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Les guerres commerciales sont des guerres de classes

Les guerres commerciales sont des guerres de classes

Extraits traduits de l’interview de M. Pettis et M. Klein par A. Tooze pour la parution de « Trade Wars are Class Wars ».

« Le nouveau livre de Michael Pettis et Matthew Klein, « Trade Wars Are Class Wars », commence par une épigraphe [1] de John A. Hobson : « La lutte pour les marchés, l’empressement des producteurs à vendre plus grand que celui des consommateurs à acheter, est le couronnement d’une fausse économie de distribution. L’impérialisme est le fruit de cette fausse économie » [2]. Pettis et Klein mettent à jour la thèse hobsonienne pour le XXIe siècle, en soutenant que, si les guerres commerciales sont souvent considérées comme le résultat d’un leadership atavique [3] ou des priorités économiques contrastées d’États nations distincts, elles sont mieux comprises comme les symptômes malins des inégalités domestiques qui nuisent aux travailleurs du monde entier.
Dans un compte rendu panoramique des changements survenus dans l’économie mondiale au cours des dernières décennies, Pettis et Klein détaillent l’évolution des maux économiques qui définissent l’économie politique internationale moderne. C’est une lecture essentielle et provocante qui a de larges implications pour la politique internationale, l’étude des inégalités et l’avenir du système monétaire mondial ».
 

Gaël Giraud: Les marchés financiers face au changement climatique [entretien vidéo]

Voilà ce que déclare Jean-Claude Werrebrouck, professeur retraité de sciences économiques spécialiste  du développement, de l’économie pétrolière et de management public à propos de l'entretien que je vous propose :
« Une vidéo brillantissime pour comprendre l'essentiel. Nous invitons à réfléchir sur l'interview de Gaël Giraud, chef économiste à l'Agence française de développement. Nous avons là en 90 minutes l'essentiel de ce qu'il faut comprendre pour l'avenir de l'humanité. »
Gaël Giraud explique ce que pensent, ce que font ou pas et ce que devraient faire, selon lui, les marchés financiers pour lutter contre le changement climatique. Gaël Giraud est merveilleusement didactique et synthétique. Malgré tout, le profane devra mettre en pause la vidéo, réécouter des passages pour intégrer un minimum d'éléments sur le fonctionnement des marchés financiers.

A l'origine, la finance est le métier qui consiste à évaluer les risques liés aux opérations économiques, à l'activité d'entreprendre. Ce sont des paris sur le futur, incertains par définition, d'où le terme spéculation: "je suppose que, j'imagine que, je fais le pari de...". C'est un métier nécessaire au développement des sociétés humaines.


Ce que propose GG est sûrement ce qu'il faudrait faire, en tout cas c'est le moins pire de "ce qui est proposé par le système". Cependant, un fait n'est pas assez explicité tout au long de l'interview bien que GG en soit parfaitement conscient, ses travaux le prouvent. Des investissements dits verts et des politiques climatiques volontaristes, s'ils permettraient d'adoucir la pente de la courbe des émissions de gaz à effet de serre ne garantissent en rien le fait que les émissions diminuent. Les faire baisser est une question de physique: il faut diminuer l'activité économique, rentrer en décroissance, s'appauvrir (en terme monétaire s'entend), inverser le développement économique des sociétés humaines.

Je  doute que les sociétés humaines s'engagent sur cette voie... Par ailleurs, dans ce nexus, l'amélioration de l'efficacité énergétique est utile mais pas suffisante et la question démographique se pose également...


Le financement de la transition énergétique [vidéo 1h30]

Alain Grandjean économiste et coassocié avec Jean-Marc Jancovici du cabinet Carbone 4 qui conseille les entreprises dans leur stratégie bas carbone  présente les enjeux du financement de la transition énergétique. Grandjean et Pascal Canfin furent  responsable de la mission « Mobiliser les financements pour le climat » au premier semestre 2015.

Diaporama

Chocs de croyances économiques : débat entre Gaël Giraud, Charles Gave et Henri Pigeat

Chocs de croyances économiques lors du débat "Les Experts" du 13 Octobre 2014 entre Gaël Giraud, Charles Gave et Henri Pigeat.


C'était un échange de point de vue passionnant, pourtant sous un accord de surface quant au diagnostic sur les banques et l'euro, c'est un fossé qui sépare Charles Gave et Gaël Giraud. Je vous laisse mettre les étiquettes.

transcription rapide :
GG: j'ai dirigé la traduction de "L'illusion économique" (Debunkings Economics)  de Steve Keen. Ce livre est une déconstruction radicale des poncifs de la science économique.
Nous sommes en quasi déflation. Cette menace majeure n'incitent pas les agents à consommer. Il s'agit de relancer la croissance par un grand projet de société : la transition énergétique avec le crédit bancaire comme moteur. Il n'y a pas de prospérité sans crédit bancaire. Hors le crédit est paralysé par la fragilité des bilans bancaires, d'ailleurs les stress tests effectués par la BCE seront bientôt publiés. Le système bancaire n'est pas en mesure de prendre des risques à cause de sa propre fragilité, c'est la première raison de la non croissance, c'est le nerf de la crise européenne. Il faut assainir le système bancaire.

