Fausse monnaie ? Vraies dettes ! | le doc du week-end

Un décryptage pédagogique et amusant pour comprendre, en plusieurs parties, les dessous de la crise bancaire et financière de 2008...
Première partie : l'explication de la création monétaire. (16')
Deuxième partie : l'explication de la financiarisation de l'économie. (19')
Troisième partie : l'endettement généralisé...(19')

Dernière partie : deux ou trois pistes de réflexion en guise de conclusion après ce décryptage pédagogique en 3 parties, amusant mais implacable, sur les dessous d'une crise qui date de 2008 et persiste aujourd'hui... (6')
avec Philippe Deruder, André-Jacques Holbecq (wiki monnaie et  les faux-monnayeurs ), Christian Gomez et François Morin.


Vidéo : le mythe de la monnaie (12')

A l'aide d'un petit conte, Jem Bendell nous rappelle que le système de monnaie basé sur la dette nous a conduit aux difficultés d'aujourd'hui. Il lève le voile sur l'endettement perpétuel qui nous rend esclave et nous fait confondre richesse et argent. Ce système est buggé d'origine pour le pouvoir d'un petit nombre et le malheur de tous.
Des hommes de bonnes volontés mettent en pratique des alternatives, parfois elles ne sont pas nouvelles, suivons les !
(L'auditoire de Bendell est un parterre d'acteurs des médias.)
transcription
traduction sous la vidéo

La city, la finance en eaux troubles | le doc du week-end

550 banques, plus de la moitié des assureurs de la planète, plus de 10 000 milliards de dollars échangés chaque jour, dans un lieu de trois kilomètres carré. Voici le cœur de Londres au statut administratif et politique si particulier. Si le Royaume-Uni n'est plus la première puissance depuis longtemps, la city reste le centre du pouvoir financier mondial, du pouvoir tout court donc...

Un documentaire de  Matthieu Verboud 52 min.

Les brèves du mercredi

What has happened, it turns out, is that by going on the euro, Spain and Italy in effect reduced themselves to the status of third-world countries that have to borrow in someone else’s currency, with all the loss of flexibility that implies. In particular, since euro-area countries can’t print money even in an emergency, they’re subject to funding disruptions in a way that nations that kept their own currencies aren’t — and the result is what you see right now. America, which borrows in dollars, doesn’t have that problem." [Paul Krugman] A PUZZLE SOLVED! by Cullen Roche


Paul Krugman, l’économiste néo-keynésien lauréat du prix Nobel d’économie en 2008, explique finalement la crise de l’euro en une seule phrase :
« Il s’avère finalement que ce qui s’est produit, c’est qu’en adhérant à l’euro, l’Espagne et l’Italie ont été réduites au statut de pays du tiers monde, qui doivent emprunter dans la devise d’un autre pays, avec toute la perte de flexibilité que cela implique. »[...]
La crise n’a pas affecté d’autres pays tout aussi massivement endettés, comme le Japon, le Royaume Uni, ou encore les Etats Unis, parce que ces pays empruntent dans leur monnaie, et ils peuvent, le cas échéant, émettre de la monnaie en cas d’urgence, ce que les pays européens ne peuvent pas faire.[...]
Schématiquement, les PIIGS sont devenus les consommateurs à crédit des produits allemands. [...] Dans quelle ville du monde trouve-t-on le plus de Porsche Cayenne ? Londres, New York ou Francfort ? Aucune des 3, c’est à Larissa, une ville de 250.000 habitants, capitale de la région agricole de Thessalie en Grèce, que l’on en trouve le plus. [...]
la ville de Larissa est la première ville au monde pour la proportion de Porsche Cayenne par habitant. [...] « Il y a à peu près 2 ans, il y avait plus de Cayenne en circulation en Grèce que de personnes déclarant et payant des impôts pour des revenus supérieurs à 50.000 euros », [...]. Et pour mémoire, le prix du 4×4 de Porsche démarre à 100.000 euros en Grèce…
La crise de l'euro s'explique en une phrase et un graphique


If I had to simplify the sovereign debt crisis to one sentence I would say this: As some euro zone sovereign debtors are near insolvency, a liquidity crisis has begun in which various ‘creditors’, the various national taxpayers and bondholders, must fight to determine how to apportion the losses.  European Crisis Explained | Edward Harrison


“Europe’s crisis has thrown up another impossible trinity. The Germans have three ardent desires. First, they want the single currency to survive. Second, they wish to limit Germany’s financial contribution to any bail-out. Third, they insist that the European Central Bank keeps inflation low. These demands are mutually incompatible. Until Berlin relents on one of them, the euro crisis is likely to rumble on.”[...]
Leaving the Euro would have negative implications for the German banks and the German exporters. (HS- but it would be better for the German people and their purchasing power). [...]
Edwards notes there is a stealth bank run happening in Greece and Italy. The flow of capital out of Italy and Greece and into to German banks could stoke inflation in the core countries. This would have the added benefit of bringing down inter country trade balances between Germany and the periphery, restoring the competitiveness of Euro periphery companies. In this scenario, the Euro is saved.
  SocGen’s Albert Edwards Points out Germany’s Impossible Trinity of Conflicting Goals



