Quelque soit la forme et le contenu des données circulant sur Internet, elles sont traitées à égalité pendant "leurs voyages". C'est un des facteurs qui depuis la création d'Internet a permis de formidables innovations. Il garantit également la liberté d'expression essence de la démocratie.
Cette neutralité n'existe déjà plus quand vous utilisez un smart phone et les puissances commerciales d'Internet veulent casser ce principe.
La neutralité du Net est débattue au mois de Septembre à l'Assemblée Nationale.
Petit catalogue (propulsé par Diigo) d'articles (avec extraits) pour comprendre les enjeux et l'actualité de la neutralité d'Internet.
Cette neutralité n'existe déjà plus quand vous utilisez un smart phone et les puissances commerciales d'Internet veulent casser ce principe.
La neutralité du Net est débattue au mois de Septembre à l'Assemblée Nationale.
Petit catalogue (propulsé par Diigo) d'articles (avec extraits) pour comprendre les enjeux et l'actualité de la neutralité d'Internet.
Neutralité du réseau - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Net_neutralit%C3%A9
- La neutralité du Net ou la neutralité du réseau est un principe fondateur d'Internet qui exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau.
Tim Wu, professeur de droit à l'Université de Columbia à New York, a popularisé le concept de neutralité du Net dans un article paru en 2003 et intitulé Network Neutrality, Broadband Discrimination[1].Alors que les équipements techniques qui forment le réseau Internet rendent désormais possible une gestion discriminatoire du trafic, de vifs débats politiques ont lieu actuellement pour déterminer si ce principe doit être garanti par la législation.
Google et la neutralité du réseau - Les blogs du Diplo
http://blog.mondediplo.net/2010-08-09-Google-et-la-neutralite-du-reseau
La neutralité du réseau Internet vient de prendre un nouveau coup dans l’aile. On apprend en effet dans le New York Times du 4 août que Google et Verizon négocient pour que le transporteur Verizon puisse faire passer en priorité les services de Google, moyennant un arrangement financier entre les deux géants (Edward Wyatt, « Google and Verizon Near Deal on Web Pay Tiers », The New York Times, 4 août 2010). Essayons ici de mesurer l’impact d’une telle négociation, les tenants et les aboutissants, et l’éclairage que cela porte sur une évolution en cours de l’Internet : l’arrivée des vidéos web sur la télévision du salon.- Le neutralité du réseau découle du principe fondateur de l’Internet selon lequel chaque « paquet d’information », quels qu’en soient la source et le destinataire, est traité de façon égale par les nœuds du réseau, les routeurs. De ce principe découlent à la fois des risques pour l’équilibre global du réseau (les embouteillages de nos routes physiques deviennent la « congestion » de l’Internet) et des garanties pour les acteurs du réseau (lecteurs, serveurs et entreprises se lançant dans la sphère économique du numérique).
- Le protocole de l’Internet n’est certainement pas le plus rapide de tous les protocoles de télécommunication, mais il est le plus coopératif, le plus ouvert et le plus robuste, le plus extensible. C’est ce qui a permis son succès, et qui aujourd’hui encore est le meilleur gage de son évolution.
- Le protocole de l’Internet repousse « l’intelligence » (le traitement de l’information) dans les deux bouts de la communication : le serveur et le poste client. Ainsi, si un serveur décide d’inventer une nouvelle forme de codage de l’information (par exemple quand l’entreprise Real Networks a créé le premier protocole de streaming audio en 1995), il ne lui reste plus qu’à diffuser des outils de lecture (les players « RealAudio »), et il peut expérimenter, développer son produit et espérer acquérir une place au soleil dans la nouvelle économie numérique. Il n’a besoin de demander à personne l’autorisation : les réseaux doivent laisser passer ses données encodées, et seul le succès public vient arbitrer entre les divers services équivalents.
