Vite vu, décembre 2020

 

Rapport sur les écarts d'émissions, UNEP, 9 déc 2020

 Lecture du graphique de droite :

  • Le 1% des plus riches en terme de revenu produit 15% des émissions de carbone.
  • Les 10% des plus riches en terme de revenu produisent 48% des émissions de carbone.
  • Les 40% suivant produisent 44% des émissions de carbone.
  • Le 50% restant (les moins riches) produisent 7% des émissions de carbone. 

 

Attaques et décès dus au terrorisme par région, 2002-2019, Le Grand Continent


Afrique du Nord Moyen-Orient 96 000 morts vs Europe 2 500 décès.

Covid-19 et changement climatique, les mêmes causes

La pandémie de la Covid-19 et le réchauffement climatique ont des causes communes que l’on peut rassembler sous l’expression « l’exploitation de la terre par les sociétés humaines ». La déforestation qui est le deuxième facteur du réchauffement climatique met en contact des espèces sauvages avec les animaux domestiques et l’homme. L’augmentation des températures fait se déplacer les espèces animales vers des zones à plus fortes densités démographiques. Ces deux facteurs donnent aux virus séjournant chez les animaux sauvages plus de probabilité de trouver des hôtes humains.

L’épilogue de « Contagion » (2011) (bande-annonce), film inspiré par l’infection à virus Nipah, montre le lien entre l’exploitation des écosystèmes par les sociétés humaines et la survenue d’une épidémie :


« La pandémie mondiale de Covid-19 est la 6ème depuis la pandémie grippale de 1918. Les preuves scientifiques montrent que les pandémies deviennent plus fréquentes et plus meurtrières. Presque toutes les pandémies connues et 70 % des maladies émergentes trouvent leur origine dans des microbes transportés par des animaux. Mais l’émergence des pandémies est entièrement due aux activités humaines. Ces mêmes activités humaines qui sont à l’origine du changement climatique et de la perte de biodiversité sont également à l’origine du risque de pandémie à travers leurs impacts sur notre environnement.

Il s’agit notamment :

  1. Du changement d’utilisation des terres;
  2. De l’expansion et de l’intensification de l’agriculture;
  3. Du commerce, de la production et de la consommation non durables.

Cette exploitation non durable de l’environnement rapproche la faune sauvage, le bétail et les hommes... Et c’est la voie vers les pandémies. Le changement d’utilisation des terres est à lui seul responsable de plus de 30 % des nouvelles maladies depuis 1960. Et 3/4 de la surface terrestre est altérée de manière significative par les actions humaines. Le risque de pandémie peut être réduit en s’attaquant à bon nombre des mêmes facteurs que ceux de la perte de la biodiversité et du changement climatique... Pour un coût estimé à 100 fois inférieur à celui des conséquences économiques actuelles des pandémies. Les preuves scientifiques accablantes indiquent une conclusion très positive : mieux vaut prévenir que guérir (et c’est moins cher) ! »


Revue de web :

    Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...