Changement climatique : dès 1980, une compagnie pétrolière savait !

Décembre 1980, des scientifiques de la société pétrolière ExxonMobil, font circuler une note à l'attention des dirigeants de la compagnie, intitulée : « Prévision de la société de recherche et d'ingénierie Exxon sur l'effet de serre du C02 »

extrait traduit de la page du 2 du rapport :

« Les calculs les plus largement acceptés effectués jusqu'à présent sur l'impact potentiel d'un doublement du dioxyde de carbone sur le climat indiquent qu'une augmentation de la température moyenne mondiale de 3°C +/- 1,50°C est très probable. De tels changements de température devraient se produire avec une distribution géographique inégale, un réchauffement plus important se produisant aux latitudes plus élevées, c'est-à-dire dans les régions polaires. Ceci est dû au changement présumé de la réflectivité de la Terre dû à la fonte de la glace et de la couverture neigeuse. D'autres calculs à une échelle plus limitée ont été effectués par un certain nombre de climatologues qui prévoient une augmentation moyenne de la température de l'ordre de 0,25°C pour un doublement du CO2. Ces calculs ne sont pas tenus en haute estime par la communauté scientifique. La figure 4 résume les résultats présentés dans la littérature sur l'augmentation possible de la température due à divers changements de la concentration atmosphérique de C02. »

Sars-cov-2 : Transmission aéroportée [revue de web]

Sars-cov-2 : Transmission aéroportée, revue de web


« Près de la moitié de la transmission se fait par aérosol, presque l’autre moitié par des gouttelettes et peut-être 10 % se fait de façon manuportée. » Pr. Dr. Christian Drosten

Comment le covid se transmet (traduction), Centre de contrôle et de prévention des maladies américain, 16 juin, 2020

On pense que la COVID-19 se propage principalement par contact étroit de personne à personne. Certaines personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être capables de transmettre le virus. Nous sommes encore en train d'apprendre comment le virus se propage et quelle est la gravité de la maladie qu'il provoque.

Propagation de personne à personne

On pense que le virus se transmet principalement de personne à personne.

  • Entre des personnes qui sont en contact étroit les unes avec les autres (dans un rayon d'environ 1 mètre).
  • Par les gouttelettes respiratoires produites lorsqu'une personne infectée tousse, éternue ou parle.
  • Ces gouttelettes peuvent atterrir dans la bouche ou le nez des personnes qui se trouvent à proximité ou être inhalées dans les poumons.
  • Le COVID-19 peut être transmis par des personnes qui ne présentent pas de symptômes.

Le virus se transmet facilement d'une personne à l'autre

La facilité avec laquelle un virus se propage d'une personne à l'autre peut varier. Certains virus sont très contagieux, comme la rougeole, tandis que d'autres ne se propagent pas aussi facilement. Un autre facteur est la durabilité de la propagation, c'est-à-dire le fait qu'elle se fasse de personne à personne sans s'arrêter.

Le virus qui provoque la COVID-19 se propage très facilement et durablement entre les personnes. Les informations relatives à la pandémie actuelle de COVID-19 suggèrent que ce virus se propage plus efficacement que la grippe, mais pas aussi efficacement que la rougeole, qui est très contagieuse. En général, plus une personne interagit étroitement avec d'autres et plus cette interaction est longue, plus le risque de propagation de COVID-19 est élevé.

Le virus peut se propager d'autres manières

Il est possible qu'une personne puisse contracter le COVID-19 en touchant une surface ou un objet sur lequel se trouve le virus, puis en se touchant la bouche, le nez ou éventuellement les yeux. On ne pense pas que ce soit le principal mode de propagation du virus, mais nous en apprenons encore plus sur la façon dont ce virus se propage. (…)


Donnons-nous toutes les chances d’éviter une deuxième vague ! Un collectif de professionnels de santé, Libération, 12 juillet 2020

“Des médecins, soignants et chercheurs de renom alertent les autorités sanitaires sur l’urgence d’instaurer le port obligatoire du masque en lieu clos.”

(…) Le risque de transmission par aérosol – un nuage de particules virales en suspension durable dans l’air non renouvelé – a été mis en avant dans une tribune du 4 juillet, parue dans le New York Times et signée par 239 chercheurs de 32 pays demandant à l’OMS de réviser sa position concernant les voies de transmission du Sars-CoV-2. Cette voie, différente de celle concernant la transmission par microgouttelettes et par les mains souillées, est connue et prouvée pour le Sras 2002, ainsi que pour le Mers. Elle a enfin été admise par l’OMS jeudi pour le Sars-CoV-2.