- C’est cette logique de support permanent et ouvert à l’innovation technique et sociale qui a fait de l’Internet ce nouveau système nerveux mondial que nous connaissons. C’est elle aussi qui a permis la mise en place de protocoles dits P2P, de pairs à pairs, pour favoriser la diffusion d’informations volumineuses.
La neutralité expliquée à mon chien.
http://www.mediapart.fr/club/edition/internet-et-si-affinites/article/190810/la-neutralite-expliquee-mon-chien
Pour approfondir suivez La Quadrature du NetLes intellectuels américains débattent de la neutralité du net | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/13/analyse/les-intellectuels-amricains-ragissent-laffaire-googleverizon-aux-menaces-sur-neutralit-du-net
- Selon Marvin Ammori, professeur de droit à l’université Lincoln du Nebraska ainsi qu’à Stanford : «Le gouvernement doit et peut faire respecter la neutralité du net. La concurrence et le maintien d’un vrai débat démocratique au XXIe siècle dépendent de la non discrimination des contenus, tout comme l’évolution du web vers le «Web 3.0» ou 4.0 […]
Discriminer les contenus sur internet portera un coup fatal à l’innovation et à l’évolution du web. Nous ne pouvons parler de nouvelles version (web 2.0 et 3.0) que parce que celui-ci évolue rapidement, et ce n’est pas dû au fait que des accords de priorité ont été passés avec les fournisseurs d’accès, mais aux choix que font les utilisateurs quant à ce qui leur convient le mieux sur internet»
Pour Lawrence Lessig, également professeur de droit (mais à Harvard), et cofondateur des Creative Commons : «Plus que tout le reste, le succès économique de l’internet est lié à son architecture. L’architecture de l’internet, et la concurrence qu’elle garantie, est la seule raison en jeu aujourd’hui dans la bataille autour de la neutralité des réseaux.»
- Tim Wu, professeur de droit à Colombia, spécialisé dans le copyright et les communication,
- L’industrie des télécommunication et de l’internet est dans la même catégorie que l’énergie, les transports et la finance : ils sont le système nerveux du commerce et de la liberté d’expression d’une nation. […] d’une façon subtile, ceux qui transportent l’information ont le pouvoir d’influencer des élections et même de censurer les paroles qui les dérangent. Je ne dis pas que ces entreprises comptent utiliser leur pouvoir pour faire le mal, mais ils en ont le pouvoir, et nous devons demander à ce qu’il soit exercé avec précaution.
Qu’il s’agisse de Web 3.0 ou 8.0 importe peu. La technologie peut être cool, mais le contrôle de l’information est une énorme source de pouvoir qui peut être abusif.»
- Edward Felten est professeur d’informatique à Princeton, il voit comme beaucoup dans la net neutrality l’avenir de l’innovation : «Le secret du succès de l’internet réside dans sa capacité à accueillir de nouveaux services. Google et Facebook ont été lancés par des étudiants, eBay par un type dans son appartement. Ces innovateurs n’ont pas eu besoin de supplier ou d’acheter la permission de faire cela à quiconque […] leurs contenus ont reçu le même traitement que les autres.
- La prochaine génération d’innovateurs, qui sont ceux qui ont le plus besoin de neutralité des réseaux, n’est pas à la table des négociations. Ils sont au travail dans des laboratoires ou des salles de classe, ils imaginent la prochaine killer app, et ils espèrent que l’internet leur sera aussi ouvert qu’il l’a été pour les fondateurs de Google.»
- Jonathan Zittrain est professeur de droit à Harvard et cofondateur du Berkman Center for Internet and Society,
- [Payer pour être prioritaire] pourrait faire émerger d’autres préoccupations, bien plus mortifères si les fournisseurs d’accès à internet se mettaient à choisir leurs interlocuteurs – un accord avec Google, un autre avec le New York Times, un troisième avec eBay, et rien du tout pour le magazine d’une startup.
Sur un médium où tant de géants sont les petits d’hier – eBay, Google, et même le web lui même – cela serait une plaisanterie que de geler le prochain cycle d’innovation de toutes parts en déployant un méandre de contrats et de péages impénétrables.»
