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Vous n'avez rien à cacher, n'est-ce pas ?

Transcription de la vidéo  « Vous n'avez rien à cacher, n'est-ce pas ? » du collectif   « The Privacy Collective »

Il est facile de s’indigner en ligne. Mais vous ne vous énervez pas pour la violation de votre intimité [vie privée] en ligne, n’est-ce pas ? Vous la dévoilez en un clic, encore et encore. Peu importe, n’est-ce pas ? Vous n’avez rien à cacher, n’est-ce pas ? Mais c’est pourtant vraiment important, et voici pourquoi. Sur 98 % des sites que vous visitez, les entreprises technologiques ajoutent des logiciels de suivi à votre navigateur. Il surveille tout ce que vous faites, tous les articles que vous lisez, tous les boutons que vous cliquez, toutes les vidéos que vous regardez, peut-être même le fait que vous regardez cette vidéo en ce moment même. Vous ne vous êtes probablement pas rendu compte que vous aviez donné votre accord à tout cela. Il y a bien plus grave.

À chaque clic et à chaque pression [de vos doigts sur l’écran], ils vous comprennent mieux. Ils vous apprennent. Ils apprennent ce qui vous intéresse. Les actualités que vous lisez, les émissions que vous regardez. Ils apprennent ce que sont vos finances, combien d’argent vous gagnez, le montant de vos emprunts, combien vous pouvez acheter. Ils apprennent ce qui vous fait vibrer, rire, pleurer. Ils apprennent ce qui vous met en colère. Ces sociétés disent que vous avez accepté tout cela. Vous n’avez certainement pas accepté ce qui suit. Ces sociétés rassemblent toutes ces données pour créer une version numérique de vous-même. Avec l’accès à la version numérique de votre personne, les entreprises et les organisations politiques et toute autre personne prête à payer peuvent utiliser vos faiblesses pour manipuler non seulement les produits que vous achetez, mais aussi votre façon de penser, et même votre façon de voter sans que vous vous en rendiez compte. Chaque fois que vous ouvrez une page web, ces entreprises envoient vos données à des milliers d’annonceurs. C’est ce qu’on appelle les enchères en temps réel et cela se produit en quelques nanosecondes [milliardièmes de seconde], des milliards de fois chaque jour. Ils vous vendent au plus offrant comme un produit. Vous ne pouvez pas contrôler où et à qui ces sociétés vendent vos données. Vous n’avez pas donné votre accord. Cela viole un ensemble de règlements sur la protection des données appelé RGPD, conçu par le Royaume-Uni et l’Union européenne pour protéger notre droit fondamental à la vie privée. Mais ils continuent à le faire et en tirent des milliards. Ils pensent que vous ne le remarquerez pas et ils parient que vous vous en moquerez. Vous avez le droit de garder la version numérique de vous-même, privée, et vous devez être indemnisé pour l’utilisation de vos données personnelles.

Le Collectif pour la protection de la vie privée est un groupe d’universitaires et d’avocats spécialisés dans les droits de l’homme qui poursuivent en justice deux méga-entreprises. Nous tenons Salesforce et Oracle pour responsables de la collecte et de la vente abusive de quantités incommensurables de nos données personnelles. Il vous suffit de cliquer une seconde sur le bouton « Like » de notre site. Cela montre aux juges que vous vous souciez de la protection de la vie privée en ligne. Ensemble, nous pouvons mettre fin à cette pratique et vous obtenir une indemnisation. Pour en savoir plus et soutenir les demandes d’indemnisation, consultez https://theprivacycollective.eu

Nous intentons une action en justice contre deux sociétés de technologie pour les empêcher d’enfreindre la loi et pour obtenir une indemnisation pour la collecte et le partage illicites de vos données personnelles à des fins lucratives. Cliquez ci-après si vous pensez que la protection de la vie privée en ligne est importante et pour soutenir la demande : https://theprivacycollective.eu

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Navigateur : un navigateur web est un logiciel conçu pour consulter et afficher des sites web (Chrome, Internet Explorer, Edge, Firefox, Safari, etc.).

RGPD : règlement général pour la protection des données

Les principaux objectifs du RGPD sont d'accroître à la fois la protection des personnes concernées par un traitement de leurs données à caractère personnel et la responsabilisation des acteurs de ce traitement. Ces principes pourront être appliqués grâce à l'augmentation du pouvoir des autorités de contrôle. (wikipedia)

You've Got Nothing To Hide, Right? | The Privacy Collective from The Privacy Collective on Vimeo.

Le Collectif vie privée se consacre à la demande d'indemnisation pour l'utilisation abusive de vos données personnelles. Pour ce faire, nous engagerons une action collective en votre nom. Plus nous aurons de soutien, plus notre voix sera forte.

Chacun a le droit de naviguer sur le web sans être suivi. Votre historique de recherche ne doit pas être à vendre. Individuellement, vous n'avez aucun moyen de recours. L'union fait la force, et collectivement, nous pouvons vous obtenir ce qui vous est dû.

