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Le mythe de la dette américaine - Mike Norman


Cette interview a eu lieu quelques mois avant l’abaissement de la note de la dette souveraine américaine par Standard and Poor’s le 5 aout 2011. A l'époque, les négociations entre républicains et démocrates sur le budget et l'augmentation ou non par le congrès du plafond réglementaire de la dette tenaient les médias du pays en haleine.
Beaucoup de commentateurs et d’experts criaient au loup en jurant que les USA risquaient le défaut ou une envolée des rendements obligataires. L’histoire montra qu’après la dégradation de la note, les taux sur la dette américaine baissèrent, contredisant les “marchands de peur” et conformément  à la description néochartaliste ci dessous.

Le futur de l’Union Européenne: un mariage ou la guerre?

Nous ne savons pas ou nous allons et le temps ne s'arrête pas. La longueur de la crise européenne rend les économistes, productifs et imaginatifs. Si le sujet vous intéresse vous trouverez quantité de propositions pour résoudre l'affaire (Varoufakis, Lordon...). Aujourd'hui, voici celle d'Harold James, professeur, spécialiste d’histoire économique et d’histoire moderne allemande.

Mitterrand, Kohl et leur collègues de l’époque sont les grands responsables. Ils ont lancé l’union monétaire et économique de manière très précise en repoussant l’union politique de manière irresponsable. Mettre la charrue avant les bœufs et repousser aux calendes grecques…
Les unions politiques sont souvent le résultat de la guerre: USA 1776-1783, Allemagne en 1870, Italie en 1861. A l’inverse l'Autriche s’est agrandie par le mariage de ses monarques.
Il semble que les citoyens ne veulent pas d’une union politique, les nuages politiques s’amoncèlent (étude controversée sur la richesse des européens, déclaration du PS, fantôme d’une intervention russe sur Chypre, montée de l’extrême-droite comme le parti “Aube Dorée” en Grèce…).
Harold James  a trois suggestions pour lancer l’union politique :

Zone euro : nous nous trompons de combat

Il est vain et erroné de combattre les déficits publics dans la situation actuelle de nos économies occidentales. Il vaudrait mieux se concentrer sur les déséquilibres des comptes extérieurs (balance des paiements, balance commerciale).

Edward Harrison, banquier d'investissement américain, commente  un billet d'opinion publié par Wolfgang Münchau journaliste allemand au Financial Times:

L'épouvantail de le dette publique | audio 30'


  • qu’est-ce que la dette publique, que représente-t-elle ? 
  • la dette, un fardeau pour les générations futures ?
  • les différentes causes de la dette publique 
  • le rôle du déficit budgétaire comme précurseur de la dette
Drozerah, « Frank Vandevelde : l’épouvantail de la dette publique », Passerellesud.org, première diffusion le 29 novembre 2008.

Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Debtocracy | le doc du week-end

Debtocracy ou le gouvernement par la dette.
Instructif, beau et poignant.
Où vous découvrirez peut-être, que les gouvernements font défaut sur leur dette.
Où vous comprendrez la notion de dette illégitime.

Réalisateurs : Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou
74min

Etats-Unis la richesse à crédit 56' | le doc du week-end

Tourné en 2007 avant le début de la crise financière, ce road-movie dans la première puissance économique mondiale est une enquête sur la plus phénoménale dette de l'histoire. Dette publique, dette privée, déficit commercial...
Le pays le plus riche de la planète est aussi le plus endetté. Presque tout le monde dépense plus qu’il ne gagne, les citoyens comme le gouvernement, et le pays tout entier vit au-dessus de ses moyens. Certains annoncent [annonçaient] une crise grave. D’autres prévoient [prévoyaient] une récession en douceur. La classe moyenne dont le niveau de vie diminue s’alarme.
Les États-Unis sont-ils le modèle à suivre ? De New-York à Seattle, rencontrant spécialistes et citoyens, Laure Delesalle a enquêté sur "l’ardoise américaine" et son mécanisme.