- Gigi B. Sohn est le président et cofondateur de Public Knowledge, un advocacy group
- «Contrairement aux média de masse comme la télévision qui sont ‘top-down’ et ‘command and control’, l’internet vous met aux commandes, vous et moi. Pensez à l’entreprise qui vous amène la télévision : avez vous votre mot à dire sur ce qui est inclus dans l’abonnement de base et ce qui vient en supplément ? Pas vraiment.
Vous avez ce choix sur internet parce que les entreprises qui en contrôlent l’accès n’ont pas pu choisir elles-même les gagnants et les perdants.
Si vous regardez les contenus les plus populaires aujourd’hui – Twitter, Facebook, Youtube, Wikipedia – ces services ont été en mesure de trouver leur public et de croitre parce que leurs créateurs n’ont pas eu besoin d’en demander la permission à quiconque ou de payer un fournisseur d’accès à internet ou un cablo opérateur pour utiliser leurs tuyaux.»
- Brad Burnham est associé dans le fond Union Square Venture, et s’est joint à Fred Wilson pour prendre la parole sur la neutralité du net. Tous deux voient dans sa fin une menace pour les startups : «Google, Twitter et Foursquare ne sont que quelques une des milliers de startups qui ont réussi sur internet, précisément parce qu’il n’y a pas de gardien du temple et pas de péage. L’architecture de ce marché est la résultante de l’architecture de base d’internet.
Al Franken : “la neutralité du net est l’équivalent contemporain du droit à la liberté d’expression” | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/23/a-la-une/al-franken-neutralite-du-net-droit-liberte-expression/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29
Je pense que la neutralité du net est l’équivalent contemporain du droit à la liberté d’expression, à moins que ce ne soit la liberté de culte, mais je pensais encore il y a peu de temps que cet enjeux était réglé.
Aujourd’hui, on peut accéder à un blog aussi rapidement qu’au Wall Street Journal, et s’il est bon, il peut recevoir autant de trafic qu’un groupe de presse. Mais si de grosses entreprises peuvent payer pour un accès plus rapide et prioritaire à l’internet, le blog n’a plus aucune chance, et les grosses entreprises savent que quand elle paient pour l’accès, elle gagnent.
Elles veulent un traitement privilégié sur internet , à l’image du traitement privilégié qu’elle reçoivent ailleurs.
Comme beaucoup d’entre vous en ont entendu parler, il y a quelques semaines, Google et Verizon ont annoncé avoir développé une base législative destinée à protéger la neutralité du net. Ils ont écrit ce cadre afin qu’il ne s’applique pas au mobile. L’internet serait alors neutre à la maison, mais pas sur un réseau sans fil ou sur votre téléphone.
Google et Verizon ont également rédigé leur proposition de façon à permettre aux fournisseurs d’accès de commercialiser un internet à deux vitesses, y compris sur l’internet qui n’est pas mobile, ils ont laissé la porte grande ouverte pour ce qu’ils appellent des «services gérés», et veulent que le régulateur n’ai pas son mot à dire à ce sujet. Tout fournisseur d’accès pourrait décider d’ouvrir un voie express pour internet réservée à certains contenus et certaines applications, et si l’autorité de régulation y trouvaient quelque chose à dire, la seule marge de manœuvre accordée par Google et Verizon est de lui autoriser à publier un rapport.
Mais il existe un enjeu bien plus sérieux.
Si le gouvernement n’agit pas, les entreprise le feront. Et contrairement aux agences gouvernementales qui ont une responsabilité légale quant à la protection des consommateurs, la seule chose qui importe aux entreprises, la seule chose à laquelle elles sont légalement tenues, c’est leur bilan comptable. C’est leur raison d’être.
Nous ne pouvons laisser les entreprises écrire les règles qu’elles sont censées suivre.