Interview d'Olivier Tesquet « Ces entreprises qui exploitent notre intimité » :


Pas convaincu ? Visionnez ce documentaire :

Violences policières : deux hauts fonctionnaires disent leurs vérités

Maintien de l’ordre : du terrain au politique

« On enfonce le coin de la démocratie et de la liberté d’expression. » Laurent Bigot

Présentation par Régis Portalez, polytechnicien et gilets jaunes :

« Le 2 octobre, une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” était organisée à l’initiative de X-Alternative, une association de polytechniciens formée à la suite des gilets jaunes. Elle a pu avoir lieu grâce à un partenariat avec le Dissident Bar, lieu d’expression des dissidents de tous pays, et avec Le Média TV, qui l’a filmée. Et la restitue ici. Deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.

L'eau

 

L’eau de Wade Davis

extraits de l’introduction au livre de photographies « Water » d’Edward Burtinsky (2013), source : Le partage

 
Wade Davis est ethnobotaniste, anthropologue et explorateur résident  du National Geographic.
passages en gras de shortman

Entrecoupés de vidéos de Bruno Parmentier, ancien directeur de l'école supérieure d'agronomie d'Angers

 

« Il n'y a pas beaucoup d'eau "utile" sur terre (ni salée, ni gelée et accessible) et elle est très mal répartie. Plus de la moitié se situe dans quelques pays comme le Brésil, la Russie ou le Canada, tandis que plus de 80 pays en manquent gravement. Or cette eau sert principalement à manger car il faut énormément d'eau pour produire de la nourriture (1 tonne d'eau pour chaque kilo de céréales !). Et on va avoir beaucoup de mal à augmenter les surfaces irriguées. Au final, aura-t-on tout simplement assez d'eau pour manger ? »

 

Aura-t-on de l'eau pour manger ? [vidéo, 14'], Bruno Parmentier, 22 déc 2019

Aujourd’hui plus que jamais, alors que la population humaine a doublé en seulement une génération pour atteindre le chiffre de sept milliards, l’eau douce est universellement reconnue comme une ressource limitée. Si l’on vidait tous les lacs et tous les océans, toutes les mers intérieures et les gisements aquifères, en supposant qu’on y ajoute les neiges de nos montagnes et les glaces de l’Antarctique, nous obtiendrons 1,4 milliard de km3 d’eau. Malheureusement, la plus grande quantité aurait un taux de salinité trop élevé pour être potable, et sur les 2,5 % d’eau douce restants, plus des deux tiers sont, au moins pour le moment, prisonniers des glaces pu bien piégés entre les pores des roches sédimentaires. Nous ne pouvons trouver l’eau dont nous avons besoin, l’eau qui a le goût de la vie, que dans nos lacs et nos rivières, lesquels ne correspondent ensemble qu’à 0,25 % de l’eau douce de la planète. Si toute l’eau présente sur Terre pouvait être contenue dans un récipient de cinq litres, la quantité potable remplirait à peine une cuillère à café.

Coroweb du 11 mai 2020

Quels modèles épidémiologiques pour la sortie du confinement ? [audio], France culture, 11 mai 2020

"En cette première journée de déconfinement, Nicolas Martin s'intéresse aux modèles de propagation du virus."

  • les mesures de confinement ont eu un effet notable sur le ralentissement de la propagation du virus, avec, je vous le rappelle selon, l'Institut Pasteur, une réduction de 84% du taux de reproduction virale, c'est à dire le nombre de personnes qui sont contaminées par un seul malade, le faisant passer de 3,3 à 0,5, soit en dessous du seuil épidémique, puisqu'il est entendu que quand un malade en contamine moins d'un autre, statistiquement l'épidémie finit par s'éteindre.
  • D'où la question cruciale des conséquences de la levée du confinement sur la circulation du virus
  • mécaniquement, avec la reprise même limitée de l'activité, les contaminations vont repartir à la hausse. Tout l'enjeu est d'éviter qu'elle ne reparte trop fort ou trop vite, et que nous soyons confrontés à cette seconde vague, dont tout le monde parle mais dont il faut préciser qu'elle n'est apparue à l'heure actuelle dans aucun pays
  • plusieurs chercheurs en lien avec l'APHP ont donc travaillé sur un modèle informatique, qui inclut un très grand nombre de paramètres
  • qu'ils font varier pour estimer les conséquences d'un certain nombre de choix, et comment ils influent sur la courbe épidémique et la saturation des lits de réanimation.
  • il s'agit de modèles, donc avec une certaine marge d'erreur et qu'il reste plusieurs inconnues
  • La première conclusion de ce modèle, c'est que si la distanciation sociale et le port du masque obligatoire permettent de facto un ralentissement de la progression de l'épidémie, ils ne seraient pas efficaces à eux seuls pour prévenir une saturation des services de réanimation et une deuxième poussée épidémique et avec donc, à la clé, la nécessité d'en passer par une nouvelle période de confinement.
    Selon les projections, avec ces seules mesures, le niveau de contamination atteindrait un pic entre les mois d'août et octobre. Néanmoins, la mortalité reste fortement diminuée, de plus de 60% par rapport à l'absence totale de mesures.
  • L'autre enseignement de ce modèle, c'est qu'il faudrait protéger en priorité les personnes âgées et vulnérables.

