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Vite lu, vite vu du Dimanche 26 déc 2021

Au sommaire

  • Costa Rica
  • En 1970, l'écologie c'était farfelu. Et aujourd'hui ?
  • Économie politique
  • Grande-Bretagne : La flambée sans précédent du prix du gaz menace de provoquer une crise nationale, avertissent les fournisseurs
  • La reddition de l'Allemagne en matière d'énergie
  •  Électricité : aux heures de pointe, allez-y mollo !
  • Agriculture française, dépendance au pétrole et au gaz naturel, aberration de la mondialisation et du capitalisme
  • Ruptures, documentaire
  • Bourse, le gagnant rafle tout (The winner takes all)

Eco & co [revue de web, semaine 15]

Sommaire

  • Les secrets cachés du néolibéralisme
  • La mondialisation : des rapports de force intra et inter-étatiques
  • Pourquoi moins d'impôts et des salaires plus faibles ? Parce que le capital est surabondant et rapporte de moins en moins
  • Finance : la religion moderne ou le commerce de fausses promesses
  • Court terme vs. long terme : deux pôles inconciliables dans le monde de l'entreprise
  • « On voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité » (Robert Solow, 1987)
 

Vite vu, décembre 2020

 

Rapport sur les écarts d'émissions, UNEP, 9 déc 2020

 Lecture du graphique de droite :

  • Le 1% des plus riches en terme de revenu produit 15% des émissions de carbone.
  • Les 10% des plus riches en terme de revenu produisent 48% des émissions de carbone.
  • Les 40% suivant produisent 44% des émissions de carbone.
  • Le 50% restant (les moins riches) produisent 7% des émissions de carbone. 

 

Attaques et décès dus au terrorisme par région, 2002-2019, Le Grand Continent


Afrique du Nord Moyen-Orient 96 000 morts vs Europe 2 500 décès.

Gaël Giraud: Les marchés financiers face au changement climatique [entretien vidéo]

Voilà ce que déclare Jean-Claude Werrebrouck, professeur retraité de sciences économiques spécialiste  du développement, de l’économie pétrolière et de management public à propos de l'entretien que je vous propose :
« Une vidéo brillantissime pour comprendre l'essentiel. Nous invitons à réfléchir sur l'interview de Gaël Giraud, chef économiste à l'Agence française de développement. Nous avons là en 90 minutes l'essentiel de ce qu'il faut comprendre pour l'avenir de l'humanité. »
Gaël Giraud explique ce que pensent, ce que font ou pas et ce que devraient faire, selon lui, les marchés financiers pour lutter contre le changement climatique. Gaël Giraud est merveilleusement didactique et synthétique. Malgré tout, le profane devra mettre en pause la vidéo, réécouter des passages pour intégrer un minimum d'éléments sur le fonctionnement des marchés financiers.

A l'origine, la finance est le métier qui consiste à évaluer les risques liés aux opérations économiques, à l'activité d'entreprendre. Ce sont des paris sur le futur, incertains par définition, d'où le terme spéculation: "je suppose que, j'imagine que, je fais le pari de...". C'est un métier nécessaire au développement des sociétés humaines.


Ce que propose GG est sûrement ce qu'il faudrait faire, en tout cas c'est le moins pire de "ce qui est proposé par le système". Cependant, un fait n'est pas assez explicité tout au long de l'interview bien que GG en soit parfaitement conscient, ses travaux le prouvent. Des investissements dits verts et des politiques climatiques volontaristes, s'ils permettraient d'adoucir la pente de la courbe des émissions de gaz à effet de serre ne garantissent en rien le fait que les émissions diminuent. Les faire baisser est une question de physique: il faut diminuer l'activité économique, rentrer en décroissance, s'appauvrir (en terme monétaire s'entend), inverser le développement économique des sociétés humaines.

Je  doute que les sociétés humaines s'engagent sur cette voie... Par ailleurs, dans ce nexus, l'amélioration de l'efficacité énergétique est utile mais pas suffisante et la question démographique se pose également...


C'est quoi les marchés financiers? En 10 minutes.

Présentation des marchés financiers, leur fonctionnement, les risques et la probabilité d’une crise financière, en 10 minutes.

Gilles Sanfilippo, Enseignant-chercheur en finance

Source : Crise financière : à quand la prochaine ?, Café Sciences et Citoyens de l'agglomération de Grenoble, 5 Nov 2019


Quelques notes augmentées sur l'extrait :

