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Grèce, une politique de voyou - Thug politics | vidéo 15’
Depuis que l’austérité s’abat durement sur la Grèce, le parti d’extrême-droite “Aube dorée” gagne en popularité et ressemble de plus en plus au parti national-socialiste d’Hitler. Ses dirigeants veulent en faire le Hezbollah Grec (un état dans l’état et une armée secrète).
Remercions ces messieurs de Bruxelles et le Conseil européen…
As austerity bites harder in Greece, the far right Golden Dawn party is gaining in popularity, and drawing increasing comparison with the Nazis.
Debtocracy | le doc du week-end
Debtocracy ou le gouvernement par la dette.
Instructif, beau et poignant.
Où vous découvrirez peut-être, que les gouvernements font défaut sur leur dette.
Où vous comprendrez la notion de dette illégitime.
Réalisateurs : Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou
74min
Instructif, beau et poignant.
Où vous découvrirez peut-être, que les gouvernements font défaut sur leur dette.
Où vous comprendrez la notion de dette illégitime.
Réalisateurs : Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou
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L'état grec n'a plus de sous ! sauf pour l'armée
Ces dernières années, la Grèce a acheté à la France et à l'Allemagne environ 4-5 milliards d'euros en armement: des frégates, des sous marins et des avions. Une des conditions du premier plan d'aide à la Grèce (mai 2010) était de continuer à payer ces équipements et à en acheter.
Le passage sur l'armement est vers 4'10'', le discours date d'avril-mai 2010.
Bon vous allez me dire en proportion de la dette total c'est peu, ah oui ?
Budget annuel de la défense : entre 3 et 5% du pib, 6 milliard d'euros par an ces dernières temps cf wikipedia.
population grecque 11 millions d'habitants et 156 000 militaires.
population allemande env 80 millions et 200 000 militaires.
lu ce jour (source):
Sur un thème similaire, ThyssenKrupp cherche à se distancier de sa coentreprise avec Ferrostaal - le bureau du procureur de Munich public a accusé Ferrostaal de payer des millions d'euros de pots de vin en Grèce relatifs à l'achat de sous-marins type 214.
Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/
Les enfants des émeutes | le doc du week-end
La crise grecque a commencé à l'automne 2008. Les premières manifestations ont été marquées par la mort par balle d'un adolescent de 15 ans.
Depuis trois ans la place du parlement à Athènes est régulièrement envahie.
Children of riots de Christos Georgiou donne la parole à la jeunesse de ce pays.
J'ai aimé deux beaux symboles d'un gouvernement du peuple par le peuple:
-Les Athéniens s'approprient un terrain initialement donné à la mairie pour qu'elle en fasse un parc (elle le transforma finalement en parking). Les citoyens cassent le béton, replantent des arbres puis l'endroit devient lieu de rencontres, de manifestations sur le mode de l'auto-organisation.
-La place Syntagma occupée, transformée et auto-gérée.
recherche Google "Syntagma" : 7000 vidéos
Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/
Michael Hudson: la démocratie est incompatible avec la récuperation des dettes
Extraits traduits de l'interview de Michael Hudson par Amy Goodman de Democracy Now jeudi 3 novembre.
Obama est ici pour représenter les intérêts des banques américaines. Et les Européens sont très en colère qu' il y a quelques semaines, Tim Geithner, le lobbyiste bancaire [le secrétaire d'état au trésor],est venu et a insisté pour que l'Europe n'efface pas les prêts bancaires de la Grèce, ne laisse pas la Grèce déprécier ses emprunts[...]
M. Geithner a expliqué aux Européens que les plus grands assureurs de la dette grecque sont les fonds du marché monétaire et les fonds spéculatifs américains. Il leur a expliqué que dans ce cas les hedge funds et les banques américaines perdraient de l'argent et que l'économie américaine planterai si l'Europe faisait concession à la Grèce d'abaisser la valeur des dettes jusqu'à sa capacité à rembourser. Ainsi, au lieu d'une dépréciation de la dette (haircut), les banques ont dit:" OK, nous seront d'accord avec ce que les Américains veulent, et nous allons demander une dépréciation volontaire de la part des banques sur la dette grecque qu'ils détiennent". Évidemment, les banques européennes qui ne font pas partie des échanges sur défaut de crédit ont été en désaccord avec cela. Alors les Américains exercent une pression immense sur l'Europe, en disant : "nous allons détruire votre économie, si vous ne coulez pas l'économie grecque".