Covid-19 Revue de web du Mercredi 18 Mars


extraits (25 minutes) d'une vidéoconférence entre un épidémiologiste de l’hôpital Bichât à Paris et des chefs de service réanimation tenue le mercredi 11 mars 2020

"Le document vidéo que nous diffusons est exceptionnel par la vérité qui y transparaît sur l’état de l’épidémie, des recherches et des moyens de la combattre. La diffusion la plus large possible de ce document nous a semblé souhaitable car l’échange entre ces spécialistes est très éclairante. Elle confirme la grande incertitude et les tensions du monde médical quant à l’avenir de la pandémie, l’inquiétude des personnels soignants, les risques pris par les équipes ayant à faire face à l’afflux de malades."


Pour les articles ci-dessous ce sont des extraits copié-collés.
  • Test every suspected #COVID19 case.

    If they test positive, isolate them & find out who they have been in close contact with up to 2 days before they developed symptoms & test those people too"-@DrTedros #coronavirus
    — World Health Organization
  • De fait, la France est aujourd’hui très loin de ce dépistage massif. Ce qui tient autant à une stratégie revendiquée qu’à une tension croissante sur les capacités de dépistage. «Face à l’afflux de malades, on doit faire des choix. Même au niveau des personnels soignants, nous ne pouvons tester tout le monde. Nous testons les cas les plus graves, qui sont pris en charge et hospitalisés», explique ainsi un médecin dans un grand hôpital parisien. Priorité est donné depuis plus d’une semaine aux seuls malades présentant des symptômes de maladies respiratoires sévères. Les personnes présentant des symptômes bénins se voient, elles, prescrire sans dépistage un retour à leur domicile et le seul respect des consignes de confinement.
  • En théorie, cette limitation des tests aux seuls patients graves devait s’opérer en phase 3 (qui n’a été annoncée officiellement que samedi). Dans les faits, elle a été anticipée, sinon précipitée, dans plusieurs hôpitaux, face à la croissance exponentielle des cas dans certaines régions, et au sous-dimensionnement des capacités de dépistage.
  • Ainsi, dès le 10 mars, Marc Noizet, chef des urgences de l’hôpital Emile-Muller de Mulhouse, avait annoncé : «nous ne prélevons plus tous les patients qui présentent une suspicion de coronavirus. L’établissement n’est plus en capacité de prélever que ceux qui présentent des critères de sévérité.» Même chose à Paris, donc, plusieurs jours avant le passage au stade 3. Un état de fait assumé par les autorités. « Il faut bien comprendre que les tests sont utiles pour comprendre où circule le virus. Ils deviennent moins indispensables dans les zones de circulation active où c’est la prise en charge sanitaire qui devient centrale », justifie le gouvernement sur le site d’information consacré au Covid-19
  • Alexandre Bleibtreu, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière le confirmait, la semaine dernière : «On n’a pas les capacités, ni humaines, ni au niveau des laboratoires, pour tester à la fois les nouveaux cas et les guéris. On délaisse le suivi. C’est un choix pragmatique. Ça ne veut pas dire que les gens ne guérissent pas.» Le constat est le même à Bichat : «la décision de renvoyer des patients chez eux se fait sur l’amélioration symptomatique», expliquait le professeur Jean-Christophe Lucet.
  • le dernier bulletin épidémiologique publié le 10 mars faisait état de plus de 2 350 tests réalisés ce jour. Soit trois fois plus que sept jours avant (interrogée par CheckNews sur des chiffres plus récents, la direction générale de la Santé ne nous a pas répondu). Mais on était encore très loin des volumes de tests pratiqués quotidiennement dans d’autres pays, comme en Italie (où cela n’a pas suffi à endiguer l’épidémie) ou surtout en Corée, qui a fait le choix d’un dépistage très massif (plus de 260 000 tests depuis janvier, soit probablement plus de dix fois les données françaises) dès le début de l’épidémie. 
  • Un décret du ministère de la Santé, toujours selon les Echos, autorise depuis lundi les laboratoires de ville à réaliser ce test.
    Signe que la France va essayer de virer de bord pour essayer de se conformer à la recommandation de l’OMS? L’appel solennel de l’organisation mondiale à multiplier les tests interroge en tout cas la parcimonieuse stratégie hexagonale. Qui est déjà critiquée, y compris par certains médecins français. Dans l’après-midi de lundi, Didier Raoult, infectiologue à la tête de l’Institut Méditerranée Infection, s’est livré à un comparatif sévère des pratiques selon les pays. Se félicitant d’avoir, sur le site marseillais, effectué 8000 tests PCR, l’infectiologue a ensuite taclé tous azimuts : «On a pris une stratégie qui n’est pas la stratégie du reste du monde technologique. Qui est très basse. Qui est de très peu tester. Depuis le début, pour de multiples raisons, et notamment l’idée que cela devait se faire dans des centres de référence, alors que c’est un test PCR banal que tout le monde est capable de faire. C’est pas la technique. Pas la capacité de diagnostic. C’est un choix stratégique, qui n’est pas le choix de la plupart des nations, en particulier des Coréens qui avec les chinois ont réussi à maîtriser l’épidémie, en faisant ça : dépistage, traitement. »



