Opinion : Pierre Leconte sur les politiques économiques européennes

Les politiques de l’offre, comme celles de Hollande et de Macron, prenant place dans des économies ouvertes mondialisées, dans lesquelles il y a toujours quelqu’un de plus compétitif que vous quelque part dans le monde à moins de disposer de situations monopolistiques inattaquables assez rares, ne fonctionnent plus parce que plus vous rendez hyper compétitives vos propres entreprises, en particulier par la baisse massive des salaires de vos employés, et que vous augmentez les impôts des particuliers pour pouvoir offrir aux entreprises une réduction de leurs charges, moins elles peuvent se développer faute de demande solvable dans leur pays, laquelle présuppose au contraire une nette augmentation des salaires et une baisse massive des impôts, voire un protectionnisme intelligent pour protéger les productions qui ne peuvent plus subsister sans être lessivées par la concurrence étrangère déloyale, du fait des dévaluations compétitives monétaires par exemple, ainsi que Donald Trump l’a compris et a commencé de l’appliquer aux USA. Sans augmentation de leurs carnets de commande, les entreprises ne se développent pas et le chômage de masse s’accroit, ce qui ruine tout le monde y compris l’État, c’est donc vers des politiques de la demande c’est-à-dire de hausse du pouvoir d’achat et de protectionnisme limité qu’il faut s’orienter.
[...]
Il importe aussi de revenir en Europe du Sud et en France aux monnaies nationales par nature flexibles (dévaluables en cas de besoin) parce que l’euro monnaie unique, en réalité un mécanisme ultra rigide de taux de change fixes entre des pays dont les économies divergent de plus en plus (l’Allemagne et la Grèce par exemple, aux deux bouts du spectre, ne peuvent pas conserver la même monnaie sans ruiner la seconde au profit de la première), entretient leur absence de compétitivité et des pressions déflationnistes insupportables. Mais tout cela doit être fait en concertation entre les différents membres de la zone euro pour ne pas tout déstabiliser.
Le suicide de la classe politique française, qui a déjà des conséquences dramatiques pour la France, est constitutif d’une crise de régime qui pourrait finalement la détruire Pierre Leconte, 22 mai 2017.

L'actu intelligente

Voici deux médias en ligne qui renouvellent le traitement de l'information :
  • Le site cFactuel  propose une infographie quotidienne pour expliquer un sujet d'actualité; leur ambition : notre compréhension.
  • La chaîne Youtube  « Le fil d'actu »; interview d'un de ses membres :

« Un journaliste professionnel est forcément militant, même s’il ne s’en rend pas compte » – Entretien avec Gwendal du Fil d’Actu. Le vent se lève, 22 mai 2017.
On voulait remettre un coup de sens dans la lecture de l’actualité, car le traitement par les médias dominants est loin d’être parfait. Il y a un côté surinformation : on voulait permettre un peu de tri dans l’information, rappeler les éléments de contexte parfois omis dans le traitement des médias dominants, et ancrer le point de vue dans les choses du quotidien, des « gens normaux ».
 [...]
on se base énormément sur des sources « mainstream ». Ce qu’on leur reproche n’est pas de systématiquement travestir la réalité. Mais sur un sujet donné, tu as vingt cinq articles du Monde qui prennent chacun un petit bout de la lorgnette, et c’est en les lisant tous que tu te rends compte qu’il y a un truc qui cloche. Mais personne ne les lit tous, par manque de temps, d’envie…
On voulait rendre ça accessible et faire le lien entre les choses. Pour la loi travail par exemple, on a fait le lien entre ce qu’il y avait dans le texte, les réformes en Italie dont ça s’est inspiré, le fait que tout ça était déjà décliné dans le projet de loi finance validé par la Commission Européenne six mois plus tôt, ce que revendiquait le MEDEF, la réalité dans les boîtes au quotidien… En effet, quand on te dit que c’est mieux de négocier au plus près du lieu de travail sans te dire que ces accords sont aussi les plus pourris…

