la fois une protection sociale maximale et un pouvoir d’achat élevé. Est-ce demander comme on dit le beurre et l’argent du beurre, comme s’il s’agissait en réalité de deux choses différentes, ou ne faut-il pas au contraire les considérer ensemble, la protection sociale n’étant qu’un élément du pouvoir d’achat ?
Pour en finir avec les idées du front national
Toute tentative d’évaluation de l’impact de l’immigration sur le budget public, et plus particulièrement sur les comptes sociaux, revient à entrer en terrain miné. Banale dans les pays anglo-saxons, la moindre étude de ce genre a longtemps été soupçonnée en France d’intentions malignes à l’encontre des quelque 5,3 millions d’immigrés (dont plus de 2 millions sont aujourd’hui français). Et pourtant ! Périodiquement, ce débat passionnel sur les étrangers renaît, enfle et dérape. Peu de chiffres mais beaucoup de fantasmes. Une approche économique de la question, consistant à effectuer le bilan du poids de l’immigration sur les finances publiques, s’avère ainsi indispensable afin de dépasser certains préjugés. Une telle approche permet de comprendre en quoi l’immigration induit essentiellement un effet de taille sans qu’il y ait pour autant dégradation massive des comptes sociaux.
Les agissements répétés et insistants du ministère de l'Intérieur, sous la tutelle de M. Hortefeux, ont eu pour objet et pour effet une dégradation de nos conditions de travail telle qu'elle compromet gravement notre avenir professionnel. Or, nul ne peut apporter aux droits des personnes au travail et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché, si l'on en croit quelques décisions du Conseil constitutionnel. [...]
Ainsi, devant de graves dysfonctionnements dans son institution, dans quelles circonstances un policier peut-il parler, doit-il parler, peut-il se taire, doit-il se taire
Le 1er janvier, la Hongrie va occuper, pour la première fois de son histoire, la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne dont elle est membre depuis 2004. L’ennui, c’est qu’un nouveau « coup de Budapest », moins sanglant, mais tout aussi liberticide, vient d’y avoir lieu, un coup mené non par les communistes, mais par les populistes conservateurs du Fidesz. En clair, les Vingt-sept vont être présidés par un pays qui n’est plus une démocratie parlementaire classique, mais, à tout le moins une démocratie autoritaire si ce n’est déjà une dictature molle.
La procédure est prévue par le traité de Lisbonne : Greenpeace a présenté aujourd’hui à la Commission Européenne une pétition signée par un million de citoyens européens, qui réclament un durcissement de la législation sur les OGM. Le président de la Commission, José Manuel Barroso a refusé de la recevoir en main propre, expliquant que cette procédure n’était pas encore en vigueur.

 Nouvelles de la crise

La crise financière et économique de 2008 tient son origine au plan de sauvetage mise en place par la Réserve fédérale (la banque centrale des Etats Unis connu sous le nom de la "Fed" )en janvier 2001. En effet, la Fed ayant les moyens pour influencer le coût du crédit, elle va jouer sur le taux directeur qu’on le voit passer de 6.5% fin 2000 à 1% en juin 2003.
Selon Meredith Whitney, plus de 100 villes américaines pourraient faire faillite l'an prochain. Le cumul des dettes des États et des villes atteint d'ores et déjà les 2 000 milliards de dollars. L'Europe n'est pas en reste.
selon d'autres experts le nombre de faillites réelles des municipalités pour l'année 2011 sera d'un quinzaine. mais quid en 2012 et en 2013 ? 

Selon les statistiques établies par la Commission européenne, «le volume des aides publiques en faveur du secteur financier, autorisées par la Commission européenne entre octobre 2008 et octobre 2010, s'est élevé à environ 4.589 milliards euros». Il faut répéter le chiffre tellement il est hallucinant: 4.589 milliards d'euros. Cela représente l'équivalent des PNB (produit national brut) de l'Allemagne et de la France confondues. [...]
Dans la réalité, poursuit la Commission européenne, une partie seulement a été dépensée. «Le montant des aides publiques effectivement utilisé en 2009 a été nettement moins élevé, puisqu'il a atteint 1.106,6 milliards d'euros, contre 957 milliards d'euros en 2008» [...]
Au total, le sauvetage du système financier français pendant la crise s'est élevé à 128 milliards d'euros, mis à la charge des finances publiques, si on s'en tient aux comptes publics. Les statistiques européennes font apparaître des chiffres un peu différents. [...]
Entre 2008 et 2009, un total de 210 milliards d'euros a effectivement été dépensé, soit sous forme de garanties, soit sous forme de recapitalisation, selon Bruxelles. C'est-à-dire nettement plus que ce qui a été officiellement annoncé. [...]
Comment expliquer cette différence? Le ministère des finances, comme à son habitude, n'a pas daigné nous répondre. Cela suscite malgré tout quelques interrogations tant sur la solidité du système financier français que sur l'importance des engagements publics pour l'aider. [...]
«Le troisième mercredi de chaque mois, neuf membres de l’élite de Wall Street se rassemblent au coeur de Manhattan.» Cette phrase ouvre une longue enquête du New York Times sur une mystérieuse réunion de financiers américains destinée à «protéger les intérêts des grandes banques [JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Morgan Stanley...] sur le vaste marché des produits dérivés, un des champs de la finance les plus profitables et controversés». L’objectif est de bloquer l’entrée d’autres acteurs et de tenter de limiter la transparence du marché sur les prix et les commissions pratiquées[...]
«C’est comme si un agent immobilier vendait une maison et que l’acheteur savait seulement la somme à payer et le vendeur la somme qu’il va recevoir. L’agent, lui, mettrait la différence dans sa poche en guise de commission sans la divulguer. De plus, il serait le seul à pouvoir accéder facilement aux prix payés récemment pour d’autres maisons du quartier.»
La commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement de l'économie, constituée au lendemain de la crise grecque, a rendu son rapport mardi 21 décembre. Dans un entretien au Monde, son président, Henri Emmanuelli, député (PS) des Landes, se dit "stupéfait par l'ampleur de la bulle financière". [...]
"Les liquidités en circulation représentent près de douze fois le produit intérieur brut (PIB) mondial, souligne-t-il. Cela représente 700 000 milliards d'euros."
signal faible !
La tension sur les approvisionnements du sucre au niveau mondial est à son comble. Première victime sur le Vieux Continent, le pays de Vasco de Gama où la ruée des consommateurs a vidé les rayons.

Retrouvez le billet complet sur captainshortman
 
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