Amazon
Amazon qui a été fondé en 1994, est côté en bourse depuis 1997.
La Tribune, 30 avril 2021 :
« (...) la firme de Seattle a entamé une nouvelle étape. Avant la pandémie, elle était uniquement rentable aux États-Unis sur le segment des ventes en ligne mais elle ne l'était jamais à l'international en raison de ses coûts logistiques énormes. Mais depuis un an, le groupe de Jeff Bezos a vu ses ventes bondir à l'international, lui permettant de passer dans le vert pour la première fois sur ce segment sur une année complète en 2020.
Cette tendance se poursuit : au cours du premier trimestre, Amazon a enregistré à l'international une hausse de 60% de ses ventes, lui permettant de dégager un bénéfice net de 1,3 milliard de dollars - contre une perte de 398 millions de dollars il y a un an.
(...)
Au-delà de son cœur d'activité, la firme continue de tirer profit de sa filiale cloud, Amazon Web Services (AWS) [serveurs web, hébergement de sites et de données], véritable vache à lait du groupe. Celle-ci a généré un chiffre d'affaires de 13,5 milliards de dollars au premier trimestre (+32% sur un an) pour un bénéfice net de 4,2 milliards. »
Chiffre d'affaires et bénéfices au 1er trimestre 2021 :
Ventes en ligne 88 Md$ et 1,3 Md$
Publicité 7 Md$ et 2,4 Md$
AWS 13,5 Md$ et 4,2 Md$
AWS 13,5 Md$ et 4,2 Md$
Total 108,5 Md$ et 8,1 Md$
La vente en ligne représente donc 81% du chiffre d'affaires pour 16% des bénéfices alors que les services web (AWS) comptent pour 12% du CA et 52% des bénéfices.
La vente en ligne d'Amazon aux États-Unis est profitable depuis longtemps. Seul la vente en ligne en dehors des États-Unis était jusqu'à 2019 en perte. Jusqu'en 2017, les services web constituaient l'essentiel des bénéfices (Geekwire, 2019).
Amazon - revenu net 1995-2019 (source : Ben Evans) |
Amazon - résultat d'exploitation 2010-2019. Row : Reste du monde (source : Ben Evans) | | |
Uber
The Conversation, 14 fév 2018 :
« Une entreprise privée peut-elle durablement exister alors qu’elle accumule des pertes abyssales ? Dans une économie de marché, les sociétés les plus rentables sont supposées prospérer, alors que celles qui se révèlent incapables de créer des richesses sont censées disparaître. Il existe pourtant une stupéfiante exception à cette logique : Uber.
(...)
Uber vient de publier ses résultats 2017, et comme ceux des années précédentes, ils sont absolument catastrophiques. Uber a subi une perte de 4,5 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires de 7,5 milliards. Sur les quatre dernières années, ses pertes cumulées avoisinent désormais les 10 milliards. Pourtant, cela n’a pas empêché le Japonais Softbank d’y investir en décembre dernier un peu plus de 10 nouveaux milliards, qui s’ajoutent aux 12 milliards déjà levés depuis la création de l’entreprise en 2009. »
Uber - pertes opérationnelles 2014-2018 (Statista) |
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