Un exemple avec le Fil d'Actu n°66 : le premier ministre : renouveau ou statu quo ? et les partenariats public / privé, prisés depuis pas mal d'année par les économistes qui orientent les politiques publiques :




Croissance des revenus en France depuis 1950

Taux de croissance réel (inflation prise en compte) annuel  des revenus des ménages français selon deux séries chronologiques 1950-1983 et 1983-2014.
Percentiles : la population est  divisée en 100 parts égales après avoir classés les ménages par revenu croissant.
source

A quel rythme sommes-nous devenus 7,5 milliards d'êtres humains ? [vidéo]

On trouve les premières traces de l'homo sapiens sapiens en Afrique, il y a environ 200 000 ans . Nous avons commencé à migrer il y a 100 000 ans, rencontrant par la même occasion d'autres espèces d'hommes (Néandertal par exemple). Nos premières traces archéologiques en Australie remontent à 50 000 ans, 20 000 ans en Amérique. Les estimations évaluent la population à moins d'un million d'habitants jusqu'à l’avènement de l'agriculture vers 12 000 ans avant JC.

Cette évolution nous permit d'atteindre le nombre de 170 millions d'individus au commencement de notre ère, première phase exponentielle connue. Jusqu'en l'an 600, le nombre d'habitants est resté quasiment le même, pour ne doubler qu'en l'an 1160 environ. Le XIVe siècle voit la population mondiale régresser de 385 à 342 millions d'habitants, soit 10% en moins, surtout à cause de la peste noire. A la suite de cette baisse, les chiffres repartent à la hausse en accélérant. Les 500 millions d'habitants sont atteints quand Colomb débarque à la Caraïbe. Le milliard est dépassé vers 1800.

A l'entrée du XXe siècle, nous sommes plus d'1,5 milliard. La courbe démographique entame la phase pentue de l'exponentielle après la deuxième guerre mondiale. Aujourd'hui nous sommes presque 7,5 milliards. Depuis quelques années, l'angle de la pente diminue car le nombre moyen d'enfants par femme diminue. Les projections sont à la fin de la vidéo : 9 milliards prévus vers 2050 et 12 milliards environ en 2100.


PS: D'après l'animation, les foyers de population de Chine orientale et d'Inde du Nord ont toujours étaient prépondérants.


Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchie

Le terme anarchie ne veut pas dire « bordel » mais plutôt liberté, autonomie et surtout autogestion.

Pour l’anecdote, savez-vous que les ancêtres des Black Blocs, les vandales qui saccagent les vitrines de nos centres-ville, sont à l’origine de la fête du premier mai ?

Premier mai 1886, Chicago, une manifestation a lieu pour revendiquer la journée de travail de huit heures, elle est violemment réprimée par la police. Les jours suivants, les protestations continuent. Le 2 mai, les policiers tuent six manifestants. Les anarchistes appellent à la grève générale pour protester contre cette violence. Le 4, à la fin d’un meeting, une bombe explose, un policier est tué puis treize personnes dont six policiers dans les échauffourées qui suivent.

Huit anarchistes sont arrêtés puis jugés ; extrait de la plaidoirie du procureur : « Nous savons que ces huit hommes ne sont pas plus coupables que les milliers qui les suivaient mais ils ont été choisis parce qu’ils sont les meneurs. Messieurs les jurés, faites d’eux un exemple, faites les pendre et vous sauverez notre institution et notre société. »

Cinq seront finalement condamnés à mort. En 1893, le gouverneur de l’État reconnaitra qu’ils étaient innocents et confirmera que l’instigateur des violences était le chef de la police de Chicago.

source : le documentaire « Ni Dieu Ni Maître », Massacre_de_Haymarket_Square et Histoire mondiale de l'anarchie de Gaetano Manfredonia.