Interrogé par la chaîne de télévision américaine CNN le 7 novembre, Mahmoud Jibril, qui fut jusqu’au 23 octobre le président du conseil exécutif du Conseil national de transition libyen (CNT), a affirmé que Mouammar Kadhafi « a été tué sur les ordres d’une entité étrangère, un pays, une personne, un certain dirigeant – quelqu’un ne souhaitant pas que ses secrets soient révélés ».
Jibril a ajouté : « J’aurais souhaité qu’il [Kadhafi] soit capturé. Trop de choses auraient été révélées. Il portait trop de secrets, avaient trop de contacts avec trop de dirigeants dans plein de pays ». Jibril avoue qu’il n’a pas de preuve formelle mais qu’il estime que la liquidation de Kadhafi « n’était pas une réaction ad hoc » et qu’il soupçonne qu’après que Kadhafi fut attrapé, quelqu’un « a reçu un coup de fil lui disant : ‘qu’on s’en débarrasse’ ».
L'ex-chef du CNT : Kadhafi éliminé sur ordres d'une puissance étrangère



Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Revue de web (semaine 41)


Crise de la dette grecque: les leçons de l’histoire Par Korinna Schönhärl, docteur en histoire économique
En 1893, la Grèce avait déjà dû annoncer un moratoire sur le remboursement de sa dette extérieure, dont le service engloutissait alors quelque 33% de son budget. 

Understanding our Economic Trajectory - 1952 to Today | Gail Tverberg actuaire
So how do we summarize our current economic health?
Almost half of our “growth” has been monetary inflation.Our real growth has been heavily funded by debt accumulated at an unsustainable rate.Our debt is at a level that is not serviceable. Inflation and resource availability (especially energy) further reduce the serviceable level of debt.Our debt level has not been materially reduced since the crisis began.Our policy response has been to fuel inflation. This course will ultimately adversely impact resource affordability and further reduce the serviceable level of debt.Debt level and economic activity will ultimately be reduced.
Both financial and physical factors suggest that we cannot enjoy a resumption of Business As Usual. Credit availability must contract to sustainable levels and natural resource availability is unlikely to materially expand. Together these factors have a profound impact on societal features we have taken for granted. Imagine a return to cash-based transactions rather than credit. In a zero-growth economy, what happens to investment portfolios, pensions, social insurance, and public works? Without readily available credit or energy, business models such as “mobile warehousing”, disposable goods, and e- tailing may no longer be viable. Managing these transitions requires prudent rethinking of our expectations, physical lifestyles, and financial positioning.

George Monbiot - Sounding the Deeps
the Great Depression and the current crisis. Both events, he says, were triggered by a collapse in debt-financed demand 

La martingale -Merome
Technique permettant d'augmenter ses chances de gagner.[...]
À la base de tout jeu, il y a la règle. Il suffit d'une minuscule faille pour que, naturellement, les joueurs s'engouffrent dedans en toute bonne foi, parce que ça leur permet de gagner à coup sûr, ou plus facilement. Le fautif alors, c'est celui qui a écrit la règle, et pas le joueur.
les élus aussi.[...]
Autrement dit, il ne faut pas les critiquer parce qu'ils profitent du système, mais bien parce qu'ils ont écrit des règles du jeu qui leur sont favorables. Et on touche du doigt ici le principal problème de nos démocraties modernes : les règles du pouvoir sont écrites par ceux qui détiennent ledit pouvoir.[...]
Le droit du droit, ce qui est censé nous défendre contre les abus de pouvoir, c'est la Constitution. La Constitution précise les modalités de l'exercice du pouvoir et ses limites. La plupart des Constitutions ont été écrites par ceux qui devraient les craindre. Les élus se sont taillés sur mesure des règles pour se les appliquer. N'est-ce pas un bel exemple de martingale ?[...]
C'est le peuple lui-même qui doit se charger de définir les règles qui lui permettront de se défendre de ceux qui exercent le pouvoir.
jouez aux dés avec un ami plus riche que vous, en misant de l'argent à chaque partie. On ne peut pas suspecter les dés d'être truqués ou partiaux. Eh bien votre ami plus riche que vous a plus de chances de gagner que vous parce qu'il pourra continuer plus longtemps de prendre le risque de perdre. À un jeu équitable, le plus riche gagne toujours. [...]
Aussi, lorsqu'on rédige une Constitution ou toute autre règle de gestion de n'importe quoi, il faut garder à l'esprit la nécessité de pénaliser celui qui est favorisé au départ. Ça peut sembler injuste ou inéquitable, mais c'est tout le contraire.