      • 6 633 cas
        C'est le nombre de cas confirmés du Covid-19, le soir du lundi 16 mars, moment où Emmanuel Macron a annoncé que le pays passait à l'étape du confinement. Mais ce chiffre est en dessous de l'impact réel de la maladie : comme l'expliquent nos confrères de France 3, un cas est uniquement considéré comme "confirmé" lorsqu'un dépistage a été mené et est revenu positif. Or, en phase épidémique, les tests ne sont plus systématiques. Et la France est aujourd’hui très loin du dépistage massif demandé par l'OMS, explique ce mardi CheckNews. De plus, beaucoup de personnes infectées ne présentent pas ou peu de symptômes, et ne sont donc jamais détectées.
      • 1 malade sur 5 hospitalisé
        Si la plupart du temps, les symptômes du Covid-19 sont bénins, ou du moins gérables en restant à son domicile, certains patients peuvent souffrir de complications. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne malade sur cinq doit être hospitalisée.  
      • Les connaissances scientifiques manquent encore pour savoir avec précision les facteurs aggravant la maladie. Mais l'étude la plus complète à ce jour, menée par le Centre de contrôle des maladies chinois (CCDC), montre que les patients les plus à risque sont les plus âgés. Des complications peuvent aussi toucher les personnes déjà atteintes d'autres maladies (hypertension artérielle, problèmes pulmonaires, cancer, diabète...).
      • 3,9% de décès parmi les malades
        C'est le pourcentage de patients décédés dans le monde : selon les chiffres du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, on compte 6 507 morts sur 167 414  cas confirmés.
        Mais là encore, il faut prendre en compte le fait que beaucoup de malades ne sont pas comptabilisés dans le nombre de cas confirmés, faute de dépistage.
        Une personne infectée contamine 2 à 2,5 personnes
        Le taux de contagiosité de la maladie était estimé le 6 mars entre 2 et 2,5, selon l'Organisation mondiale de la santé. Dans la pratique, cela signifie qu'une personne infectée va rendre malade un peu plus de deux personnes autour d'elle. Ce chiffre est "plus élevé que pour la grippe" (pour laquelle le taux de contagiosité se situe autour de 1), précise l'organisme.
        Jusqu'à 14 jours d'incubation
        Le délai d'incubation du coronavirus est de manière générale de 3 à 5 jours. Toutefois, il peut parfois s'étendre jusqu'à 14 jours. Or, le porteur du virus est contagieux avant même l'apparition des premiers symptômes : voilà pourquoi l'exécutif annonce que le confinement devrait durer au moins deux semaines avant de constater une évolution des chiffres de la maladie.
      • Toujours contagieux 20 jours après les premiers symptômes
        Nouveau signe de la virulence du Covid-19 : selon une étude publiée dans la revue The Lancet, réalisée dans les hôpitaux de Wuhan, les patients guéris restent contagieux. Dans la pratique, leur organisme peut continuer à rejeter des particules virales (aussi nommées excrétions) contagieuses plusieurs jours après leur guérison. Sur les 191 cas testés par les chercheurs, la durée médiane de ces excrétions était de 20 jours. L'un des patients était même encore contagieux 37 jours après l'apparition de la maladie.