Qui sont les anarchistes? Quelle conception de l'Etat? Sur quoi reposait cette société libre, égalitaire, fraternelle, à laquelle ils aspiraient? On en parle avec Tancrède Ramonet, fondateur de la société de production Temps Noir et réalisateur du documentaire Ni Dieu ni maître: Une histoire de l’anarchisme, et Irène Pereira, professeur de philosophie, membre du comité de rédaction de la revue anarchiste "Réfractions".





Europe : prendre en compte la démographie

"Les questions démographiques obligent à l’intégration du temps long, et l’on peut raisonner à l’échelle d’une génération. Pourtant, en Europe, la démographie devrait constituer un enjeu clé, de par ses aspects sociaux (dénatalité, vieillissement de la population, politiques familiales…) et ses aspects économiques (manque de main d’œuvre, effets propres à l’immigration…). On l’a d’ailleurs vu grandeur nature en 2015, l’Allemagne créant un immense appel d’air au profit des migrants du Proche-Orient (plus d’un million pour cette seule année), par compassion mais aussi par souci de financer les retraites grâce à une main d’œuvre directement utilisable. La démographie est donc au centre-même d’interactions considérables. Du coup, les responsables politiques exercent-ils vraiment leurs responsabilités ?"

Qui gouverne réellement à Bercy ?

"C’est la machine, la structure qui a la main. De par l’influence des fonctionnaires, de Bruxelles et des lobbys, tout cela crée un réseau de contraintes et le ministre ne peut pas faire grand-chose ; sans ministre cela fonctionnerait."



Multinationales et perversion du droit, l'exemple de Total

Les multinationales complotent, colonisent, corrompent, délocalisent, pressurisent, polluent vassalisent, nient, asservissent et régissent de manière tout à fait légale, explications par Alain Deneault :

Les chiffres de l'élection présidentielle vus autrement

Les abstentions lors du deuxième tour établissent un record :
J'ai additionné les chiffres de l'abstention, des bulletins nuls et blancs : au premier tour ils comptent pour 24 % des inscrits sur les listes électorales, les votes pour Macron, 18 %. Au deuxième tour, Macron récupère les votes de 44 % des inscrits alors qu' abstentionnistes, blancs et nuls comptent pour 34 %.
Mérome dans "Le verdict des burnes" va plus loin en prenant en compte les français en âge de voter.