Si nous laissons cela se faire, ces règles seront écrites uniquement pour protéger les entreprises. Mais protéger et faire de l’internet un espace ouvert ne concerne pas seulement la mise en place d’une législation assurant la neutralité du net, c’est aussi s’assurer que l’internet ne devienne pas la propriété d’une poignée d’entreprises.
C’est pourquoi je pense qu’empêcher la concentration des média est l’un des grands chapitres de la lutte pour un internet libre et ouvert, et c’est pourquoi je suis opposé à la fusion entre NBC, Comcast et Universal.
Parce que quand la même entreprise contrôle les contenus et les tuyaux qui nous amène les contenus, nous avons un problème.
Si cette fusion est autorisée, nous avons un problème.
Mais le problème ne se limite pas au droit à la concurrence, il s’étend à la liberté d’expression. Comme l’a dit Hugo Black, la liberté de publier est garantie par la constitution, mais la liberté de se réunir pour empêcher d’autres de le faire ne l’est pas.
Si Comcast est autorisé à fusionner avec NBC, il ne faudra pas longtemps avant que Verizon ou AT&T annoncent qu’il leur faudrait racheter Disney, ABC ou CBS-Viacom.
Et vous vous retrouverez avec une poignée d’entreprises contrôlant une vaste part des programmes et des services d’accès à internet, et elles auront leurs main sur toute l’information à laquelle nous aurons accès. C’est très dangereux. Toutes ces entreprises auront intérêt à ne pas trop se concurrencer, et cela aussi est extrêmement dangereux.Il y a internet et internet… pour les pauvres | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/23/a-la-une/internet-internet-les-pauvres/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29
Les populations les plus défavorisées sont, bien plus que les classes aisées, particulièrement portées sur l’utilisation de l’internet mobile, voir y accèdent exclusivement par ce biais.
Une source proche du gouvernement nous confirme que la situation est similaire en France,
La neutralité du net consiste, entre autre, à laisser à l’internaute le libre choix des contenus auquel il souhaite accéder, sans que les fournisseurs d’accès à internet n’en privilégient certains de quelque façon par rapport à d’autres, de quelque façon que ce soit.
Sur le mobile, cette neutralité du net semble dors et déjà condamnée.
Si le mobile devient à terme l’outil d’accès au savoir privilégié des populations pauvres, voir les connaissances et les informations qui y seront accessibles choisies et sélectionnées par des entreprises privées ne représente-t-il pas une menace grave pour le concept d’égalité ?Il y a internet et internet : Orange dévoile sa stratégie | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/25/a-la-une/internet-internet-orange-dvoile-sa-stratgie/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29Orange donne un aperçu de l’internet sans neutralité du net | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/26/a-la-une/orange-donne-aperu-de-linternet-sans-neutralit-du-net/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29
Il aura fallu moins d’un mois après la prise de contrôle de Deezer par Orange pour que ce dernier verrouille le marché de la musique en Stream français. Pour cela, il lui a suffit d’enfreindre la neutralité du net.
Les forfaits mobiles de Orange, comme tous les forfaits mobiles disponibles en France, ne proposent pas internet en illimité. En pratique, au delà d’une certaine quantité de données téléchargées, vous n’aurez accès au web que sous une forme très dégradée. Inutile d’esperer pouvoir écouter de la musique en Stream avec un mobile… Sauf avec Deezer, qui suite à son intégration à Orange, se voit attribuer des conditions spécifiques.
Deezer sera donc ‘hors forfait’, et réellement illimité, sur les formules premium commercialisées dès la rentrée par Orange.
Conséquences
Il est désormais impossible pour la moindre startup de s’aventurer sur le terrain de la musique en Stream. Avec un tel avantage, Orange crée une barrière à l’entrée qu’aucune startup ne pourra franchir. Qui pourrait être en mesure de proposer ainsi de passer outre les limitations imposées par les opérateurs internet sur leurs propres réseaux ?
Le marché de la musique est désormais exclusivement dans les mains des FAI… et d’Apple.
