Economics criticism
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"We are experiencing deep economic problems and it is the fault of the economics discipline. Their macro theories suck. But, there is no mechanism forcing it to alter its models when they don’t appear to work. This is so because economists basically write for each other in a language only they understand and their jobs depend on impressing a limited number of journal editors and referees, not correcting real-world problems. The academic inbreeding that has resulted has led to dysfunctional theories and, despite the fact that there were economists who accurately forecast the Financial Crisis, because their work is incompatible with what is published in “good” journals it has been all but ignored. Economics is broken and there is no internal incentive to fix it."
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"Dean Baker’s latest book, “Rigged: How Globalization and the Rules of the Modern Economy Were Structured to Make the Rich Richer”"
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"À propos de : Philip Mirowski, Never Let a Serious Crisis Go to Waste. How Neoliberalism Survived the Financial Meltdown, Londres/New York, Verso, 2013. Comment se fait-il que le néolibéralisme soit sorti indemne, et même renforcé, de la crise économico-financière ouverte en 2007-2008 ? Comment expliquer que la situation profite davantage aux discours et porte-parole de droite qu’à ceux de gauche ? Et secondairement, comment est-il possible que les économistes orthodoxes dominants n’aient pas été discrédités une bonne fois pour toutes, comme il aurait été raisonnable de s’y attendre, continuant même à faire autorité avec un aplomb insensé ? Telle est l’énigme qui motive ce livre dédié aux « néolibéraux de tous les partis », en reversement parodique de la dédicace hayekienne de la Route de la servitude, adressée aux « socialistes de tous les partis ». Philip Mirowski, connu entre autres pour un livre d’épistémologie économique de facture plus classique[1], n’est certes pas le premier à soulever le paradoxe (il cite — et critique — par exemple un livre de Colin Crouch éloquemment intitulé The Strange Non-Death of Neoliberalism). Mais il le fait avec une vigueur particulièrement incisive."
- "Débutant par une énigme, l’ouvrage s’achève par sa résolution : tranchée, comme le reste du livre. Le récapitulatif final est présenté en six points, qu’on peut synthétiser ainsi :
- (1) à titre individuel, un phénomène de dissonance cognitive qui fonctionne par définition par auto-alimentation ;
- (2) à titre collectif, loin d’adopter une position défensive devant une crise qui en principe discréditait leurs vues, les économistes dominants ont au contraire redoublé d’efforts impérialistes dans le champ académique et plus largement intellectuel ;
- (3) la prégnance d’un néolibéralisme en quelque sorte culturel qui, profondément ancré socialement, a fourni de premiers cadres de perception et de compréhension erronés au début de la crise avant même la contre-offensive précédemment mentionnée ;
- (4) une « fabrique de l’ignorance à l’échelle industrielle » bien faite pour noyer le poisson, à coups de controverses stériles ou d’arguties semant la confusion et saturant l’espace public (il en va ainsi, explique l’auteur dans la dernière partie du livre, pour la crise économique comme pour la crise climatique, autre défi d’une vive actualité) ;
- (5) une sorte d’OPA néolibérale sur les mouvements de protestation eux-mêmes, qui opère à la fois par le haut et par le bas et désamorce une opposition sociale structurée et réellement porteuse d’alternatives politiques ;
- (6) enfin une stratégie de réponse à la crise opérant tous azimuts, du déni à court terme jusqu’aux efforts de transformation, cautionnés scientifiquement, de la logique même des rapports sociaux.
- On peut contester cette thèse, mais le livre de P. Mirowski a au moins le grand mérite d’en soutenir une, et avec la plus grande clarté. Et l’on n’a ici présenté que des grandes lignes d’un livre assez épais (près de 400 pages), qui contient de nombreux développements à caractère épistémologique et/ou politique sur divers aspects allant du rôle de la prédiction en économie jusqu’à la"
Monnaie
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- "On croit savoir ce qu’est la monnaie internationale, mais on ne la rencontre jamais. On ne peut utiliser que des monnaies nationales dans les échanges internationaux. En effet, toute monnaie est investie d’une souveraineté. Au niveau national la monnaie est unifiée par la souveraineté déléguée à la banque centrale par le souverain politique. Cette délégation légitime la forme supérieure de liquidité dans cet espace. La seule exception est l’euro qui est institué par un traité international en tant que monnaie unique dans l’espace des pays qui l’ont approuvé. Ce statut est vraiment unique, puisque la Banque centrale Européenne est une puissance publique qui ne réfère à aucun souverain politique."
- "Cependant le capitalisme ne respecte pas les frontières nationales. La logique du capitalisme est de se globaliser pour satisfaire sa finalité qui est l’expansion illimitée de la valeur exprimée en monnaie "
- "L’intégration du monde en ce siècle ne sera pas celle du tout marché, mais celle des biens publics et des biens réseaux transnationaux et globaux dont la production requiert des investissements colossaux de long terme. L’impulsion et la garantie des puissances publiques sera prépondérante dans cette nouvelle révolution industrielle. Il en est ainsi pour la révolution environnementale, le partage des ressources naturelles, le développement intégré urbain rural, la transformation des transports"
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"When a News Corp newspaper starts writing articles that reflect the insights provided by Modern Monetary Theory (MMT) you know that progress in the dissemination of those ideas is being made. Even if they don’t get things exactly right. The Dow Jones & Company (owned by News Corp) daily, the Wall Street Journal carried an article last week (October 31, 2016) – Message from the Gilt Market: U.K. Can Never Run Out of Pound – which leaves no room for doubt. The London-based journalist Jon Sindreu wrote that “Among facts that take a stubbornly long time to sink in, here’s one: Countries that borrow in their own currencies never have to default on their debt”."
- "The main thesis entertained in the Wall Street Articles is as follows:
- 1. The mainstream pundits thought the Brexit vote would see foreigners sell of British government bonds in large quantities. They didn’t. Exactly the opposite has happened.
- 2. What has actually happened? The exchange rate depreciation has a meant that “British assets have become automatically cheaper to foreigners”. So the adjustment has come from the currency conversion rather than the asset price.
- 3. Capital has not actually flowed out of Britain. All that has happened is that the pound has been “repriced”
- 4. Why? Because “Britain is a developed country with liquid financial markets that issues debt in its own currency. Unlike Greece or Spain, which could certainly run out of euros, the U.K. can always print more pounds” (a core MMT proposition).
- 5. The claims that the central bank is independent and therefore Britain is like Greece is false. The reality is that “the role of central banks has always been intimately tied to managing the government’s debt” (a core MMT proposition).
- 6. QE has meant that the Bank of England “now owns roughly a third of the £1.5 trillion gilt market”. No inflation or anything other bad things have happened as a result.
- 7. “Even in the eurozone, the European Central bank has shown it has the power to end bond selloffs” – a point I regularly make. The government is in charge not the bond markets (a core MMT proposition).
- 8. “Credit-rating agencies have warned for decades about Japan’s ever-growing debt pile, but its bonds continue to trade at record highs”. The credit-rating agencies are charlatans at best. They have no significant interest on the bond dynamics of currency-issuing governments such as Britain or Japan (a core MMT proposition).
- 9. “sovereign bonds are as safe as cash” as long as the government issues its own currency and only issues bonds in that currency (a core MMT proposition). "
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