        "Repères | Comment se transmet le coronavirus ? Combien de temps peut-il survivre hors du corps humain ? Sa période d'incubation ? Quels gestes adopter ? Point sur ce que l'on sait exactement du virus alors que le Premier ministre a annoncé la fermeture de tous les lieux publics "non indispensables". "
        • Comment se transmet le virus ?
          Le coronavirus est un virus dit respiratoire : il vit au niveau de la sphère nasale et de la gorge. Le virus n'est pas contenu dans la salive elle-même, mais dans des secrétions venues des sinus ou du larynx : il va alors se mélanger à la salive, et se transmettre, sous forme de micro-gouttelettes, quand un malade tousse ou éternue.
        • Les gouttelettes infectées ne se propagent pas au-delà d'un mètre en moyenne selon les experts, et le virus ne flotte pas dans l'air : voilà pourquoi les autorités sanitaires estiment que le port du masque chirurgical (à la fois par le malade et par la personne en face d'elle) peut aider à limiter sa propagation. 
        • Combien de temps le virus peut-il survivre en extérieur ?
          Hors du corps humain, le virus reste infectieux pendant quelques heures. Sur une surface dite inerte, comme une paillasse en inox par exemple, il persiste entre 4 et 6 heures. Mais la durée de survie du coronavirus peut varier selon de nombreux paramètres : matériau, température, humidité... De manière générale, plus il fait frais et humide, plus le virus a des chances de survivre.
          Si l'on touche une surface infectée et qu'on porte ensuite sa main à la bouche, il est possible d'attraper la maladie. C'est pourquoi le corps médical insiste sur les gestes-barrières à adopter.
        • Pour les personnes se trouvant ou revenant d’une zone où circule le virus :
          • Surveillez votre température 2 fois par jour
          • Surveillez l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…)
        • Quelle est la période d'incubation de la maladie ?
          Le Covid-19 peut se transmettre avant l'apparition des premiers symptômes, et des personnes asymptomatiques peuvent également transmettre la maladie. L'école de santé publique de l'université américaine Johns Hopkins, à Baltimore, a publié une étude, cette semaine, qui porte sur 181 cas de malades chinois (en anglais) : leurs symptômes se sont déclarés en moyenne au cinquième jour de la maladie. Selon cette même étude, la quasi-totalité des patients qui contracteront des symptômes les auront au plus tard au onzième jour.
          En revanche, dans 1,01% des cas, les chercheurs ont noté que des symptômes pouvaient encore se déclencher après quatorze jours : ces malades pourraient être contagieux après leur période de quarantaine.
        • "Cette maladie peut commencer par des symptômes assez banals", explique dans La Méthode scientifique, sur notre antenne, la médecin infectiologue Anne-Claude Crémieux, professeure en à l'hôpital Saint-Louis, à Paris : "qui sont une douleur pharingée [un mal de gorge souvent accompagné de douleurs lors de la déglutition], puis de la toux. Et qui peuvent ensuite, à la fin de la première semaine en général, donner une infection pulmonaire avec de la fièvre."
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        Technopouvoir : dépolitiser pour mieux régner, Diana Filippova [revue de web]

        Qu'est ce que le technopouvoir ? Diana Filippova sur TV5Monde :

        « Les technologies ne sont pas seulement des techniques mais également des méthodes de gouvernement des hommes qui sont récupérer par les sources du pouvoir politique, du pouvoir économique et du pouvoir symbolique pour orienter nos conduites. »

        Jancovici : l'UE et le principe des vases communiquants

         ou les inconvénients de la libre circulation des capitaux et des individus

        "Lors d'une conférence à la Société Française de Physique (SFP), Jean-Marc Jancovici explique qu'il est tout à fait normal que les Français s'appauvrissent dans l'Union Européenne. Il le démontre en utilisant une analogie physique sur la différence de potentiel." source
        Jancovici : "Si vous voulez vraiment l’Europe, il faut accepter de donner la moitié de vos revenus aux Roumains.

          Une nation multiple et divisée [revue de web]

          maj le 5 janv. 2020

          L'archipel français naissance d'une nation multiple et divisée de Jérôme Fourquet, édition du Seuil, 7 Mars 2019.

          Présentation de l'éditeur :

          "L'auteur souligne la fragmentation sociale actuelle de la France, montrant combien s'est affaibli le socle commun des références et des valeurs dans le pays. Entre sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, instauration d'une société multiculturelle, un bouleversement anthropologique est à l’œuvre."

          "En quelques décennies, tout a changé. La France, à l'heure des gilets jaunes, n'a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l'analyste s'essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c'est un archipel d'îles s'ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur.
          C'est que le socle de la France d'autrefois, sa matrice catho-républicaine, s'est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d'abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l'incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l'animalité (le veganisme en donne la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l'effacement progressif de l'ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d'« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d'un réduit catholique, instauration d'une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l'illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms).

          À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l'agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l'élection présidentielle de 2017 et les suites que l'on sait...

          Avec de nombreuses cartes, tableaux et graphiques originaux réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe."
          L'auteur, Jérôme Fourquet, né le 8 février 1973 au Mans, est un politologue français. Il est directeur du département « opinion et stratégies d’entreprise » de l'institut de sondages IFOP depuis 2011. Ses travaux portent notamment sur le Front national et, plus largement, sur les comportements et attitudes politiques en lien avec les religions, l’immigration ou les questions d’identité. Il est également expert en géographie électorale.

          Le Futur du travail à l'ère de L'intelligence artificielle

          Extraits de la transcription d’une enquête documentaire « l'ère de l’intelligence artificielle » (YouTube) de Frontline PBS, traduits automatiquement par DeppL et légèrement améliorés.
          Les passages en gras sont de mon fait.

          Les personnes interviewées:
          • Kai-Fu Lee, informaticien en IA, homme d’affaires et auteur
          • Jerry Kaplan, informaticien et entrepreneur
          • Carl Frey, économiste et historien de l’économie
          • Mike Hicks, économiste
          • Harry Cripps, salarié dans l’automobile, président local d’un syndicat dans le Michigan




          Kai-Fu Lee:

          Les géants de l’IA (intelligence artificielle) veulent brosser un tableau plus réjouissant parce qu’ils sont heureux de faire de l’argent, alors je pense qu’ils préfèrent ne pas parler du côté négatif.
          Je crois qu’environ 50 % des emplois seront plus ou moins menacés par l’IA au cours des 15 prochaines années environ.
          (…)

          Journaliste de la CNBC:

          Vous avez un point de vue différent de beaucoup d’autres, à savoir que l’IA ne va pas supprimer les emplois des ouvriers aussi rapidement, mais qu’elle va en fait réduire les emplois de bureau.