Jusqu’à présent, les gestes barrières étaient pensés pour protéger du contact direct ou indirect avec un objet ou une personne contaminée par des microgouttelettes. Or ce dernier mode de transmission est désormais considéré comme marginal par le Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta et par la communauté scientifique. En effet, les études de clusters peinent à identifier des objets sources de contaminations. (…)

La transmission par aérosol, donc uniquement par l’air respiré dans une pièce, semble être désormais reconnue comme une des voies majeures de transmission du virus en population générale, voie qui n’est pas affectée par le lavage des mains ou des surfaces, ni par le respect du mètre de distance entre les personnes. Cette nouvelle connaissance implique une révision importante des mesures de prévention : une grande attention doit désormais être portée à l’aération des locaux et aux systèmes de climatisation et de filtration. Elle rend également évidente l’obligation du port du masque pour la fréquentation de tous les lieux fermés publics, voire privés (dans le contexte des fêtes qui semblent une source majeure de clusters). La règle de la distanciation de plus de 1 mètre en lieu clos ne suffit pas, elle a pour conséquence de faire croire à tort aux personnes qu’elles sont protégées.

 

Coronavirus : la moitié des contaminations se produirait avant l’apparition des premiers symptômes sous forme d’aérosols infectieux, Caducee.net, 13 juillet 2020

“Le coronavirus SARS COV 2, à l’instar de nombreuses maladies infectieuses, sait se propager en toute discrétion en utilisant non seulement des sujets infectés et contaminants, mais sans symptômes apparents, mais aussi en mettant à profit les jours qui précédent l’apparition des premiers symptômes lors d’une infection plus classique. Dans une synthèse rapide et non exhaustive de la littérature scientifique publiée le 8 juillet, Santé Publique France a cherché à quantifier ces modes de contaminations silencieux. Avec 25 % des cas asymptomatiques et 50 % des contaminations lors des phases pré-symptomatiques, ils seraient bien plus importants que prévu. Des chiffres inquiétants qui renforcent encore l’hypothèse d’aérosols infectieux et requièrent un changement rapide de doctrine de protection.

(…) En excluant les études qui n’ont pas le recul suffisant, Sante Publique a pu estimer la proportion globale des formes asymptomatiques de 5 études à 24,3 % avec un IC[1] large de [2,7 ; 61,8].

Une contagiosité maximale 3 jours avant et 8 jours après les symptômes

(…) d’autres études épidémiologiques de paires « infectants-infectés » et une méta analyse convergent pour positionner autour des 50 % la part des contaminations lors de la phase pré-symptomatique. L’agence sanitaire note que cette proportion serait probablement plus faible dans un contexte d’épidémie généralisée, où l’isolement des cas et le traçage des contacts sont moins intenses.

Pour Santé publique France, ces données plaident en faveur d’une généralisation du port du masque et l’identification des contacts 3 jours avant les premiers symptômes lors des enquêtes épidémiologiques.

(…) Sans toux ni éternuements et en dehors de contaminations manuportées pas ou peu documentés dans la littérature scientifique, il ne reste guère que les aérosols infectieux pour expliquer les modalités de transmission du Coronavirus SARS CoV-2 en phase pré-symptomatique. D’ailleurs la proportion des 50 % de contamination pré-symptomatique révélée par Sante-Publique-France est à rapprocher des déclarations du Pr Drosten qui estimait début mai que la moitié des contaminations provenait d’aérosols infectieux.

« Près de la moitié de la transmission se fait par aérosol, presque l’autre moitié par des gouttelettes et peut-être 10 % se fait de façon manuportée. » Pr Drosten[1]

Ce qui signifie concrètement que le simple fait de respirer dans un lieu clos peu ou pas ventilé à proximité d’une personne infectée sans symptômes apparents représente un risque majeur de contamination. Et vous aurez beau vous laver les mains autant de fois que vous le voudrez et respecter les mesures de distance sociales, les risques de contamination resteront les mêmes. Ils seront plus liés à la cinétique des flux d’air, à la ventilation et à la durée d’exposition qu’au respect des gestes barrières contre les gouttelettes qui sont inefficaces contre les aérosols infectieux.