  • Les marchés au comptant : le règlement des produits financiers s’effectue immédiatement à l’échange. À l’origine, les actions et les obligations servent à financer les activités économiques, les actions sont des parts de propriété d’entreprise, les obligations sont un équivalent de prêt bancaire que tout intervenant sur les marchés peut acquérir.
  • Les marchés de produits dérivés : le paiement des instruments financiers se fait à une date ultérieure, l’objectif premier est de protéger les intervenants d’un risque futur (un peu comme une assurance), les instruments de ces marchés sont liés à d’autres actifs dits actifs sous-jacents (blé, pétrole, actions, etc.).
  • Le marché actions, c’est à peu près 80 mille milliards de dollars de capitalisation (80 000 000 000 000).
  • La taille du marché obligataire est d’environ 100 mille milliards de dollars.
  • Les marchés des dérivés sont estimés à 1,2 million de milliards de dollars (1 200 000 000 000 000).
  • Les marchés de dérivés peuvent être soit réglementés — les titres sont côtés publiquement — soit de gré à gré (OTC, over the counter) dans ce cas l’évaluation des titres est laissée à l’appréciation des acteurs qui passent contrat.
  • Comment est valorisée une action ?
    On établit des prévisions sur les résultats futurs d’une entreprise que l’on compare à la rentabilité (le taux) que l’on souhaite exiger en fonction du risque estimé de cette entreprise. Plus l’écart entre des prévisions optimistes sur les résultats futurs et un taux exigé faible, est grand ; plus le prix de l’action de l’entreprise en question va augmenter.
    Aujourd’hui, globalement, les entreprises ont des résultats d’exercice positifs (elles font des bénéfices) et elles se financent (prêts bancaires, obligations) à des taux d’intérêt très faibles. Donc, la rentabilité que les intervenants exigent d’elles est, elle aussi, faible et par conséquence les prix des actions sont au plus haut.
  • Aujourd’hui, il y a de moins en moins d’entreprises qui cherchent à se financer sur le marché boursier. A contrario, le financement privé (private equity) explose : en trois ans, il a été multiplié par trois. C'est l'évolution que surveille G. Sanfilippo et qui le questionne…
Source: Visual Capitalist via Liliane Held-Khawam






Le financement de la transition énergétique [vidéo 1h30]

Alain Grandjean économiste et coassocié avec Jean-Marc Jancovici du cabinet Carbone 4 qui conseille les entreprises dans leur stratégie bas carbone  présente les enjeux du financement de la transition énergétique. Grandjean et Pascal Canfin furent  responsable de la mission « Mobiliser les financements pour le climat » au premier semestre 2015.

Diaporama

La finance globale est-elle sous contrôle ? audio 55'

Intérêt de l'émission:
  • Un rappel de certains problèmes des marchés financiers et du système bancaire.
  • Un point sur l'avancement des régulations mises en place pour y faire face.
  • Un cours didactique qui satisfera ceux qui n'y connaissent rien ou pas assez.

La finance criminelle, vidéos

Voici une série de vidéo pour faire suite au documentaire Inside Job :
  • Un discours de James K. Galbraith lors d'une conférence des économistes atterrés 13'
  • Une interview de de Jean Fraçois Gayraud à l'occasion de la publication de son livre La grande fraude  8'
  • La chronique de Paul Jorion "le temps qu'il fait" du 28 janvier dernier 11'
  • L'interview récente d' Eileen  Foster, ex vice-présidente responsable des enquêtes sur les fraudes chez Countrywide, la plus grosses société de crédits hypothécaires aux États-Unis en 2007, dans laquelle Jorion a travaillé. 14'

Audio : Les désequilibres économiques mondiaux

 Géopolitique le débat, sur RFI :

Cette émission est intéressante car elle passe en revue, quoique succinctement, la plupart des raisons qui ont amené l'économie mondiale là où elle est  :

-L'abandon du change fixe entre le dollar et l'or et entre la plupart des grandes monnaies sauf le Yuan.
-La liberté de mouvements des capitaux et la déréglementation des marchés financiers qui ont permi le développement des anciens pays du tiers monde et la désindustrialisation des pays avancés.
-Les énormes déséquilibres des balances des paiements courants (la comptabilité de tout ce qui rentre et sort d'un pays (biens, services, capitaux, revenus)).
-L'énorme création monétaire qui s'en est suivi (les dettes privées et publiques).

Les invités :

- Georges Corm, économiste et historien, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier a pour titre « Le Nouveau Gouvernement du Monde. Idélogies, structures et contrepouvoirs » Ed. La Découverte 2010.
- Jean-Michel Quatrepoint, journaliste. Auteur de « Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale » François Bourin éditeur.


1ère partie :

         

 
2ème partie :
   
         

source


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

La crise pour les nuls sur France Inter

 
Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, l'observatoire français des conjectures économiques et instigateur du manifeste des économistes atterrés se prête au jeu de la vulgarisation sur France Inter :
première partie
deuxième partie


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Comment sortir les états de l'emprise des marchés financiers (extraits)

Comment sortir les états de l'emprise des marchés financiers | Thomas Coutrot et Pierre Khalfa, respectivement co-présidents d'ATTAC et de la Fondation COPERNIC.