Etienne Chouard, la démocratie, le pouvoir et ses abus, et le tirage au sort comme remède « Le blog de SuperNo
[...]Le but du TCE n’était pas de créer une constitution, mais de détruire les constitutions existantes, quelque imparfaites qu’elles pussent être. D’ailleurs ce qui frappe Étienne Chouard, c’est qu’il ne s’agit en aucun cas d’une constitution écrite par le peuple, pour le peuple ; mais au contraire d’institutions écrites par des ministres et des présidents, qui ne sont naturellement jamais mieux servis que par eux-mêmes… [...]
ce qu’il appelle “la cause des causes” : ceux qui écrivent les constitutions le font pour préserver leurs intérêts. [...] 
Étienne Chouard situe le point de départ de la catastrophe budgétaire au 3 janvier 1973.
C’est en ce jour funeste que fut promulguée la loi 73-7 qui interdisait définitivement à la Banque de France de créer de la monnaie et de la prêter au Trésor Public. À compter de ce jour, si l’État avait besoin d’argent, il devait aller se fournir chez des banksters privés avec paiement d’intérêts juteux ou ruineux, selon le point de vue où on se place.

Economic Indoctrination | Gilles Raveaud
[...]The Harvard economics professor and former adviser to George W. Bush is one of the most gifted economists of our generation. He is also one of the most effective and talented propagandists of our times. His target: young economics students. His field of operation: the world's universities. His weapon: the best selling textbook in the world. It includes 36 chapters and 800 pages [...]
Unemployment is an example of the market being imperfect. For Mankiw, if unemployment exists, it is only because of human inventions such as unemployment benefits, trade unions and minimum wages. Without them, there cannot be unemployment. Mankiw presents this view as being consensual among economists. In fact, quite a few of them admit that the labor market is a very special "market" indeed, where the price – the wage – is not set the same way as the price of other "goods," say, tomatoes. As Alan Krueger has put it, "it is a gross oversimplification to say that 'wages are set by the competitive forces of supply and demand,' or that there is a unique, market-determined wage." 

L'empire de la valeur : Refonder l'économie - Un livre d’André Orléan
[...]Pour le dire simplement, les économistes conçoivent la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme ayant la nature d’une grandeur objective qui s’impose aux acteurs et à leurs interactions, à la manière d’une force naturelle.[...]
Ceci est apparent dans le domaine financier au travers des formules mathématiques que calculent les économistes pour établir la juste évaluation des actifs. La crise a montré que ces formules n’étaient pas fiables. Cela ne tient pas à une insuffisante habileté à mener des calculs complexes mais à la nature même de la question posée. Il n’existe pas une juste valeur, ni pour les marchandises, ni pour les titres, mais différents prix possibles en fonction des intérêts et des croyances.

"L'argent est-il devenu obsolète ?" par Anselm Jappe
[...]On se rendra alors compte d'une vérité qui est tellement évidente qu'on ne la voyait plus : il n'existe aucune crise dans la production elle-même. La productivité en tous les secteurs augmente continuellement. Les surfaces cultivables pourraient nourrir toute la population du globe, et les ateliers et usines produisent même beaucoup plus que ce qui est nécessaire, souhaitable et soutenable. Les misères du monde ne sont pas dues, comme au Moyen Age, à des catastrophes naturelles, mais à une espèce d'ensorcellement qui sépare les hommes de leurs produits. [...]
Ce qui ne fonctionne plus, c'est l'"interface" qui se pose entre les hommes et ce qu'ils produisent : l'argent. La crise nous confronte avec le paradoxe fondateur de la société capitaliste : la production des biens et services n'y est pas un but, mais seulement un moyen. Le seul but est la multiplication de l'argent, c'est d'investir un euro pour en tirer deux. [...]
L'argent a existé depuis l'aube de l'histoire, nous assure-t-on : mais dans les sociétés précapitalistes, il ne jouait qu'un rôle marginal. Ce n'est que dans les dernières décennies que nous sommes arrivés au point que presque chaque manifestation de la vie passe par l'argent et que l'argent se soit infiltré dans les moindres recoins de l'existence individuelle et collective. 

Logique industrielle contre logique financière : le cas de Lafarge | Bertrand Collomb
un ancien PDG de Lafarge ( n°1 mondial des ciments je crois) décrit l'évolution de la finance au cours des trentes dernières années et sa confrontation avec les industriels producteurs de richesses tangibles.

The ECB is a major reason the Euro crisis is deepening | Bill Mitchell
[...]So you can see they continue to peddle the myth that QE is about giving banks more money to lend. The fallacy in that logic is that bank lending has not be constrained by a lack of reserves. Rather there has been a dearth of credit-worthy customers at a time when banks have tightened their lending criteria given the financial uncertainty. 

Et si l'euro sombrait … | Gabriel Galand
A notre connaissance personne n’a essayé jusqu’à maintenant d’imaginer comment passer de l’euro monnaie unique à l’euro monnaie commune dans un contexte conflictuel. Ce papier a donc pour objectif de lancer la réflexion sur ce sujet tabou et difficile.[...]
Plusieurs organismes ont calculé(1) que pour stabiliser leur dette de nombreux pays de la zone euro devraient réaliser un niveau de solde budgétaire très difficile à atteindre, voire même impossible à réaliser : La Grèce (+12%), l’Irlande (+4,7%), le Portugal (+5%), l’Espagne (+2,6%), l’Italie (+1,9%). [...]
L’euro, sous sa forme actuelle, est un échec parce que c’est une machine à fabriquer la divergence. Monnaie unique pour des pays culturellement et économiquement très différents, gouvernements budgétairement autonomes, pas de structure poussant à la coopération, tout pousse à la divergence. Notamment, le taux d’inflation étant différent dans chaque pays, une seule politique monétaire pour tous ces pays conduit à des bulles chez les uns (si les taux d’intérêt sont inférieurs à l’inflation) et à la récession chez les autres (si c’est l’inverse). Par ailleurs les pays à plus forte inflation deviennent progressivement moins compétitifs. 