Plus la science avance, plus la généralisation du port du masque dans les lieux clos devient une évidence si l’on veut éviter une nouvelle période de confinement à domicile. (…)

 

Part des formes asymptomatiques et transmission du SARS-CoV-2 en phase pré-symptomatique. Synthèse rapide COVID-19, Santé Publique France, 8 juillet 2020


Notes

  1. IC, Intervalle de confiance : un intervalle de confiance encadre une valeur réelle que l’on cherche à estimer à l’aide de mesures prises par un procédé aléatoire. En particulier, cette notion permet de définir une marge d'erreur entre les résultats d'un sondage et un relevé exhaustif de la population totale. (wikipedia)

  2. Le professeur Chistian Drosten est le co-découvreur du virus du Sars-cov-1. Son équipe de recherche a mis au point à la mi-janvier 2020, le premier test de dépistage du Sars-cov-2.

L'OMS reconnait la possibilité d'une transmission du Sars-Cov-2 par aérosol

(Mis à jour le 18 juillet)

Le 6 juillet, un groupe international de 239 cliniciens, médecins spécialistes des maladies infectieuses, épidémiologistes, ingénieurs et spécialistes des aérosols, signait une lettre ouverte exhortant la communauté médicale et les autorités de santé publique à reconnaître le potentiel de transmission du Sars-Cov-2 par voie aérienne.

Dans une note scientifique publiée le 9 juillet, l'OMS reconnait pour la première fois, la possibilité d'une transmission du Sars-Cov-2 par aérosol (particules en suspension dans l'air) tout en affirmant que des études doivent être effectuées pour disposer de preuves suffisantes. Dans ce dossier l'institution admet également que les personnes asymptomatiques peuvent transmettre le virus.

Revue de web

The Coronavirus Can Be Airborne Indoors, W.H.O. Says, Apoorva Mandavilli, The New York Times, July 9, 2020

Covid-19 : la diffusion par aérosol, une menace plus grande que l’OMS ne le supposait, The Conversation, 13 juillet 2020


Transmission du Sars-CoV-2 : implications pour les précautions quant à la prévention de l'infection   (anglais), note scientifique , OMS, 9 juillet 2020

Extraits traduits automatiquement, gras de mon fait, se référer au document en anglais pour les nombreuses références.

(...)

Modes de transmission

(...)

Contact et transmission par gouttelettes

La transmission du CoV-2-SARS peut se faire par contact direct, indirect ou étroit avec des personnes infectées par des sécrétions infectées telles que la salive et les sécrétions respiratoires ou leurs gouttelettes respiratoires, qui sont expulsées lorsqu'une personne infectée tousse, éternue, parle ou chante. Les gouttelettes respiratoires ont un diamètre >5-10 μm alors que les gouttelettes de <5μm de diamètre sont appelées (...) aérosols. La transmission par gouttelettes respiratoires peut se produire lorsqu'une personne est en contact étroit (dans un rayon de 1 mètre) avec une personne infectée qui présente des symptômes respiratoires (par exemple, toux ou éternuements) ou qui parle ou chante ; dans ces circonstances, les gouttelettes respiratoires qui contiennent le virus peuvent atteindre la bouche, le nez ou les yeux d'une personne sensible et peuvent entraîner une infection. La transmission indirecte par contact impliquant le contact d'un hôte sensible avec un objet ou une surface contaminée (transmission par fomites [1]) peut également être possible (voir ci-dessous).

Transmission par voie aérienne

Les guerres commerciales sont des guerres de classes [revue de web]

Guerres commerciales et lutte des classes, Bruno Amable, 22 juin 2020
"La fable européenne des pays «fourmis» ou «cigales» cache seulement une augmentation des inégalités sociales dans certains pays, permettant de créer de l’excédent. Et cela vaut aussi à l’extérieur de l’Europe."

La lutte de classes en Europe menace le libre-échange mondial, Matthew C. Klein, Le Grand Continent, 6 juin 2020
" En Chine, aux États-Unis et surtout en Europe, un conflit mondial entre classes économiques à l'intérieur des pays est interprété de manière erronée comme une série de conflits entre pays ayant des intérêts concurrents. Si les Européens veulent préserver le système international ouvert – et s'assurer que l'économie mondiale est capable de se remettre du coronavirus – ils devront tirer les leçons des erreurs de l'Allemagne. "

Guerres commerciales et guerres de classe: surabondance d’épargne mondiale? première partie, Michael Roberts, 21 juin 2020


Book Interview: Trade Wars Are Class Wars with Matthew C. Klein, BCG Henderson Institute, June 27, 2020
"Matthew C. Klein is the economics commentator at Barron's. He is also a former writer for the Financial Times, Bloomberg, and The Economist, and was once an investment associate at Bridgewater Associates. In this discussion with Philipp Carlsson-Szlezak, Chief Economist of BCG and Managing Director and Partner, he discusses his new book, Trade Wars Are Class Wars: How Rising Inequality Distorts the Global Economy and Threatens International Peace (Yale University Press, 2020) by Matthew Klein and Michael Pettis. This is a transcript of their conversation recorded on June 22, 2020."