Ce sont les gouvernements qui ont fait ce choix, ce sont eux qui ont permis aux marchés de développer leur capacité de nuisance. En France, une réforme de la Banque de France, votée en 1973 sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, ministre des finances de Georges Pompidou, interdit au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc plus financer par de la création monétaire les déficits publics. Le gouvernement français est dès lors obligé de faire appel aux marchés financiers, c’est-à-dire à des banques privées, et ce, aux taux d’intérêt de marché. Il s’agit d’un acte fondateur, et destructeur, car il inaugure la mainmise des marchés financiers sur les États. Cette disposition allait être intégralement reprise lors de la création de la Banque centrale européenne (BCE), puis dans tous les traités européens. On a donc abouti à une situation hallucinante. Les États ne peuvent pas être financés par la BCE ; mais celle-ci peut par contre refinancer les banques privées à de très faibles taux. Ces dernières prêtent ensuite aux États à des taux nettement supérieurs, voire carrément usuraires. L’Union européenne se place volontairement sous l’emprise des marchés financiers.[...]
Cette emprise allait être d’autant plus grande qu’une contre-révolution fiscale s’est déployée depuis plus d’un quart de siècle. Son fil directeur a été de baisser par de multiples moyens les impôts payés par les ménages les plus riches et par les entreprises, en particulier les plus grandes. L’impôt sur le revenu est devenu de moins en moins progressif avec la diminution du nombre de tranches et les baisses successives du taux marginal supérieur. L’impôt sur les sociétés, véritable peau de chagrin, pèse trois fois plus lourd sur les PME que sur le CAC 40. Résultat imparable, l’État s’est appauvri : ses recettes représentaient 15,1 % du PIB en 2009 contre 22,5 % en 1982. On trouve là une des raisons de l’accroissement régulier de la dette publique avant même la crise financière. Car contrairement à une antienne dont on nous rebat les oreilles, ce n’est pas l’explosion des dépenses publiques qui a creusé les déficits. Avant la crise, elles avaient même tendance à baisser : 55 % du PIB en 1993, 52 % en 2007. La crise, dont il faut rappeler qu’elle trouve son origine dans les délires de la finance, a évidemment gonflé la dette. Baisse des recettes fiscales dues à la récession, plan de relance pour éviter la dépression, et enfin sauvetage des banques, se sont combinés pour arriver à ce résultat.[...]
il faut acter que les plans d’austérité, au-delà même de leur caractère socialement inacceptable, sont inutiles. Et c’est tout le paradoxe de la situation. Les marchés veulent que les déficits publics soient réduits pour être sûrs que les États puissent payer la charge de la dette, mais ils s’inquiètent du fait que les mesures prises vitrifient l’activité économique. Face à ces injonctions contradictoires, il ne sert à rien de vouloir rassurer les marchés, puisque plus on les rassure, plus ils s’inquiètent. La seule solution est de sortir les États de leur emprise

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Fausse monnaie ? Vraies dettes ! | le doc du week-end

Un décryptage pédagogique et amusant pour comprendre, en plusieurs parties, les dessous de la crise bancaire et financière de 2008...
Première partie : l'explication de la création monétaire. (16')
Deuxième partie : l'explication de la financiarisation de l'économie. (19')
Troisième partie : l'endettement généralisé...(19')

Dernière partie : deux ou trois pistes de réflexion en guise de conclusion après ce décryptage pédagogique en 3 parties, amusant mais implacable, sur les dessous d'une crise qui date de 2008 et persiste aujourd'hui... (6')
avec Philippe Deruder, André-Jacques Holbecq (wiki monnaie et  les faux-monnayeurs ), Christian Gomez et François Morin.


La city, la finance en eaux troubles | le doc du week-end

550 banques, plus de la moitié des assureurs de la planète, plus de 10 000 milliards de dollars échangés chaque jour, dans un lieu de trois kilomètres carré. Voici le cœur de Londres au statut administratif et politique si particulier. Si le Royaume-Uni n'est plus la première puissance depuis longtemps, la city reste le centre du pouvoir financier mondial, du pouvoir tout court donc...

Un documentaire de  Matthieu Verboud 52 min.

Revue de web : France, Europe, démocratie, liquidités et solvabilité...

Pont-Saint-Martin (Loire-Atlantique, France)
France, Europe et Démocratie : les freins et les impasses

Nouvelles de la crise

Banques : monopole et collusion sur les marchés financiers

Image representing New York Times as depicted ...Image via CrunchBase
Une enquête ahurissante du New York Times révèle la collusion  des grandes banques sur les marchés financiers les plus lucratifs, ceux des produits dérivés.
Avant de lire les articles, voici quelques explications sur les produits dérivés, les dark pools et les chambres de compensation.

France, faillite de l'état ? Les points sur les I (2)

Malheureusement les marchés financiers "dirigent le monde". Les états font avec. Il pourrait en être autrement mais il faudrait des réformes pour le moins révolutionnaires et iconoclastes à l'opposé du discours qui suit. Pour l'instant, écoutons nos "amis" Charles Gave, grand libéral devant l'éternel qui a crée un fond en Asie, et Philippe Herlin enseignant-chercheur en finance. Pragmatiques et réalistes.
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