[...]
Alors, vous avez entendu le lundi, M. Papandréou a déclaré: "Nous allons avoir un référendum sur l'opportunité de choisir ou non le plan d'austérité". Le principe est le même que ce qu'a déclaré le président de l'Islande plus tôt cette année: si vous plongez l'économie dans une décennie de dépression et forcez une grande partie de la population à quitter le pays pour trouver des emplois, la population doit pouvoir voter sur ce choix.
[...]
Hier, alors que M. Papandréou a rencontré Angela Merkel et Sarkozy en France, ils lui ont dit: "regardez, tous les sondages d'opinion montrent que les Grecs vont voter contre le référendum, nous allons donc penser à quelque chose de plus sympa. Préfèrent-ils plutôt être des êtres humains ou des singes? Que préféreraient-ils plutôt ?" et ils ont avancés une autre question: "Les Grecs veulent-ils faire partie de l'Europe ou non ?"
Un sondages rapport que 66% des Grecs veulent rester dans la zone euro. Ainsi, en essayant de reformuler la question afin d'obtenir un "oui", ils évitent de poser la question vraiment importante: Pensez-vous que, vous les Grecs, vous voulez une décennie de dépression et vous imposer l'austérité? Avez-vous voter pour vendre votre domaine public, vendre le réseau d'assainissement d'Athènes, vendre vos îles, vendre vos droits miniers dans la mer, vendre même le Parthénon . Voulez-vous faire cela pour que les banques françaises et les assureurs obligataires américains ne perdent pas d'argent?
[...]
Hier, la une du journal "Frankfurter Zeitung" [journal allemand] était «la démocratie c'est de la merde». La signification en était que le secteur financier dit en fait que la démocratie est incompatible avec la collecte des dettes et avec, lorsque les débiteurs ne peuvent pas payer, la saisie du domaine public et la privatisation d'un pays. Vous ne pouvez pas avoir une démocratie lorsque les dettes croissent au-delà de la capacité à payer et que le FMI impose l'austérité comme il le faisait dans les pays du tiers monde. Alors l'enjeu est de savoir si l'Europe, la Grèce et les autres pays vont être démocratiques ou si elles vont être dirigés par une oligarchie financière par le biais de la bureaucratie de l'Union Européenne, essentiellement la banque centrale européenne. Ceci est néo-libérale, anti-travailleurs, anti-gouvernemental et pour les poches des idéologues bancaires prédateurs.
[...]
Amy Goodman: Quel est la signification de la présence du président Obama, que signifie la réunion du G20, ce qui se passe en Grèce, pour les États-Unis ?
Michael Hudson: Il dit que l'Europe doit se couper la gorge afin de sauver les fonds spéculatifs et les banques américaines pour éviter à celles-ci de prendre leur pertes sur les obligations grecques qu'elles ont assuré. Une des raisons pour laquelle les gens ont bien voulu acheter des obligations grecques, c'est qu'ils ont, en même temps acheté une assurance sur ces obligations. Et les banques européennes, principalement peut-être pas Barclays ou Deutsche Bank, mais la plupart des banques, ne sont pas prêtes à vendre de l'assurance crédit, car tout le monde lors de la conférence de la Fondation Böckler ici à Berlin, tous les économistes disent qu'il n'existe aucun moyen concevable par lequel la Grèce peut rembourser ses dettes. Mais les fonds spéculatifs américains et les banquiers sont venus et ont dit: "Nous allons vendre des garanties." Puis ils se sont penchés vers le président Obama et Tim Geithner pour dire aux Européens: "Vous allez faire payer la Grèce, de sorte que nous puissions gagner les paris que nous avons fait, parce que si nous perdons ces paris, alors nous allons couler et le marché boursier va se crasher, et beaucoup de gens ne vont pouvoir récupérer leurs fonds sur le marché monétaire. "Donc, c'est simplement de la force brute nue que M. Obama fait. Il dit fondamentalement à l'Europe, «Ne suivez pas la voie démocratique. Soutenez Wall Street. "
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Résumé du discours de Papandréou au parlement ce jeudi 3 novembre
Okeanos à écrit le 3 novembre 2011 à 17 h 47 min :
Petit résumé du discours de Papandréou.
