La Chine a transformé la région nord-ouest du Xinjiang en une vaste expérience de surveillance intérieure. Le Wall Street Journal est allé enquêter sur ce qu'est la vie quotidienne dans un endroit où chaque mouvement peut être surveillé à l'aide d'une technologie de pointe.Life Inside China’s Total Surveillance State
La lecture de l'article du Wall Street Journal [en] est soumise à un abonnement, Tristan Nitot énumère quelques dispositions marquantes des procédures sécuritaires :
La Chine, faut-il le rappeler, n’est pas une démocratie. Alors que ses compétences numériques s’améliorent, il est assez fascinant de voir comment elles sont utilisées pour le contrôle social. Dans la région autonome du Xinjiang, où le peuple Ouïghours secoue ses chaînes, la surveillance est la plus avancée au monde, et les partisans des droits de l’humain estiment que les technologies de surveillance sont testées ici avant qu’elles n’envahissent tout le pays. Chaque couteau vendu dispo d’un QR Code gravé au laser avec l’identifiant du propriétaire. Chaque véhicule commercial est doté d’un GPS communiquant avec les autorités, tout véhicule non-immatriculé dans la région est surveillé par la police via un système lecteur de plaque d’immatriculation. Tout véhicule entrant sur le territoire est pris en photo avec le visage du conducteur. Lors des contrôles dans la rue, très fréquents, une machine est connectée au smartphone de la personne contrôlée pour vérifier le contenu du téléphone. Du coup, la plupart des gens ont un 2eme téléphone, vide, pour sortir, là où les choses confidentielles sont sur celui qui reste à la maison. Lors d’arrestations, on enregistre la voix des individus pour pouvoir la reconnaître dans le futur. En deux ans, les dépenses de surveillance ont été multipliées par 40
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