Voilà, c’est fait. La neutralité du net, qui n’a jamais vraiment été appliquée sur le mobile, produit ses premiers effets. Quelque soit les résultats d’une éventuelle négociation aboutissant sur une gestion collective des droits, promise par NKM, le marché de la musique est désormais verrouillé par les fournisseurs d’accès internet.
Il ne reste que l’offre ‘pirate’ pour mettre en avant des innovations, car une chose est sûre, c’en est fini de toute forme d’innovation – autre que marketing – du coté de l’offre légale.
Peut-on dès à présent considérer que les discussions à venir en septembre au parlement au sujet de la neutralité du net ne sont qu’une mascarade ?
Une société comme Orange aurait-elle pris le risque d’entamer depuis près d’un an une vaste campagne de publicité (il y a internet et internet par Orange) sans s’assurer auparavant d’une issue favorable à son égard de la future loi ?
L’annonce d’un forfait violant ouvertement la neutralité du net et verrouillant de facto l’innovation d’un secteur tout entier est soit un affront fait à la représentation nationale, lui signifiant de façon méprisante son impuissance face à la puissance de ses lobbies, soit le signe que tout est déjà écrit, et que les députés qui seront en charge de la loi n’ont, au final, pas leur mot à dire.
Si une telle insulte faite par une entreprise privée à la représentation nationale passe sans encombres, il y a fort à parier que le monde que les opérateurs nous préparent demain sera lui aussi totalement verrouillé.
Dailymotion, une autre startup sur laquelle pèse un fort soupçon de mainmise de l’Etat, devrait logiquement subir le même sort, ou plutôt bénéficier des mêmes privilèges.
Des forfaits mobiles pas vraiment illimités ‘sauf pour Dailymotion’ devraient suivre, laissant YouTube, Vimeo, et une multitudes d’autres acteurs ainsi que l’ensemble des WebTV sur une voie de garage.
Suivra, dans un futur plus éloigné, l’internet des objets, dont une large partie devrait voir leur accès à internet se faire au moyen de l’internet mobile. Lui aussi sera verrouillé, et là encore, inutile d’espérer voir poindre la moindre innovation dans un territoire sous le contrôle des fournisseurs d’accès.
Ce sont deux champs d’innovations majeures que l’on s’apprête à ainsi sacrifier, car pour ce qui est d’être en mesure de faire de l’innovation, les fournisseurs d’accès ont depuis longtemps fait preuve de leur incapacité à faire quoi que ce soit. Orange a ainsi lancé des alternatives à Flickr et Netvibes dont personne n’a retenu ne serait-ce que le nom.
Mais ce verrouillage de l’innovation et de l’information sur le mobile n’est qu’une étape. La seconde, dont le sort devrait également être réglé à partir de septembre à l’assemblée, est la préservation (ou pas) de la neutralité du net sur l’internet classique.
Si la neutralité du net venait à y disparaître, nous aurions en peu de temps un scénario similaire avec les abonnements ADSL et cable.
Augmentation fulgurante des forfaits réellement illimités, et apparition en lieu et place de forfaits limités en terme de quantité de données téléchargeable, disposant d’une multitude d’exceptions ‘hors forfait’. Deezer, Dailymotion, dans un premier temps, puis tôt ou tard, un groupement de source d’information ‘agréées’.
A terme, un contrôle quasi absolu sur l’internet et l’information.Le rapport gouvernemental sur le Neutralité du Net : une honte | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/13/a-la-une/rapport-gouvernemental-sur-neutralit-du-net-une-honteProposition de loi Socialiste sur la neutralité du net : premières analyses | ReadWriteWeb France
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/17/analyse/proposition-de-loi-socialiste-sur-neutralit-du-net-premires-analyses/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29
Sans neutralité du net, plus de possibilité pour de petits acteurs d’émerger, plus d’innovation, celle-ci devenant l’apanage des gros acteurs en place, dont la volonté, comme le souligne Christian Paul, est de transformer le net en « immense gallerie marchande » (ou gigantesque machine de propagande).
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