The forever recession (and the coming revolution) | Seth Godin


Croissance économique : une obsession pour politiques en manque d'inspiration | Éric Verhaeghe
[...]Dans la prise de conscience que nous devons mener vis-à-vis de nos croyances religieuses modernes, la compréhension de la croissance doit jouer un rôle essentiel. Car, depuis 30 ans, nous vivons sur un dogme religieux radicalement impensé : le bonheur de l’après-guerre, le sel des Trente Glorieuses, s’explique tout entier par la forte croissance de nos économies. C’est donc en retrouvant la croissance que nous résoudrons tous les problèmes de la société française. La croissance est en soi le projet de société qui dicte les discours de droite comme de gauche.Et qu’est-elle au juste cette croissance? 

À quelle vitesse la production pétrolière actuelle décroît-elle ? | Matthieu Auzanneau
[...]le pdg de Shell annonce qu'il faudrait trouver d'ici dix ans l'équivalent de quatre nouvelles Arabies Saoudites, rien que pour maintenir la production mondiale à son niveau présent. 

Trop tard pour limiter le réchauffement à 2°C, d'après 'Nature' | Matthieu Auzanneau
[...]Une étude publiée par Nature vient pourtant de confirmer les craintes de nombreux de spécialistes et observateurs : à moins d'une révolution, contenir le réchauffement de l'atmosphère en deçà de 2°C est déjà devenu impossible.  [...]
Mais surtout, ce succès solitaire de l'UE, qui pourrait lui permettre de remplir ses objectifs fixés par le protocole de Kyoto, est un trompe-l'œil. Il repose en effet sur la prise en compte des seules émissions générées en Europe. Or, si l'on intègre les émissions dues à la production et au transport des produits importés de Chine et d'ailleurs, les émissions des citoyens-consommateurs de l'Union semblent au contraire avoir explosé ![...]
Depuis combien de temps n'avez-vous pas acheté un bidule made in Europe ? Peut-on se contenter de blâmer les Chinois qui fabriquent nos bidules dans de tristes conditions écologiques et sociales, très souvent avec des capitaux investis par des groupes industriels et des banques bien de chez nous, qui délocalisent tant qu'ils peuvent depuis un quart de siècle, cimentant au passage les conditions du chômage de masse ici ?

Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

15 choses qu'on ne vous dit pas sur la monnaie

15 choses qu'ils ne vous disent pas de PostJorion, traduction de :

15 Things  they don't tell you about money by Ken MacIntyre

Je n'ai pas résisté à pirater la moitié des points mais courez vite lire les originaux.

Extraits :


1. Ceux des gouvernements disposant du plein contrôle de leur devise peuvent créer suffisamment d’argent pour assurer le plein emploi  et pour financer toutes leurs activités dans la limite des ressources physiques disponibles. Il n’y a aucune limite à la création d’argent et de dire que « il n’y a  plus d’argent» est aussi absurde que faux


2. Les gouvernements souverains, n’ont pas besoin d’emprunter d’argent, ni aux institutions financières privées, ni au FMI. Qu’ils empruntent et cherchent ensuite à «apaiser les marchés financiers» est une contrainte auto-imposée, un peu comme lacer vos lacets ensemble et prétendre que vous ne pouvez pas marcher.

7. La véritable richesse provient de la production de biens et de services socialement utiles, et des investissements dans les infrastructures et les compétences. La spéculation sur les prix des biens ou des actions, et la promotion de la vente pyramidale (le processus appelé «libéralisation financière» ou «dérégulation»), sont prédatrices et ces activités  parasites ne créent pas de richesse. 


8. Les banques sont la progéniture de l’État. Elles ont un quasi-monopole de création monétaire et les privilèges et protections légales de sociétés à responsabilité limitée. Elles font semblant d’être indépendantes et autonomes, mais comme des adolescents gâtés, au premier signe de difficulté, elles courent la maison en pleurant et en exigeant une protection illimitée. 

9. Les banques ne prêtent rien. Ils créent de l’argent par le crédit à partir de rien et facturent des intérêts sur quelque chose qui ne coûte rien à produire. L’intérêt est ce qui leur reste lorsque le crédit est remboursé. Le crédit crée une surcharge de dette supplémentaire qui s’ajoute aux coûts de l’économie, et il faut de nouveaux crédits pour le couvrir, et permettre aux dettes d’être remboursées, provoquant faillites, récession et  chômage,  ainsi que l’enrichissement sans cause des banques .

12. Il doit toujours y avoir une dette dans les secteurs privé ou public pour que le système de l’argent fonctionne – quelqu’un quelque part doit toujours dépenser plus qu’il ne gagne.  

