Deuxième extrait de la conférence de Jérôme Creel, qui explique maintenant pourquoi l’austérité a plongé les pays périphériques dans la récession.
Ce postulat s’est révélé faux.
L’effet multiplicateur est renforcé par une activité économique anémique, des taux d’intérêt maintenus à zéro par les banques centrales et une synchronisation des politiques entre pays.
Restrictions budgétaires
Une restriction budgétaire publique c’est la diminution des dépenses et /ou l’augmentation des recettes fiscales. L’objectif est la diminution des déficits qui aura pour conséquence un besoin d’endettement diminué, et donc un moindre recours aux marchés financiers avec au final une baisse des taux d’intérêt sur la dette publique. Pour que cela fonctionne cela suppose que les diminutions de budget public n’ai pas d’influence négative sur la croissance économique. C’est faire l’hypothèse qu’il n’y aura pas de hausse du chômage conséquente et donc pas d’augmentation des dépenses sociales; c’est faire l’hypothèse qu’il n’y aura pas moins d’activité économique et donc des recettes fiscales inchangées. C’est sur cette base que la troïka (BCE, FMI et commission européenne) a imposé aux états membres des contractions budgétaires.Ce postulat s’est révélé faux.
L’effet multiplicateur: l’impact de la politique budgétaire sur la croissance économique
L’expérience montre qu’une variation des dépenses publiques a un impact sur le taux de croissance économique. Réduire les dépenses publics, diminue l’activité du secteur privé. Cela entraîne donc, plus de chômage et moins de recette fiscales. Même si, dans un premier temps, vous diminuez votre déficit, la conséquence est une hausse des dépenses sociales et une baisse des recettes. Au final le déficit n’a pas bougé ou pire a augmenté.L’effet multiplicateur est renforcé par une activité économique anémique, des taux d’intérêt maintenus à zéro par les banques centrales et une synchronisation des politiques entre pays.
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