Trade Wars Are Class Wars, Phenomenal World, June 13, 2020
"Michael Pettis and Matthew Klein's new book Trade Wars Are Class Wars begins with an epigraph from John A. Hobson: "The struggle for markets, the greater eagerness of producers to sell than of consumers to buy, is the crowning proof of a false economy of distribution. Imperialism is the fruit of this false economy." Pettis and Klein update the Hobsonian thesis for the twenty-first century, arguing that, while trade wars are often thought to be the result of atavistic leadership or the contrasting economic priorities of discrete nation states, they are best understood as the malign symptoms of domestic inequalities that harm workers the world over. In a panoramic account of shifts in the global economy over the past several decades, Pettis and Klein detail the development of the economic ills that define modern international political economy. It is essential and provocative reading with broad implications for international politics, the study of inequality, and the future of the global monetary system."

Savings gluts and investment droughts, Martin Sandbu, Financial Times, June 18, 2020

What trade wars tell us, Martin Wolf, Financial Times, June 18, 2020
"A new book looks at why global conflicts owe more to divisions within countries than between them"

"Trade Wars are Class Wars" makes clear connections between trade wars, inequality, and saving gluts [Twitter Thread], Amir Sufi, June 15, 2020

Why did we see a global saving glut, but not a global investment boom? [Twitter Thread], Luca Fornaro3, June 15, 2020

Trade wars and class wars: part one – the global savings glut? Michael Roberts, June 21, 2020


Dans cette courte conférence, Michael Pettis vulgarise admirablement comment l'épargne, l'investissement, la politique monétaire, la balance des paiements et les réformes macroéconomiques interagissent en expliquant ce qui s'est passé en Chine ces dernières décennies.
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Il est temps de se préoccuper de la transmission aérienne de la COVID-19 - lettre ouverte

« En mai, les directives du ministère allemand de la santé ont été modifiées pour indiquer explicitement que "les études indiquent que le nouveau coronavirus peut également être transmis par aérosols ... Ces aérosols peuvent rester en suspension dans l'air pendant de longues périodes et peuvent potentiellement transmettre des virus. Les pièces contenant plusieurs personnes doivent donc être ventilées régulièrement". (...)
Un porte-parole du groupe scientifique consultatif pour les urgences du Royaume-Uni déclare que les preuves de la transmission par aérosols sont faibles dans certaines situations, mais le groupe recommande néanmoins "que les mesures de contrôle de la transmission incluent celles qui ciblent les voies de transmission des aérosols". Lorsque le Royaume-Uni a revu ses directives en matière de distance sociale, il a conseillé aux gens de prendre des précautions supplémentaires dans les situations où il n'est pas possible de rester à 2 mètres de distance. Ces conseils comprennent des recommandations sur le port d'un masque facial et sur la nécessité d'éviter les interactions face à face, la mauvaise ventilation et les conversations ou chants bruyants. »
Mais l'OMS n'a toujours pas modifié ses recommandations. Le 6 juillet, 239 scientifiques ont signé une lettre ouverte enjoignant les autorités sanitaires à prendre des mesures quant à la transmission aérosol du Sars-Cov-2.

Traduction automatique d'un commentaire invité paru dans un journal médical. Consulter l'article original pour accéder aux références : Lidia Morawska, Donald K Milton, It is Time to Address Airborne Transmission of COVID-19, Clinical Infectious Diseases, ciaa939, https://doi.org/10.1093/cid/ciaa939


Nous appelons la communauté médicale et les organismes nationaux et internationaux compétents à reconnaître le potentiel de propagation aérienne du COVID-19. Il existe un potentiel important d'exposition aux virus par inhalation dans des gouttelettes respiratoires microscopiques (micro gouttelettes) à courte ou moyenne distance (jusqu'à plusieurs mètres, ou à l'échelle d'une pièce), et nous préconisons l'utilisation de mesures préventives pour atténuer cette voie de transmission par voie aérienne.
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