Voilà ce que déclare Jean-Claude Werrebrouck, professeur retraité de sciences économiques spécialiste du développement, de l’économie pétrolière et de management public à propos de l'entretien que je vous propose :
A l'origine, la finance est le métier qui consiste à évaluer les risques liés aux opérations économiques, à l'activité d'entreprendre. Ce sont des paris sur le futur, incertains par définition, d'où le terme spéculation: "je suppose que, j'imagine que, je fais le pari de...". C'est un métier nécessaire au développement des sociétés humaines.
Ce que propose GG est sûrement ce qu'il faudrait faire, en tout cas c'est le moins pire de "ce qui est proposé par le système". Cependant, un fait n'est pas assez explicité tout au long de l'interview bien que GG en soit parfaitement conscient, ses travaux le prouvent. Des investissements dits verts et des politiques climatiques volontaristes, s'ils permettraient d'adoucir la pente de la courbe des émissions de gaz à effet de serre ne garantissent en rien le fait que les émissions diminuent. Les faire baisser est une question de physique: il faut diminuer l'activité économique, rentrer en décroissance, s'appauvrir (en terme monétaire s'entend), inverser le développement économique des sociétés humaines.
Je doute que les sociétés humaines s'engagent sur cette voie... Par ailleurs, dans ce nexus, l'amélioration de l'efficacité énergétique est utile mais pas suffisante et la question démographique se pose également...
« Une vidéo brillantissime pour comprendre l'essentiel. Nous invitons à réfléchir sur l'interview de Gaël Giraud, chef économiste à l'Agence française de développement. Nous avons là en 90 minutes l'essentiel de ce qu'il faut comprendre pour l'avenir de l'humanité. »Gaël Giraud explique ce que pensent, ce que font ou pas et ce que devraient faire, selon lui, les marchés financiers pour lutter contre le changement climatique. Gaël Giraud est merveilleusement didactique et synthétique. Malgré tout, le profane devra mettre en pause la vidéo, réécouter des passages pour intégrer un minimum d'éléments sur le fonctionnement des marchés financiers.
A l'origine, la finance est le métier qui consiste à évaluer les risques liés aux opérations économiques, à l'activité d'entreprendre. Ce sont des paris sur le futur, incertains par définition, d'où le terme spéculation: "je suppose que, j'imagine que, je fais le pari de...". C'est un métier nécessaire au développement des sociétés humaines.
Ce que propose GG est sûrement ce qu'il faudrait faire, en tout cas c'est le moins pire de "ce qui est proposé par le système". Cependant, un fait n'est pas assez explicité tout au long de l'interview bien que GG en soit parfaitement conscient, ses travaux le prouvent. Des investissements dits verts et des politiques climatiques volontaristes, s'ils permettraient d'adoucir la pente de la courbe des émissions de gaz à effet de serre ne garantissent en rien le fait que les émissions diminuent. Les faire baisser est une question de physique: il faut diminuer l'activité économique, rentrer en décroissance, s'appauvrir (en terme monétaire s'entend), inverser le développement économique des sociétés humaines.
Je doute que les sociétés humaines s'engagent sur cette voie... Par ailleurs, dans ce nexus, l'amélioration de l'efficacité énergétique est utile mais pas suffisante et la question démographique se pose également...
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