14. Si vous pensez que vous avez « de l’argent à la banque », dans un compte courant ou dans un compte d’épargne, détrompez-vous. Les comptes bancaires ne sont que des écritures comptables qui représentent la promesse de la banque de payer, pas de l’argent réel.  

Retrouvez le billet complet sur captain shortman

Last train home, le dernier train pour la maison | le doc du week-end

En Chine, 13O millions de travailleurs migrants rentrent chez eux, à la campagne, pour le nouvel an. Pendant plusieurs années, le réalisateur a suivi une famille à l'occasion de cette transhumance.

"Last train home" de Lixin Fan  1h25 2009.
En madarin, sous titré en anglais facile.

Les brèves du mercredi

Le système bancaire européen a un levier de 25 pour 1[ 1 de fonds propres pour 25 de créances) (deux fois celle des États-Unis) donc un recul de 4% des actifs vident les fonds propres [faillite]!  Les sociétés financières européennes fonctionnent avec une dette de 148% du total du PIB de l'UE! En 2012, les banques doivent rouler 15% à 50 % (selon les banques) de leur dette totale [ les banques doivent réemprunter pour rembourser les dettes arrivant à maturité, business as usual]. Beaucoup de nations européennes ont des passifs massivement  non capitalisé [non pris en compte, ex: sécurité sociale]. Un pays typique exigerait 400% de son PIB mis en réserve pour les couvrir... impossible. Conclusion: Dans un an et demi, la zone Euro que nous connaissons aujourd'hui n'existera plus. Pendant cette année et demi, il y aura des occasions spectaculaires à gagner sur la douleur des politiciens et des méga-banques de l'Euro et nous avons identifié des opportunités spécifiques à recommander lorsque le moment sera venu.
Malheureusement, le peuple et les citoyens européens et les investisseur-citoyens du monde entier vont également souffrir pendant que cela se déroule.



Même si tout ceux qui ne font pas partie du problème reconnaissent qu'un défaut grec éventuel (ou une restructuration de la dette plus profonde) est inévitable, il semble que la population grecque doive être broyé en poussière pour décourager toute rébellion contre le nouvel ordre de la loi par les créanciers . Le joker est de savoir si le niveau de la désobéissance civile monte au point que le gouvernement doive changer de cap. Nous avons déjà vu des signes sérieux de panne: défaillance généralisée pour collecter les déchets, interruptions de courant fréquentes, horaires réduits pour le transport public  difficile alors, pour ceux qui ont encore un emploi, d'aller au travail.

source : Michael Hudson on the Showdown in Greece | naked capitalism



Les grecs auraient planqué autour de 200 milliards d’euros rien qu’en Suisse. Mais curieusement, ni l’Europe, ni le G20 n’attaquent les paradis fiscaux.
Il y aurait une solution plus rapide pour remettre «l’économie grecque sur les rails ; celle de faire enfin payer l’Eglise et les armateurs. L’autre solution consisterait à faire rapatrier l’argent planqué dans les paradis fiscaux et, notamment, en Suisse. Le ministère grec des Finances estime que l’évasion fiscale représente 30% du produit intérieur brut (PIB) et que les coffres de la confédération helvétique cajoleraient 280 milliards d’euros venus d’Athènes ou de Patras. En octobre, le Financial Times Deutschland avançait le chiffre plus modeste de 165 milliards. Mais tout de même, ça permettrait d’éponger une bonne partie de la dette grecque.

Un nouveau recensement de données montre que près d'un Américain sur 15 soit plus de 20 millions de personnes, sont maintenant si pauvres qu'ils vivent au moins 50% en dessous du seuil officiel de pauvreté. Le chiffre est le plus élevé jamais enregistré. Quarante États et le District de Columbia ont eu des augmentations dans les plus pauvres des pauvres depuis 2007. Le District de Columbia arrive en tête, suivie par le Mississippi et le Nouveau-Mexique.
Le mouvement new-yorkais "Occupy Wall Street" a récolté, à sa propre surprise, plus d'un demi-million de dollars en sept semaines de manifestations contre la haute finance.
[...]
Les "indignés" ont leur propre comité financier, officiellement composé de 87 membres, mais qui dans les faits, se réduit à six personnes, dont un avocat, un comptable et un ancien étudiant en économie reconverti dans le tatouage.
Vendredi dernier, il a publié un état de ses finances, annonçant avoir dépensé à ce jour 55.000 dollars, dont 22.000 dollars pour la nourriture, le blanchissage et les soins médicaux, et 20.000 dollars en frais de communication.