          Les capitalistes de la surveillance à l’ère de l’intelligence artificielle

          Extraits de la transcription d’une enquête documentaire « l’ère de l’intelligence artificielle » (YouTube) de Frontline PBS, traduits automatiquement par DeppL et légèrement améliorés.

          Les passages en gras de mon fait.

          Les personnes interviewées:

          Kai-Fu Lee, informaticien en IA, homme d’affaires et auteur
          Pedro Domingos, chercheur en apprentissage machine
          Shoshana Zuboff, universitaire et femme de lettres américaine.
          Alastair MacTaggart, président fondateur de « Californians for Consumer Privacy »
          Éric Schmidt, ex-président exécutif d’Alphabet inc. la holding qui chapeaute Google
          Roger McNamee, homme d’affaires américain. Il a été un des premiers actionnaires de Facebook.
          Amy Webb, prospectiviste, directrice et fondatrice du « Future Today Institute »
          Kate Crawford, chercheuse australienne, professeur à l’Université de New York et chercheuse à Microsoft, cofondatrice de l’« AI Now Institute », connue pour ses travaux sur les effets sociaux du numérique, et notamment du big data et de l’intelligence artificielle
          Yoshua Bengio, chercheur québécois spécialiste en intelligence artificielle, pionnier de l’apprentissage profond



          Kai-Fu Lee:

          L’IA est vraiment l’outil ultime de création de richesses.
          Pensez à l’énorme quantité de données que Facebook possède sur les préférences des utilisateurs et à la façon dont ils peuvent très intelligemment cibler une publicité dont vous pourriez acheter le produit et obtenir une part beaucoup plus importante qu’une petite entreprise ne pourrait le faire. Pareil avec Google ; pareil avec Amazon. L’intelligence artificielle (IA) est donc un ensemble d’outils qui vous aident à maximiser une fonction objective, et cette fonction objective au départ sera simplement de « faire plus d’argent ».
          (…)

          Zapping ultime

          Mr Mondialisation avec l'autorisation de Zap Télé, a regardé et trié une année entière de zapping (2017-2018) pour en tirer une histoire du monde moderne...



          Pourquoi l'Europe de l'Ouest a prospéré?

          Dans cette série de quatre vidéos, Edouard Cottin-Euziol, maitre de conférence en science économique, résume les thèses de deux livres d'histoire globale qui expliquent l'essor de la civilisation européenne occidentale. Selon Jared Diamond et David Cosandey, les causes seraient d'ordre géographique, biologique, technologique et politique.



          PS: Abonnez-vous à la chaîne d' Edouard, il a un sacré talent de synthèse et de vulgarisation.

          Castaner : "Je ne connais aucun policier qui ai attaqué des gilets jaunes"



          « La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l’esclavage. L'ignorance, c'est la force. », Georges Orwell, 1984.

          Violences policières et gilets jaunes, ARTE Journal, 12 jan 2019
          "Depuis deux mois les manifestations des gilets jaunes se succèdent chaque samedi. Des affrontements parfois violents ont lieu, provoquant des blessés dans les rangs de la police, mais aussi du côté des manifestants. Amnesty International a dénoncé la recrudescence de violences policières et de blessés graves dus à l'emploi d'armes comme les flash-balls de dernière génération. La police des polices a ouvert 78 enquêtes pour des violences policières."
          David Dufresne : "La police s’est enfermée dans une logique d’escalade et d'affrontement", Nouvelobs, 11 janv 2019

          L'atténuation du réchauffement climatique nécessite une économie de rationnement

          Atténuation du réchauffement climatique, que faire ? En une phrase, il s'agit de faire vœu de pauvreté.

          Un cabinet de conseil, B&L Évolution, a évalué les mesures à prendre au niveau national pour respecter une trajectoire de réchauffement climatique à 1,5°C maximum. Attachez vos ceintures !

          Constat

          • 2018 : un français émet en moyenne 10,5 T de CO2 par an (émissions importées prises en compte
          • 2030 : 45% d'émissions de CO2 en moins par rapport à 2010 (6,6 T sur le territoire) soit 3,7 T de CO2 par an
          • 2050 : zéro émission de CO2

          Logements

          • interdiction de construction de nouvelles maisons individuelles, sauf habitats légers
          • 30 m2 par personne maximum en habitat collectif neufs
          • 2025 : température moyenne des logements réduite de 2°C soit 17°C
          • 2025 : « couvre-feu thermique » coupure de tous les « chauffages carbonés » entre 22 h et 6 h
          • 2026 : interdiction du chauffage au fioul
          • électricité : prix progressif par tranche de consommation en ayant l'objectif de décourager les consommations au delà de 3 à 4 KwH par jour et par personne, nécessitant de la part de chacun, un arbitrage sur ses choix de consommation finale.