La pomme et la fourmi

Ugo Bardi est professeur de chimie à Florence, Antonio María Turiel est docteur en physique, chercheur à l'institut des sciences marines de Barcelone.
  • "La réalité peut ne pas être ce que vous pouvez percevoir et il semblerait que rien ne puisse exister ─ pour vous ─ au-delà de votre sphère de perception. En dehors de cela, il existe le domaine des « inconnus inconnus » tels que définis par Donald Rumsfeld, les « cygnes noirs » décrits par Nassim Taleb. Mais, en pratique, il existe une zone crépusculaire, dans laquelle vous pouvez percevoir vaguement que « quelque chose » existe là-bas. Certaines de ces choses ne sont que partiellement inconnues inconnues, au point que vous en perceviez assez pour vous rendre compte que vous devriez en être inquiet. Mais vous ne savez pas comment ni pourquoi."
    [...]
    • Supposons que cet homme-fourmi sente une pomme. Il sait que la pomme existe et il se déplace dans la direction qui rend l’odeur plus forte, sachant qu’il s’en approche de plus en plus près. Mais, à un moment donné, il se trouve que, par curiosité, l’odeur commence à diminuer alors qu’aucune pomme n’a été perçue par les antennes ou les mandibules de cette fourmi. Alors la fourmi s’engage dans une série de stratégies de recherche pour essayer de trouver la pomme ; d’abord, aller linéairement d’avant en arrière, puis tourner en spirale, et plus encore. Mais il ne peut pas trouver la pomme pour la simple raison qu’elle est au-dessus de lui, suspendue à la branche d’un arbre. Finalement, le fourmi meurt de faim.
      Voici un extrait du message de Turiel (traduit de l’espagnol) :
      La métaphore de l’homme-fourmi nous sert à illustrer le dilemme auquel les sociétés occidentales sont confrontées depuis peu : le manque de dimension du débat. Au cours des deux dernières années, nous avons vu plusieurs pays engagés dans des élections cruciales, toujours avec seulement deux choix : le référendum grec, le Brexit, l’élection de Donald Trump … Le week-end dernier, c’était le tour de la France, avec la compétition entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le premier fut le gagnant et ce fut un grand soulagement pour les marchés financiers et la Commission européenne. Dans tous ces cas, une société qui voit sa vie en danger, une société qui sait qu’elle avance lentement mais inexorablement vers l’effondrement, cherche de nouvelles directions où aller. Comme la fourmi de notre histoire, la société se déplace d’abord en ligne droite, d’abord dans une alternative classique gauche / droite, mais ces lignes sont totalement discréditées (comme en France, où ni le Parti socialiste, ni l’UMP conservateur ne sont arrivés au second tour des élections), les gens commencent à chercher dans de nouvelles directions. Il n’est pas étonnant que toute cette succession d’élections dont nous avons parlé se soit résumée à un choix entre deux possibilités : c’est un mouvement entre deux points extrêmes, c’est une recherche en ligne droite. C’est la stratégie la plus banale, mais c’est la façon dont notre société a travaillé jusqu’à maintenant. Il n’y avait besoin de rien de plus complexe. (…)
      Il arrivera un moment, alors que le désespoir va se répandre parmi les classes moyennes dépossédées, où ce mouvement linéaire entre deux options opposées et également inutiles sera abandonné et qu’un mouvement en spirale débutera, probablement lorsque le niveau d’abstention sera si élevé, qu’il détruira la légitimité des élections à deux choix. À ce stade, des solutions désespérées seront poussées par les conditions désastreuses de la majorité de la population. Nous avons commenté ce point récemment, en discutant de la fin de la croissance : plus d’un quart de la population espagnole est en risque de pauvreté et d’exclusion, et alors que le PIB a vu deux ans de croissance, contrairement à d’autres pays qui nous entouraient. La seule possibilité de sortir du trou dans lequel nous nous trouvons est que la croissance se poursuive et à bon rythme, mais c’est une chimère.
      Et nous y sommes : totalement incapables de concevoir les termes réels du problème. Personne ne se rend compte que derrière tout ce qui se passe autour de nous, il y a un problème physique : la combinaison mortelle de l’épuisement des ressources et de la perturbation de l’écosystème. Notre société est un phénomène émergent que nous ne pouvons pas vraiment percevoir, plein d’inconnues inconnues et notre recherche désespérée bidimensionnelle de quelque chose qui nous sauvera est sans espoir : à gauche ou à droite, cela n’a pas d’importance. Nous sommes aveugles, comme des fourmis incapables de voir la pomme suspendue à un arbre au-dessus d’elles.
      Ugo Bardi

L'addition

 Ama, Bruno Bertez serait plutôt libéral (au sens français), conservateur (côté sociétal) et souverainiste. Ça vous paraît contradictoire ? Et bien lisez-le

 Après les promesses de cadeaux, l’addition, l’erreur de nos zozos, Bruno Bertez 18 mai 2017
Le Maire a annoncé que son premier déplacement serait à Berlin lundi, pour des entretiens avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, avec qui il se rendra dans la foulée à Bruxelles pour une réunion de l’Eurogroupe.

La visite en Allemagne a pour objet de « discuter de l’avenir de la construction européenne et des moyens de donner une véritable impulsion, concrète, nouvelle, à l’intégration de la zone euro. »

« Je suis sûr qu’ensemble nous ferons du bon travail », a-t-il dit, ajoutant aussitôt : « Ce bon travail, il suppose que la France tienne ses comptes publics et qu’elle tienne ses engagements vis-à-vis de ses partenaires européens ».

« (Il faut) que la nation française arrête de dépenser plus d’argent qu’elle n’en gagne et de dépenser plus de richesse qu’elle ne parvient à en créer. C’est ce qui nous permettra de retrouver de la puissance économique et de la crédibilité politique aux yeux de nos partenaires », a souligné Le Maire.