Alors que de nombreux observateurs économiques ont établi une analogie entre l'industrialisation continue de la Chine et celle de l'Amérique, Hendry voit une différence essentielle.
Aux États-Unis, dit-il, le capital a toujours été allouée là où il pouvait obtenir le meilleur rendement. Au 19ème siècle, quand l'Amérique était le parvenu économique du monde, elle était également sous le régime de l'étalon-or. Ce qui est très important, selon Hendry, car cela attribuait aux entrepreneurs une et une seule chance de réussir. Ce n'était pas un temps de sauvetages et de faillites multiples!
La Chine est différente, croit-il, parce que c'est une industrialisation avec une monnaie fiduciaire [monnaie basée sur la confiance vs étalon-or basé sur un métal]. Ainsi, ils tombent dans le piège de la mauvaise répartition des capitaux - construisant des ponts vers nulle part, des tours pour personne [64 millions d'appartements et de maisons vides] et ainsi de suite. L'objectif de la Chine est similaire à celui du Japon des années 1980 à son avis - le plein emploi, plutôt que de maximiser le rendement sur ​​le capital. Une critique et même mortelle différence dans son esprit.[Hugh Hendry est gérant et patron d'un hedge fund basé à Londres]
source : Hugh Hendry Channels Irony And Paradox In His Latest Financial Outlook | ZeroHedge

Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

L'état grec n'a plus de sous ! sauf pour l'armée


Ces dernières années, la Grèce a acheté à la France et à l'Allemagne environ 4-5 milliards d'euros en armement: des frégates, des sous marins et des avions. Une des conditions du premier plan d'aide à la Grèce (mai 2010) était de continuer à payer ces équipements et à en acheter.
Le passage sur l'armement est vers 4'10'', le discours date d'avril-mai 2010.





Bon vous allez me dire en proportion de la dette total c'est peu, ah oui ?
Budget annuel de la défense : entre 3 et 5% du pib, 6 milliard d'euros par an ces dernières temps cf wikipedia.
population grecque 11 millions d'habitants et  156 000 militaires.
population allemande env 80 millions et 200 000 militaires.

source

lu ce jour (source):
Sur un thème similaire, ThyssenKrupp cherche à se distancier de sa coentreprise avec Ferrostaal - le bureau du procureur de Munich public a accusé Ferrostaal de payer des millions d'euros de pots de vin en Grèce relatifs à l'achat de sous-marins type 214. 

Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

We're not broke



Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Lectures pour le week-end

Banques, marchés financiers, brokers, politiques et réglementation :
MF Global fait faillite et alors ? Samuel Rondot
On marche vraiment sur la tête ! Samuel Rondot

Effondrement, énergie et complexité :
Les civilisations meurent aussi | Debora MacKenzie
L'empire romain et la société d'opulence énergétique : un parallèle | Matthieu Auzanneau

Grèce : démocratie, histoire et dette publique :
Leçon de démocratie à Athènes | Aldous
Grèce: la dette, une affaire d'Etat | Jean Quatremer
Zone euro: la démocratie sujette à question | Jean Quatremer




Comprendre la crise pour la résoudre | Joël Benarroch
Inventer d'urgence un nouveau système de crédit - Jean-Luc Gréau
Quand seul le marché bat monnaie |Levi-sergio Mutemba
La dette publique est un mécanisme d'exploitation financière des biens publics interview d'Emmanuel Todd
Nationaliser les banques : à quoi bon ? | Stan Jourdan
La gauche doit proposer un nouveau pacte social | Stan Jourdan

Sortir du double dogme de la croissance à tous prix et de la compétition | Robert Branche
La compétitivité allemande? 20% de travailleurs pauvres | Marc Meillassoux

Les indignés d'Amérique | Monique Dagnaud
A Pékin, les indignés du dimanche | Jordan Pouille

Many of China's Rich Look for an Exit by Jeremy Page


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Les enfants des émeutes | le doc du week-end


La crise grecque a commencé à l'automne 2008. Les premières manifestations ont été marquées par la mort par balle d'un adolescent de 15 ans.
Depuis trois ans la place du parlement à Athènes est régulièrement envahie.
Children of riots de Christos Georgiou  donne la parole à la jeunesse de ce pays.

 



J'ai aimé deux beaux symboles d'un gouvernement du peuple par le peuple:

-Les Athéniens s'approprient un terrain initialement donné à la mairie pour qu'elle en fasse un parc (elle le transforma finalement en parking). Les citoyens cassent le béton, replantent des arbres puis l'endroit devient lieu de rencontres, de manifestations sur le mode de l'auto-organisation.
-La place Syntagma occupée, transformée et auto-gérée.

recherche Google "Syntagma" : 7000 vidéos


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Michael Hudson: la démocratie est incompatible avec la récuperation des dettes



Extraits traduits de l'interview de Michael Hudson par Amy Goodman de Democracy Now  jeudi 3 novembre.