Ce documentaire est remarquable à trois égards :
-Sa date de tournage 2007 c'est à dire au début de la crise des subprimes (les prix de l'immobilier ont atteint leur pic en 2006); nous étions prévenu :))
-Les explications des économistes (qui appartiennent à des "églises" différentes) sont claires mêmes si vous ne connaissez rien au sujet; elles donnent une vue globale, macro-économique, à l'échelle du monde des déséquilibres comptables.
-Les citoyens interrogés nous donnent à voir leur quotidien entre multiples cartes de crédit, baisse d'impôt et délocalisation.

Jean-Pierre Petit sur les dettes publiques : on n'est pas sorti de l'auberge 7'

Jean-Pierre Petit économiste libéral, interviewé la veille du sommet européen du 27 octobre.

sur la dette publique à n'en plus finir.
sur la monétisation des dettes par la BCE et la fausse menace d'une hyperinflation qui en résulterait.
sur l'idée fausse que l'hyperinflation des années 20 en Allemagne fut la cause de la montée du nazisme.

Michael Hudson: la démocratie est incompatible avec la récuperation des dettes



Extraits traduits de l'interview de Michael Hudson par Amy Goodman de Democracy Now  jeudi 3 novembre.

Obama est ici pour représenter les intérêts des banques américaines. Et les Européens sont très en colère qu' il y a quelques semaines, Tim Geithner, le lobbyiste bancaire [le secrétaire d'état au trésor],est venu et a insisté pour que l'Europe n'efface pas les prêts bancaires de la Grèce, ne  laisse pas la Grèce déprécier ses emprunts[...]
M. Geithner a expliqué aux Européens que les plus grands assureurs de la dette grecque sont les  fonds du marché monétaire et les fonds spéculatifs américains. Il leur a expliqué que dans ce cas les hedge funds et les banques américaines perdraient de l'argent et  que l'économie américaine planterai si l'Europe faisait concession à la Grèce d'abaisser la valeur des dettes jusqu'à sa capacité à rembourser. Ainsi, au lieu d'une dépréciation de la dette (haircut), les banques ont dit:" OK, nous seront d'accord avec ce que les Américains veulent, et nous allons demander une dépréciation volontaire de la part des banques sur la dette grecque qu'ils détiennent". Évidemment, les banques européennes qui ne font pas partie des échanges sur défaut de crédit ont été en désaccord avec cela. Alors les Américains exercent une pression immense sur l'Europe, en disant : "nous allons détruire votre économie, si vous ne coulez pas l'économie grecque".
 [...]
  Alors, vous avez entendu le lundi, M. Papandréou a déclaré: "Nous allons avoir un référendum sur l'opportunité de choisir ou non le plan d'austérité". Le principe est le même que ce qu'a déclaré le président de l'Islande plus tôt cette année: si vous plongez l'économie dans une décennie de dépression et forcez une grande partie de la population à quitter le pays pour trouver des emplois, la population doit pouvoir voter sur ce choix.
  [...]
Hier, alors que M. Papandréou a rencontré Angela Merkel et Sarkozy en France, ils lui ont dit: "regardez, tous les sondages d'opinion montrent que les Grecs vont voter contre le référendum, nous allons donc penser à quelque chose de plus sympa. Préfèrent-ils plutôt être des êtres humains ou des singes? Que préféreraient-ils plutôt  ?" et ils ont avancés  une autre question: "Les Grecs veulent-ils faire partie de l'Europe ou non ?"
Un sondages rapport que 66% des Grecs veulent rester dans la zone euro. Ainsi, en essayant de reformuler la question afin d'obtenir un "oui", ils évitent de poser la question vraiment importante: Pensez-vous que, vous les Grecs, vous voulez  une décennie de dépression et vous imposer l'austérité? Avez-vous voter pour vendre votre domaine public, vendre le réseau d'assainissement d'Athènes, vendre vos îles, vendre vos droits miniers dans la mer, vendre même le Parthénon . Voulez-vous faire cela pour que les banques françaises et les assureurs  obligataires américains ne perdent pas d'argent?
  [...]
Hier, la une du journal "Frankfurter Zeitung" [journal allemand] était  «la démocratie c'est de la merde». La signification en était que le secteur financier dit en fait que la démocratie est incompatible avec la collecte des dettes et avec, lorsque les débiteurs ne peuvent pas payer, la saisie du domaine public et la privatisation d'un pays. Vous ne pouvez pas avoir une démocratie lorsque les dettes croissent au-delà de la capacité à payer et que le FMI impose l'austérité comme il le faisait dans les pays du tiers monde. Alors l'enjeu est de savoir si l'Europe, la Grèce et les autres pays vont être démocratiques ou si elles vont être dirigés par une oligarchie financière par le biais de la bureaucratie de l'Union Européenne, essentiellement la banque centrale européenne. Ceci est néo-libérale, anti-travailleurs, anti-gouvernemental et pour les poches des idéologues bancaires prédateurs.
  [...]
 Amy Goodman: Quel est la signification de la présence du président Obama, que signifie la réunion du G20, ce qui se passe en Grèce,  pour les États-Unis ?
 