Le transfuge récite ainsi la règle numéro un de l’ordo-libéralisme (faux libéralisme)  Allemand, lequel est fondé sur des règles qui assimilent un Etat à un ménage. Le ménage français dépense trop et vit au dessus de ses moyens. C’est le credo de Schauble
[ministre des finances allemand] qui n’a toujours pas compris ou admis que les excédents des uns (l’Allemagne) ont pour contrepartie systémique les déficits des autres ( la France) et que c’est ainsi que le monde fonctionne depuis la mise en place du système monétaire dit Bretton Woods II fondé sur le recyclage.

L’Allemagne est une enclave qui fonctionnne dans un système vaste, le système mondial , en en refusant le mode de fonctionnement:  le recyclage et la monnaie globale créée par la monétisation/recyclage  des déficits. Le monde fonctionne sur le paradoxe du joueur de billes si bien analysé par jacques Rueff.

La France s’est engagée à ramener cette année son déficit public sous 3% de sa richesse nationale, soit 0,4 point de moins qu’en 2016, un objectif auquel la Commission européenne croit tout juste.

Gérald Darmanin a déclaré de son côté que la feuille de route des nouveaux locataires de Bercy était « toute claire : nous devons rassurer nos partenaires européens ».

Bref ils vont gouverner la France non pour les Français mais pour le compte de l’étranger.

Ce qui frappe, c’est la similitude des discours , il n’y a aucune différence entre ceux qu’ils peuvent tenir et celui qu’aurait tenu Fillon ou Sarkozy ou encore Juppé.


Pourquoi? Parce que la pensée dominante … domine!

Le débat sur le bien fondé des choix européens est interdit alors que le monde anglo-saxon donne l’exemple de choix radicalement opposés, le monde anglo saxon impose une dérive globale.

Les choix européens ne sont bons que pour l’Allemagne et le bloc allemand.

Dans un monde qui a choisi le deficit spending et l’inflationnisme à l’anglo-saxonne, l’ordo-libéralisme et la rigueur nous condamnent, ils ne servent que ceux qui sont au « top ».  L’ordo-libéralisme allemand équivaut , pour nous , à monter sur le ring pour affronter des poids lourds alors que nous ne nous sommes pas assez entrainés d’une part et que nous ne sommes que des poids moyens d’autre part.

La France ne  peut se redresser dans ce cadre car:

-la parité monétaire n’est pas celle qui nous convient

-le surproduit pour investir est trop réduit, amputé par le coût d’entretien  des poids morts,  des traînards et des marginaux; on ne peut assister, répartir et investir!

-la rentabilité, la profitabilité du capital ne sont  pas assez élevées et le capital boude dans un monde de libre circulation des capitaux

-l’Allemagne préfère piller notre demande et nous faire consommer ses produits plutôt qui de nous aider à relever les défis et mettre ses capitaux/excédents à notre disposition à un coût préférentiel

-la société française est disloquée et éclatée par suite de l’inégalité dans la répartition des efforts demandés .

L’oeuvre de redressement est possible, nécessaire, mais les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir sont à l’opposé total de ceux que la pensée dominante préconise. Et ce n’est pas être rétrograde, extrémiste ou ringard qu’oser le détailler. Pourquoi? Parce que ces moyens sont ceux qui sont utilisées par les grands, par ceux qui font l’ordre du monde, en particulier le système monétaire et la hiérarchie des valeurs mondiales, par ceux qui imposent les règles du jeu: les anglo-saxons.

Les zozos qui sont allés à la soupe recommencent les erreurs du « redressement » par les méthodes des années 30, le bloc-or et autres scélératesses.

Cette fois, ce qu’ils veulent défendre, c’est l’épargne allemande, de ses vieux, de ses retraités.

Ils en espèrent les miettes.. pour nos propres rentiers.
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