Obama est ici pour représenter les intérêts des banques américaines. Et les Européens sont très en colère qu' il y a quelques semaines, Tim Geithner, le lobbyiste bancaire [le secrétaire d'état au trésor],est venu et a insisté pour que l'Europe n'efface pas les prêts bancaires de la Grèce, ne  laisse pas la Grèce déprécier ses emprunts[...]
M. Geithner a expliqué aux Européens que les plus grands assureurs de la dette grecque sont les  fonds du marché monétaire et les fonds spéculatifs américains. Il leur a expliqué que dans ce cas les hedge funds et les banques américaines perdraient de l'argent et  que l'économie américaine planterai si l'Europe faisait concession à la Grèce d'abaisser la valeur des dettes jusqu'à sa capacité à rembourser. Ainsi, au lieu d'une dépréciation de la dette (haircut), les banques ont dit:" OK, nous seront d'accord avec ce que les Américains veulent, et nous allons demander une dépréciation volontaire de la part des banques sur la dette grecque qu'ils détiennent". Évidemment, les banques européennes qui ne font pas partie des échanges sur défaut de crédit ont été en désaccord avec cela. Alors les Américains exercent une pression immense sur l'Europe, en disant : "nous allons détruire votre économie, si vous ne coulez pas l'économie grecque".
 [...]
  Alors, vous avez entendu le lundi, M. Papandréou a déclaré: "Nous allons avoir un référendum sur l'opportunité de choisir ou non le plan d'austérité". Le principe est le même que ce qu'a déclaré le président de l'Islande plus tôt cette année: si vous plongez l'économie dans une décennie de dépression et forcez une grande partie de la population à quitter le pays pour trouver des emplois, la population doit pouvoir voter sur ce choix.
  [...]
Hier, alors que M. Papandréou a rencontré Angela Merkel et Sarkozy en France, ils lui ont dit: "regardez, tous les sondages d'opinion montrent que les Grecs vont voter contre le référendum, nous allons donc penser à quelque chose de plus sympa. Préfèrent-ils plutôt être des êtres humains ou des singes? Que préféreraient-ils plutôt  ?" et ils ont avancés  une autre question: "Les Grecs veulent-ils faire partie de l'Europe ou non ?"
Un sondages rapport que 66% des Grecs veulent rester dans la zone euro. Ainsi, en essayant de reformuler la question afin d'obtenir un "oui", ils évitent de poser la question vraiment importante: Pensez-vous que, vous les Grecs, vous voulez  une décennie de dépression et vous imposer l'austérité? Avez-vous voter pour vendre votre domaine public, vendre le réseau d'assainissement d'Athènes, vendre vos îles, vendre vos droits miniers dans la mer, vendre même le Parthénon . Voulez-vous faire cela pour que les banques françaises et les assureurs  obligataires américains ne perdent pas d'argent?
  [...]
Hier, la une du journal "Frankfurter Zeitung" [journal allemand] était  «la démocratie c'est de la merde». La signification en était que le secteur financier dit en fait que la démocratie est incompatible avec la collecte des dettes et avec, lorsque les débiteurs ne peuvent pas payer, la saisie du domaine public et la privatisation d'un pays. Vous ne pouvez pas avoir une démocratie lorsque les dettes croissent au-delà de la capacité à payer et que le FMI impose l'austérité comme il le faisait dans les pays du tiers monde. Alors l'enjeu est de savoir si l'Europe, la Grèce et les autres pays vont être démocratiques ou si elles vont être dirigés par une oligarchie financière par le biais de la bureaucratie de l'Union Européenne, essentiellement la banque centrale européenne. Ceci est néo-libérale, anti-travailleurs, anti-gouvernemental et pour les poches des idéologues bancaires prédateurs.
  [...]
 Amy Goodman: Quel est la signification de la présence du président Obama, que signifie la réunion du G20, ce qui se passe en Grèce,  pour les États-Unis ?
 
Michael Hudson: Il  dit que l'Europe doit se couper la gorge afin de sauver les fonds spéculatifs  et les banques américaines pour éviter à celles-ci de prendre leur pertes sur les obligations grecques qu'elles ont assuré. Une des raisons pour laquelle les gens ont bien voulu acheter des obligations grecques, c'est qu'ils ont, en même temps acheté une assurance sur ces obligations. Et les banques européennes, principalement peut-être pas Barclays ou Deutsche Bank, mais la plupart des banques, ne sont pas prêtes à vendre de l'assurance crédit, car tout le monde lors de la conférence de la Fondation Böckler  ici à Berlin, tous les économistes disent qu'il n'existe aucun moyen concevable par lequel la Grèce peut rembourser ses dettes. Mais les fonds spéculatifs américains et les banquiers sont venus et ont dit: "Nous allons vendre des garanties." Puis ils se sont penchés vers le président Obama et Tim Geithner pour dire aux Européens: "Vous allez faire payer la Grèce, de sorte que nous puissions gagner les paris que nous avons fait, parce que si nous perdons ces paris, alors nous allons couler et le marché boursier va se crasher, et beaucoup de gens ne vont pouvoir  récupérer leurs fonds sur le marché monétaire. "Donc, c'est simplement de la force brute nue que M. Obama fait. Il dit fondamentalement à l'Europe, «Ne suivez pas la voie démocratique. Soutenez Wall Street. "


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Résumé du discours de Papandréou au parlement ce jeudi 3 novembre

