Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchie

Le terme anarchie ne veut pas dire « bordel » mais plutôt liberté, autonomie et surtout autogestion.

Pour l’anecdote, savez-vous que les ancêtres des Black Blocs, les vandales qui saccagent les vitrines de nos centres-ville, sont à l’origine de la fête du premier mai ?

Premier mai 1886, Chicago, une manifestation a lieu pour revendiquer la journée de travail de huit heures, elle est violemment réprimée par la police. Les jours suivants, les protestations continuent. Le 2 mai, les policiers tuent six manifestants. Les anarchistes appellent à la grève générale pour protester contre cette violence. Le 4, à la fin d’un meeting, une bombe explose, un policier est tué puis treize personnes dont six policiers dans les échauffourées qui suivent.

Huit anarchistes sont arrêtés puis jugés ; extrait de la plaidoirie du procureur : « Nous savons que ces huit hommes ne sont pas plus coupables que les milliers qui les suivaient mais ils ont été choisis parce qu’ils sont les meneurs. Messieurs les jurés, faites d’eux un exemple, faites les pendre et vous sauverez notre institution et notre société. »

Cinq seront finalement condamnés à mort. En 1893, le gouverneur de l’État reconnaitra qu’ils étaient innocents et confirmera que l’instigateur des violences était le chef de la police de Chicago.

source : le documentaire « Ni Dieu Ni Maître », Massacre_de_Haymarket_Square et Histoire mondiale de l'anarchie de Gaetano Manfredonia.

Qui sont les anarchistes? Quelle conception de l'Etat? Sur quoi reposait cette société libre, égalitaire, fraternelle, à laquelle ils aspiraient? On en parle avec Tancrède Ramonet, fondateur de la société de production Temps Noir et réalisateur du documentaire Ni Dieu ni maître: Une histoire de l’anarchisme, et Irène Pereira, professeur de philosophie, membre du comité de rédaction de la revue anarchiste "Réfractions".





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