          Transports

          • 2020 : interdiction de vendre des véhicules utilitaires légers thermiques neufs pour un usage particulier, réduction du kilométrage de 5% par an pour un usage particulier (2% pour un usage professionnel)
          • 2020 : suppression des vols hors Europe non justifié (tourisme), distribution de 500 000 vols par an via une loterie nationale
          • 2022 : interdiction de vendre des véhicules utilitaires légers thermiques neufs 
          • 2022 : suppression des vols nationaux qui disposent d'une alternative par la route ou le train en moins de 4 heures
          • 2024 : interdiction des véhicules thermiques en ville
          • 2025 : généralisation du télétravail 2 jours par semaine pour les salariés habitants à plus de 10 km de leur lieu de travail
          • horaires fixes de travail pour simplifier le covoiturage et les transports en commun
          • autorisation de 2 vols A/R long courrier pour les jeunes de 18 à 30 ans
          • 2030 : avoir mis en service 50% de trains supplémentaires type TER (desserte locale)
          • Interdiction de commercialiser un véhicule léger dont la consommation est supérieure à 4 l / 100 km en 2020 ; 3l/100 km en 2023 et 2l/100 km en 2027. 
          • limiter la vitesse sur autoroute à 110 km/h pour les véhicules légers, à 80 km/h pour les poids lourds
          • à terme tous les voitures doivent être électriques et réservées aux professionnels
          • utilisation du transport par voie ferrée et maritime pour les marchandises à la place des poids lourds

          Alimentation

          • 2019 : consommation de 90 kg de viande par personne et par an
          • 2030 : consommation de 25 kg de viande par personne et par an soit environ 500g par semaine et par personne
          • permis de construire obligeant les parcelles potagères
          • quotas d'importation sur les produits alimentaires (ex : café, chocolat, fruits exotiques)
          • interdiction du labour profond
          • interdiction progressives des produits transformés
          • tous les jardins doivent devenir productifs
          • 2030 : nombre d'agriculteurs multipliés par deux, de parcelles bio multipliées par 5

          Communication

          • construction d’un unique réseau 5 G au lieu d’infrastructures redondantes construites par les différents opérateurs
          • 2030 : division par 3 des flux vidéo sur Internet
          • interdiction de la publicité en ligne

          Habillement

          • 2019 : un Français consomme 10 kg de vêtements neufs par an en moyenne
          • 2022 : limitation à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne

          Consommation

          • normalisation de la location de biens
          • limiter la taille des téléviseurs à 40 pouces

          Épilogue

          Je vous rassure, tout cela n'arrivera pas et nous “grillerons” doucement tous ensemble, en comptant les cadavres de la biodiversité qui s'effondre.

          Cela n'arrivera pas parce que nos émissions ne représentent que 2% des émissions mondiales, faire ce genre de choses uniquement au niveau national ne changerait rien au problème global.

          Cela n'arrivera pas car avant de respecter des lois humaines nous respectons des lois physiques. Ainsi un système qui diminue sa dissipation d'énergie est soumis/dominés aux/par les systèmes qui en dissipent plus que lui. Dit autrement de manière lapidaire, lancer le mouvement, montrer la voie, aussi noble que cela soit, serait mourir avant les autres, avant la fin.

          Ecouté ce matin, les propos de Barbara Stiegler sur les injonctions paradoxales de la gouvernance qui font écho :
          “Ils nous disent : pour trouver un travail vous devez être mobile et prendre votre voiture pour faire 50 km s'il le faut et au même moment ils déclarent : il faut que vous cessiez de prendre votre voiture parce que c'est polluant”







          Sources :

          Sans Lendemain, documentaire d'animation [vidéo]


          Sans lendemain” est un film d'animation traitant de l'épuisement des ressources, de l'énergie, de la croissance et de l'effondrement. C'est une introduction aux dilemmes énergétiques auxquels le monde du XXIe siècle est confronté

          Il faut noter que la plupart des gens n'ont pas compris l'objet du film, qui n'était pas le pic pétrolier ou énergétique en soi, mais une attaque contre la croissance économique exponentielle. Le titre a également fait peur au spectateurs, qui ont supposé qu'il signifie “ nous sommes condamnés ”. Ce n'est pas le message du film ; la réalité est suffisamment difficile pour que les gens imaginent qu'elle soit encore pire."
          Le documentaire dont la conception a débuté en 2005, est sorti en 2012. C'est principalement la réalisation de Dermot O' Connor, il lui a demandé trois années complètes de travail. Bien que les données chiffrées soient déjà dépassées et qu'il laisse un sentiment lugubre, le film est un bon point d'entrée à destination des jeunes sur ces sujets. Si vous pratiquez la langue de Shakespeare, je vous conseille la version originale dont la voix féminine est plus agréable et dynamique.