Michael Hudson: Il  dit que l'Europe doit se couper la gorge afin de sauver les fonds spéculatifs  et les banques américaines pour éviter à celles-ci de prendre leur pertes sur les obligations grecques qu'elles ont assuré. Une des raisons pour laquelle les gens ont bien voulu acheter des obligations grecques, c'est qu'ils ont, en même temps acheté une assurance sur ces obligations. Et les banques européennes, principalement peut-être pas Barclays ou Deutsche Bank, mais la plupart des banques, ne sont pas prêtes à vendre de l'assurance crédit, car tout le monde lors de la conférence de la Fondation Böckler  ici à Berlin, tous les économistes disent qu'il n'existe aucun moyen concevable par lequel la Grèce peut rembourser ses dettes. Mais les fonds spéculatifs américains et les banquiers sont venus et ont dit: "Nous allons vendre des garanties." Puis ils se sont penchés vers le président Obama et Tim Geithner pour dire aux Européens: "Vous allez faire payer la Grèce, de sorte que nous puissions gagner les paris que nous avons fait, parce que si nous perdons ces paris, alors nous allons couler et le marché boursier va se crasher, et beaucoup de gens ne vont pouvoir  récupérer leurs fonds sur le marché monétaire. "Donc, c'est simplement de la force brute nue que M. Obama fait. Il dit fondamentalement à l'Europe, «Ne suivez pas la voie démocratique. Soutenez Wall Street. "


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Grèce : entretien avec Charles Wyplosz (2 min)

Questions rapides à l'économiste Charles Wyplosz au journal de la télévision suisse romande ce soir.





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Sommet européen du 26 octobre

Les principales décisions du sommet européen sur la crise de l'euro | Nouvel Obs et AFP
"Les banques et fonds d'investissements privés qui détiennent de la dette grecque ont accepté de renoncer volontairement à 50% de leurs créances sur la dette du pays d'ici 2020: concrètement, à partir de janvier 2012, ils échangeront leurs obligations de dette grecques contre d'autres dont la valeur sera diminuée de moitié. Cela représente un effacement de 100 milliards d'euros de la dette grecque, actuellement de 350 milliards d'euros."
 "Le FESF, doté actuellement d'une capacité de prêt de 440 milliards d'euros, atteindra une force de frappe d'environ 1.000 milliards d'euros. Deux mécanismes devraient se compléter à cet effet. Le premier consistera à garantir une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés lorsqu'ils achèteront des obligations souveraines sur le marché primaire. L'autre consistera à créer un ou plusieurs fonds spéciaux (special purpose vehicles) destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme les pays émergents. Le texte évoque, sans plus de précision, "une coopération encore plus étroite avec le Fonds monétaire international"."

Revue de web : France, Europe, démocratie, liquidités et solvabilité...

Pont-Saint-Martin (Loire-Atlantique, France)
France, Europe et Démocratie : les freins et les impasses

Nouvelles de la crise

Animation : le Tetris de la dette et l'endettement public par habitant

source : information is beautiful







source : la tribune



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France, faillite de l'état ? Les points sur les I (2)

Malheureusement les marchés financiers "dirigent le monde". Les états font avec. Il pourrait en être autrement mais il faudrait des réformes pour le moins révolutionnaires et iconoclastes à l'opposé du discours qui suit. Pour l'instant, écoutons nos "amis" Charles Gave, grand libéral devant l'éternel qui a crée un fond en Asie, et Philippe Herlin enseignant-chercheur en finance. Pragmatiques et réalistes.
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