Il a expliqué tous les efforts fournis par les grecs depuis 2 ans, en précisant qu’ “il semble que nous ayons été une sorte d’expérimentation animale au sein de l’Europe.” (!)
Concernant le référendum : il précise que depuis le début, “l’opposition n’a jamais voté pour les mesures”. Il poursuit : “Je ne peux pas comprendre pourquoi les politiciens Européens ont été surpris de cette annonce car j’avais évoqué plusieurs fois cette possibilité. Et c’est notre droit. Je ne peux pas comprendre pourquoi nous devrions être surpris, à la fois de la réaction des autres partenaires Européens, et que, pour eux, la question qui se pose soit si nous restions ou non dans la zone euro. Tout est connecté. Je veux être clair et préciser qu’il n’a jamais été question de demander aux grecs s’ils souhaitent rester ou non dans la zone euro. Le plan était de demander au peuple grec si il acceptait le nouveau contrat du 26/10. Je veux être clair également et je précise que les 2 sont fortement connectés : en refusant le plan, nous sortons de la zone euro. Cet agrément est le plus important que la Grèce est connu avec des règles à long terme très intéressante pour le pays.”
Papandréou a précisé qu’il voulait faire ce référendum car il a “confiance en la maturité et la sagesse des grecs plus qu’en la maturité et la sagesse de l’opposition”. (au moins, c’est clair).
Il a expliqué ensuite les 3 choix possibles qu’il avait :
1. avoir une coopération entre tous les partis et valider le contrat du 26/10 ;
2. nouvelles élections (en précisant que pour lui, le pays n’est pas assez stable pour supporter de nouvelles élections aujourd’hui) ;
3. Référendum.
Il a indiqué que le 2ème choix n’était pas possible, que l’opposition n’a jamais souhaité la 1ere solution et qu’il n’avait pas d’autre choix que de proposer la 3ème.
Ensuite il a parlé de généralité sur le systèmes politique et économique mondial, et a précisé notamment : “Nous sommes dans un système gouverné par les banquiers et les lobbyistes. Les société comme Goldman Sachs sont plus puissantes que les parlements.” (Mario sera content.)
Il n’a pas souhaiter faire de commentaire sur les discours de Samaras (chef de l’opposition) des 2 derniers jours, car il ne “veux pas rajouter de l’huile sur le feu et souhaite voir l’avenir de manière positive” : “Nous pouvons travailler ensemble”.
Il a précisé également : “Quand j’ai proposé le référendum, je m’attendais à une réponse positive. Je dois être honnête avec vous, je ne suis pas sûr que nous pouvons mettre en place ce contrat, pas en temps que gouvernement, mais en tant que pays. Tous les partis doivent accepter, ou le peuple doit décider.”.
Il a souligné durant tout son discours les efforts des grecs et leur courage. Il a évoqué souvent le mot “démocratie”.
Mais le référendum est probablement de l’histoire ancienne (pour l’instant en tout cas, on s’y perd un peu, avouons le)), l’opposition serait prête à trouver un consensus.
Mais comment va réagir la population ?
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Vidéo : que cette mauvaise Grèce disparaisse ! (3 min)
Eric Zemmour : "Que cette mauvaise Grèce... par rtl-fr
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Grèce : entretien avec Charles Wyplosz (2 min)
Questions rapides à l'économiste Charles Wyplosz au journal de la télévision suisse romande ce soir.
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