          Drones tueurs autonomes [vidéo, sous-titres en français]

          "Peut-être que le film dystopique le plus cauchemardesque de 2017 n'est pas venu d'Hollywood. Des opposants aux armes autonomes, dirigés par un professeur d'université, ont réalisé ce court métrage. Il s'agit d'une vidéo de sept minutes, une collaboration entre Stuart Russell, professeur à l'Université de Californie-Berkeley, et le Future of Life Institute, qui montre un avenir dans lequel des drones autonomes de la taille d'une main utilisent la technologie de reconnaissance faciale et des explosifs embarqués pour commettre des massacres intraçables.
          Le film est la dernière tentative des chercheurs pour obtenir un soutien en faveur d'une interdiction mondiale des systèmes d'armes autonomes, qui tuent sans contrôle humain significatif (traduction DeepL)."
          Ban lethal autonomous weapons


          "Notre expérience avec Tchernobyl suggère qu'il peut être imprudent de prétendre qu'une technologie puissante n'entraîne aucun risque. Il peut également être imprudent de prétendre qu'une technologie puissante ne se réalisera jamais. Le 11 septembre 1933, Lord Rutherford, peut-être le physicien nucléaire le plus éminent du monde [de l'époque], décrivit la perspective d'extraire l'énergie des atomes comme n'étant rien d'autre qu'une absurdité. Moins de 24 heures plus tard, Leo Szilard inventa la réaction en chaîne nucléaire induite par les neutrons, suivie quelques années plus tard de la conception détaillée des réacteurs nucléaires et des armes atomiques. Il vaut mieux anticiper l'ingéniosité humaine que de la sous-estimer, mieux vaut reconnaître les risques que de les nier. (...) Le risque [de l'intelligence artificielle] découle de l'imprévisibilité et de l'irréversibilité potentielle à déployer un processus d'optimisation plus intelligent que les humains qui en ont spécifié les objectifs."
          Allan Dafoe and Stuart Russell (Nov 9, 2016). Yes, We Are Worried About the Existential Risk of Artificial Intelligence

          Effondrement et transition, une série télé en projet

          "2025. L'économie mondiale ralentit de façon critique, les pays se disputent des ressources de plus en plus rares, les inégalités ont atteint un paroxysme historique, la biocapacité de la planète diminue rapidement. Aux États-Unis, de nombreux produits et services naguère tenus pour acquis sont devenus inabordables pour la plupart des gens. Les dérèglements du climat entraînent des désastres environnementaux de plus en plus coûteux, des terres arables et des écosystèmes sauvages uniques sont irrémédiablement détruits, les aquifères s’assèchent, les prix du pétrole et de l'énergie grimpent en flèche, les services publics de nombreuses villes n’assurent plus leurs fonctions, les gens manifestent aux quatre coins du pays, la violence monte, les projets de surveillance gouvernementaux se multiplient, les puissants développent des ruses pour préserver leurs privilèges. De graves crises géopolitiques éclatent. La menace terroriste, les tensions interethniques et les conflits entre cultes se multiplient et électrisent les médias, les politiciens sont impuissants, un arrêt des activités gouvernementales fédérales semble imminent. Mais dans la tourmente, malgré les nombreux signaux perceptibles, la plupart des gens ne saisissent pas le fond du problème. L'accumulation de crises multifactorielles masque les causes primaires, la désignation de boucs émissaires détourne l'attention et les débats publics échouent à aborder les questions les plus fondamentales concernant l'insoutenabilité intrinsèque de la société en tant que système complexe."



          Envie d'en savoir plus ou de soutenir le projet

          Chine, la surveillance d'Etat dans la province du Xinjiang [vidéo en anglais]

          La Chine a transformé la région nord-ouest du Xinjiang en une vaste expérience de surveillance intérieure. Le Wall Street Journal est allé enquêter sur ce qu'est la vie quotidienne dans un endroit où chaque mouvement peut être surveillé à l'aide d'une technologie de pointe.
          Life Inside China’s Total Surveillance State

          La lecture de l'article du Wall Street Journal [en] est soumise à un abonnement, Tristan Nitot énumère quelques dispositions marquantes des procédures sécuritaires :
          La Chine, faut-il le rappeler, n’est pas une démocratie. Alors que ses compétences numériques s’améliorent, il est assez fascinant de voir comment elles sont utilisées pour le contrôle social. Dans la région autonome du Xinjiang, où le peuple Ouïghours secoue ses chaînes, la surveillance est la plus avancée au monde, et les partisans des droits de l’humain estiment que les technologies de surveillance sont testées ici avant qu’elles n’envahissent tout le pays. Chaque couteau vendu dispo d’un QR Code gravé au laser avec l’identifiant du propriétaire. Chaque véhicule commercial est doté d’un GPS communiquant avec les autorités, tout véhicule non-immatriculé dans la région est surveillé par la police via un système lecteur de plaque d’immatriculation. Tout véhicule entrant sur le territoire est pris en photo avec le visage du conducteur. Lors des contrôles dans la rue, très fréquents, une machine est connectée au smartphone de la personne contrôlée pour vérifier le contenu du téléphone. Du coup, la plupart des gens ont un 2eme téléphone, vide, pour sortir, là où les choses confidentielles sont sur celui qui reste à la maison. Lors d’arrestations, on enregistre la voix des individus pour pouvoir la reconnaître dans le futur. En deux ans, les dépenses de surveillance ont été multipliées par 40
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