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Avoir 20 ans du temps de Napoléon,le pic pétrolier, faire autrement que toujours plus, partager le pain, la crise juste un début, Attali, Manu Chao, Abd Al Malik, Michel Vaujour 27 ans de prison et toujours la Chine.
Avoir 20 ans du temps de Napoléon,le pic pétrolier, faire autrement que toujours plus, partager le pain, la crise juste un début, Attali, Manu Chao, Abd Al Malik, Michel Vaujour 27 ans de prison et toujours la Chine.
Un point complet sur la consommation, la production et les prévisions avec les hypothèses optimiste et pessimiste suivant les différents acteurs du secteur. mars 2010. INCONTOURNABLE!
L’aggravation brutale de la crise systémique globale va ainsi être caractérisée par une accélération et/ou un renforcement de cinq tendances négatives fondamentales :
. l’explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d’Etats
. la collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité
. l’inéluctable remontée des taux d’intérêts
. la multiplication des sujets de tension internationale
. l’insécurité sociale croissante.
DETOURS
Attali ne dit pas que des bêtises, ses vœux pour l'année 2010: 1 N'attendez rien des autres 2. Donnez leur ce qu'ils ont besoin....
Manu Chao dialogue avec son prof de philo de terminale. Cool...
Je ne connais pas bien Abd Al Malik et n'aime pas vraiment sa musique mais j'ai beaucoup de respect pour l'homme. J'ai eu quelques occasions de l'écouter à la télé: il cherche à rapprocher, créer des liens et montrer ce qui est commun entre nous. Regardez la vidéo!
". La République fait la concordance des différences. Le rôle du politique est central c'est lui qui va faire en sorte que l'on puisse vivre ensemble.9 Classes moyennes en Afrique
. La religion est de l'ordre de l'intime et ne se met pas en opposition avec l'espace que crée la République.
. Aujourd'hui lorsque l'on parle d'Islam on parle de tout sauf d'Islam, on parle de géopolitique, d'identité. Ben Laden, par exemple, c'est de la politique, de la géopolitique c'est meurtrier, ce n'est pas l'Islam."
Certains font le pari que ce siècle est et, sera celui de l'Afrique. Photos, audios sur les classes moyennes en Afrique.
Fabienne Godet a réalisé un documentaire sur Michel Vaujour. 27 ans en prison dont 17 en quartier haute sécurité, il a été libéré en 2003. Il est devenu un sage. "Vous enfermez dans quelque chose vous coupe du présent". Posez-vous, écoutez et prenez...
CHINE
Le softpower chinois
CITATIONS:
Si vous aviez eu 20 ans, il y a 200 ans… En 1809 un quart d’entre vous ne seraient déjà plus là, morts bébés ou enfants, de n’importe quelle maladie qu’on ne savait pas soigner.Si vous aviez eu 20 ans, il y a 150 ans… En 1859 la révolution industrielle produisait tous ses effets pervers. Les 3/4 d’entre vous, dont beaucoup ne sachant ni lire, ni écrire, seraient au travail depuis l’enfance pendant plus de 12h par jour. Mais puisque l’école n’était pas encore obligatoire, la majorité travaillerait toujours en usine sans aucune protection sociale quant aux garçons, ils pouvaient espérer changer les
choses puisqu’à présent, ils avaient le droit de vote, mais à leur majorité, à 25 ans.
Si vous aviez eu 20 ans il y a 50 ans… En 1959 vous seriez né alors qu’Hitler mettait en place la terreur.La moitié d’entre vous serait au travail depuis l’âge de 14 ou 16 ans.
Si vous aviez eu 20 ans, il y a 30 ans …En 1979 enfants du « baby-boom », vous auriez pu choisir vos études. La liberté sexuelle était apparue. Mais les parents restaient
sévères et on ne faisait pas ce qu’on voulait ! Vous auriez trouvé du travail, mais pas tous et pas tout de suite, parce que la 2ème crise pétrolière démarrait.
Doit-on donc se dire qu’aujourd’hui est bien plus facile qu’hier ? Que parents et grands-parents ont dû affronter des difficultés bien plus grandes que ce que nous connaissons en 2009 ? Alors, devons-nous avoir peur ?
Pour LEAP/E2020(*), l’effet des milliers de milliards dépensés par les Etats pour « traverser la crise » aura fait long feu. Ces sommes immenses auront permis de ralentir pendant quelques mois l’évolution de la crise systémique globale ; mais, comme anticipé , cette stratégie n’aura servi in fine qu’à entraîner définitivement les Etats dans la crise générée par les institutions financières.
L’aggravation brutale de la crise systémique globale va ainsi être caractérisée par une accélération et/ou un renforcement de cinq tendances négatives fondamentales :
. l’explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d’Etats. la collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité
. l’inéluctable remontée des taux d’intérêts
. la multiplication des sujets de tension internationale
. l’insécurité sociale croissante.