Petit résumé du discours de Papandréou.
Il a expliqué tous les efforts fournis par les grecs depuis 2 ans, en précisant qu’ “il semble que nous ayons été une sorte d’expérimentation animale au sein de l’Europe.” (!)
Concernant le référendum : il précise que depuis le début, “l’opposition n’a jamais voté pour les mesures”. Il poursuit : “Je ne peux pas comprendre pourquoi les politiciens Européens ont été surpris de cette annonce car j’avais évoqué plusieurs fois cette possibilité. Et c’est notre droit. Je ne peux pas comprendre pourquoi nous devrions être surpris, à la fois de la réaction des autres partenaires Européens, et que, pour eux, la question qui se pose soit si nous restions ou non dans la zone euro. Tout est connecté. Je veux être clair et préciser qu’il n’a jamais été question de demander aux grecs s’ils souhaitent rester ou non dans la zone euro. Le plan était de demander au peuple grec si il acceptait le nouveau contrat du 26/10. Je veux être clair également et je précise que les 2 sont fortement connectés : en refusant le plan, nous sortons de la zone euro. Cet agrément est le plus important que la Grèce est connu avec des règles à long terme très intéressante pour le pays.”
Papandréou a précisé qu’il voulait faire ce référendum car il a “confiance en la maturité et la sagesse des grecs plus qu’en la maturité et la sagesse de l’opposition”. (au moins, c’est clair). 
Il a expliqué ensuite les 3 choix possibles qu’il avait :
1. avoir une coopération entre tous les partis et valider le contrat du 26/10 ;
2. nouvelles élections (en précisant que pour lui, le pays n’est pas assez stable pour supporter de nouvelles élections aujourd’hui) ;
3. Référendum.

Il a indiqué que le 2ème choix n’était pas possible, que l’opposition n’a jamais souhaité la 1ere solution et qu’il n’avait pas d’autre choix que de proposer la 3ème.
Ensuite il a parlé de généralité sur le systèmes politique et économique mondial, et a précisé notamment : “Nous sommes dans un système gouverné par les banquiers et les lobbyistes. Les société comme Goldman Sachs sont plus puissantes que les parlements.” (Mario sera content.)
Il n’a pas souhaiter faire de commentaire sur les discours de Samaras (chef de l’opposition) des 2 derniers jours, car il ne “veux pas rajouter de l’huile sur le feu et souhaite voir l’avenir de manière positive” : “Nous pouvons travailler ensemble”.
Il a précisé également : “Quand j’ai proposé le référendum, je m’attendais à une réponse positive. Je dois être honnête avec vous, je ne suis pas sûr que nous pouvons mettre en place ce contrat, pas en temps que gouvernement, mais en tant que pays. Tous les partis doivent accepter, ou le peuple doit décider.”.
Il a souligné durant tout son discours les efforts des grecs et leur courage. Il a évoqué souvent le mot “démocratie”.
Mais le référendum est probablement de l’histoire ancienne (pour l’instant en tout cas, on s’y perd un peu, avouons le :) )), l’opposition serait prête à trouver un consensus.
Mais comment va réagir la population ?


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Vidéo : le réferendum grec annulé ? Nicolas Doze 4'30"



Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Vidéo : que cette mauvaise Grèce disparaisse ! (3 min)

 
Eric Zemmour : "Que cette mauvaise Grèce... par rtl-fr

Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Grèce : entretien avec Charles Wyplosz (2 min)

Questions rapides à l'économiste Charles Wyplosz au journal de la télévision suisse romande ce soir.





Retrouvez le billet complet sur  http://captainshortman.blogspot.com/

Sommet européen du 26 octobre

Les principales décisions du sommet européen sur la crise de l'euro | Nouvel Obs et AFP
"Les banques et fonds d'investissements privés qui détiennent de la dette grecque ont accepté de renoncer volontairement à 50% de leurs créances sur la dette du pays d'ici 2020: concrètement, à partir de janvier 2012, ils échangeront leurs obligations de dette grecques contre d'autres dont la valeur sera diminuée de moitié. Cela représente un effacement de 100 milliards d'euros de la dette grecque, actuellement de 350 milliards d'euros."
 "Le FESF, doté actuellement d'une capacité de prêt de 440 milliards d'euros, atteindra une force de frappe d'environ 1.000 milliards d'euros. Deux mécanismes devraient se compléter à cet effet. Le premier consistera à garantir une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés lorsqu'ils achèteront des obligations souveraines sur le marché primaire. L'autre consistera à créer un ou plusieurs fonds spéciaux (special purpose vehicles) destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme les pays émergents. Le texte évoque, sans plus de précision, "une coopération encore plus étroite avec le Fonds monétaire international"."

Grèce: préparation ou peur d'un coup d'état ?

Hier soir le gouvernement grec a remplacé tout l'état-major des armées grecs.

Pourquoi ?
Papandréou ou le ministre de la Défense se prépare à un coup militaire pour rester au pouvoir s'il ne survit pas au vote de confiance.
Papandréou ou le ministre de la Défense a peur d'un coup militaire.
Faites votre choix. C'est l'un ou l'autre, mais ce pourrait être les deux à la fois.

Quels furent les trois dernières dictatures sur le sol de l'ouest européen ?
Portugal, Espagne et Grèce.

Quels sont les pays en difficulté sur les marchés financiers vis à vis de leur dette publique ?
Irlande, Italie, Portugal, Espagne et Grèce.

L'histoire bégaie...

Recherche Google news : "Papandréou armée état-major"


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...