Et dans ce communiqué public, nous avons choisi d’analyser le « cas grec », d’une part, parce qu’il nous paraît emblématique de ce que nous réserve l’année 2010 ; et, d’autre part, car il illustre parfaitement l’évolution de l’information sur la crise mondiale dans le sens d’une « communication de guerre » entre blocs et intérêts de plus en plus conflictuels. En clair, c’est un « must » pour parvenir à déchiffrer l’information mondiale des mois et années à venir qui va être un vecteur croissant d’opérations de manipulation.
Venons-en maintenant au « cas grec » qui agite les médias et les experts depuis quelques semaines.
C’est l’arbre utilisé pour cacher à la fois une forêt bien plus dangereuse de dettes souveraines (celles de Washington et Londres), et le début de rechute de l’économie mondiale, Etats-Unis en-tête .
3. Les dirigeants et les médias anglo-saxons utilisent la situation (comme l’année dernière avec le soi-disant tsunami bancaire venu d’Europe de l’Est qui allait emporter la zone Euro)pour masquer l’évolution catastrophique de leurs économies et de leurs dettes publiques, et pour tenter d’affaiblir l’attractivité de la zone Euro à un moment où USA et Royaume-Uni ont un mal croissant à attirer les capitaux dont ils ont un besoin urgent.
4. Les dirigeants de la zone Euro sont actuellement ravis de voir l’Euro baisser à 1,35 par rapport au Dollar. Ils savent très bien que ce n’est pas durable puisque le problème tendanciel est l’effondrement de la valeur du Dollar (et de la Livre sterling), mais ils apprécient ce « ballon d’oxygène » pour les exportateurs.
5. Les spéculateurs (hedge-funds et autres) et les banques largement engagés en Grèce ont un intérêt conjoint à essayer de provoquer un soutien financier rapide de l’Eurozone à la Grèce car, si jamais les Européens refusent de se ruer sur le chéquier (à la manière scandaleuse d’un tandem Paulson-Geithner avec AIG et l’ensemble de Wall Street en 2008/2009), les agences de notation leur auront involontairement joué un sale tour. En effet, la dégradation des notes de la Grèce plonge ce petit monde dans les affres de pertes financières importantes si, pour les banques, la valeur de leurs prêts à la Grèce se trouve diminuée d’autant ou si leurs paris contre l’Euro ne fonctionnent pas à terme .
Or, dans cette phase de la crise systémique globale, le rôle du « méchant » est en général tenu par les grands banques d’investissement de Wall Street, et plus particulièrement par leur chef de file, Goldman Sachs. Et le « cas grec » n’échappe pas à la norme puisqu’il apparaît que la banque d’affaire new-yorkaise a été directement impliquée dans le tour de passe-passe budgétaire qui a permis à la Grèce de se qualifier pour entrer dans l’Euro alors que ses déficits budgétaires réels auraient dû la disqualifier. Et oui ! C’est Goldman Sachs qui, en 2002, a mis sur pieds un de ces montages financiers astucieux dont elle a le secret et qui, de manière presque systématique désormais, se retournent quelques années plus tard contre le client lui-même. Mais, qu’importe du moment que GS (Goldman Sachs) a pu accroître son profit !
Dans le cas grec, ce que la banque d’affaire a proposé était très simple : monter un prêt invisible du point de vue budgétaire (accord Swap qui permettait de réduire fictivement l’ampleur du déficit public grec) .La responsabilité des dirigeants grecs de l’époque est bien entendu totalement engagée et ils devraient, selon LEAP/E2020, être soumis à des enquêtes politiques et judiciaires grecques comme européennes pour avoir trompé l’UE et leurs propres citoyens dans le cadre d’un processus historique majeur, la création de la monnaie unique européenne.
Mais, soyons très explicite, la responsabilité de la banque d’affaire new-yorkaise (pour complicité) l’est tout autant, surtout quand on sait que le vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs à l’époque était un certain Mario Draghi ,actuel président de la Banque Centrale d’Italie et actuel candidat à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne .
Etant donnée l’importance prise par GS dans les affaires financières mondiales ces dernières années, rien de ce que cette banque fait ne devrait laisser indifférents les gouvernements et les législateurs. C’est d’ailleurs Paul Volcker, l’actuel patron des conseillers économiques de Barack Obama, qui est devenu l’un des censeurs les plus stricts des activités de Goldman Sachs .Or, comme nous avions déjà eu l’occasion de l’écrire au moment de l’élection de l’actuel président américain, c’est la seule personne dans son entourage qui possède une expérience et une aptitude à prendre les mesures difficiles et qui, en l’occurrence, sait de quoi, ou plutôt de qui, il parle
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