CG: 70% des banques sont en état de quasi faillite. Selon les anciennes normes pour définir le ratio de levier (capital/fonds propres sur actifs),  une banque pouvait au maximum prêter 12 fois ses fonds propres ce qui lui permettait de résister à 2 récessions de suite. Aujourd'hui, en utilisant ces anciennes normes, une banque peut  prêter 30 à 40 fois ses fonds propres. Pour connaitre la santé des banques, il suffit d'observer leurs cours de bourse, ils ont perdu 75% de leur valeur depuis 7 ans.

La finance globale est-elle sous contrôle ? audio 55'

Intérêt de l'émission:
  • Un rappel de certains problèmes des marchés financiers et du système bancaire.
  • Un point sur l'avancement des régulations mises en place pour y faire face.
  • Un cours didactique qui satisfera ceux qui n'y connaissent rien ou pas assez.

La finance criminelle, vidéos

Voici une série de vidéo pour faire suite au documentaire Inside Job :
  • Un discours de James K. Galbraith lors d'une conférence des économistes atterrés 13'
  • Une interview de de Jean Fraçois Gayraud à l'occasion de la publication de son livre La grande fraude  8'
  • La chronique de Paul Jorion "le temps qu'il fait" du 28 janvier dernier 11'
  • L'interview récente d' Eileen  Foster, ex vice-présidente responsable des enquêtes sur les fraudes chez Countrywide, la plus grosses société de crédits hypothécaires aux États-Unis en 2007, dans laquelle Jorion a travaillé. 14'

Le réseau de contrôle des multinationales

 Une équipe de chercheurs appartenant à la chaire "conception de système" de l'école polytechnique de Zurich  a publié au moins de juin dernier une étude quantitative analysant les liens entre 43 060 entreprises multinationales (TNC Trans-Nationals Corporations) (supplément).
Ils sont partis de la base de données ORBIS contenant plus de 37 millions d'acteurs économiques (personnes physiques et entreprises) à travers 194 pays. Ils ont sélectionnés les entreprises qui possédaient au moins 10% de participations dans d'autre compagnies, dans au moins deux pays différents.
 L'objectif était de cartographié le réseau de toutes les liens de propriété partant et conduisant à ces TNC.

Audio : Les désequilibres économiques mondiaux

 Géopolitique le débat, sur RFI :

Cette émission est intéressante car elle passe en revue, quoique succinctement, la plupart des raisons qui ont amené l'économie mondiale là où elle est  :

-L'abandon du change fixe entre le dollar et l'or et entre la plupart des grandes monnaies sauf le Yuan.
-La liberté de mouvements des capitaux et la déréglementation des marchés financiers qui ont permi le développement des anciens pays du tiers monde et la désindustrialisation des pays avancés.
-Les énormes déséquilibres des balances des paiements courants (la comptabilité de tout ce qui rentre et sort d'un pays (biens, services, capitaux, revenus)).
-L'énorme création monétaire qui s'en est suivi (les dettes privées et publiques).

Les invités :

- Georges Corm, économiste et historien, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier a pour titre « Le Nouveau Gouvernement du Monde. Idélogies, structures et contrepouvoirs » Ed. La Découverte 2010.
- Jean-Michel Quatrepoint, journaliste. Auteur de « Mourir pour le Yuan ? Comment éviter une guerre mondiale » François Bourin éditeur.


1ère partie :

         

 
2ème partie :
   
         

source


Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

La crise pour les nuls sur France Inter

 
Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, l'observatoire français des conjectures économiques et instigateur du manifeste des économistes atterrés se prête au jeu de la vulgarisation sur France Inter :
première partie
deuxième partie


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Comment sortir les états de l'emprise des marchés financiers (extraits)

Comment sortir les états de l'emprise des marchés financiers | Thomas Coutrot et Pierre Khalfa, respectivement co-présidents d'ATTAC et de la Fondation COPERNIC.

Ce sont les gouvernements qui ont fait ce choix, ce sont eux qui ont permis aux marchés de développer leur capacité de nuisance. En France, une réforme de la Banque de France, votée en 1973 sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, ministre des finances de Georges Pompidou, interdit au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc plus financer par de la création monétaire les déficits publics. Le gouvernement français est dès lors obligé de faire appel aux marchés financiers, c’est-à-dire à des banques privées, et ce, aux taux d’intérêt de marché. Il s’agit d’un acte fondateur, et destructeur, car il inaugure la mainmise des marchés financiers sur les États. Cette disposition allait être intégralement reprise lors de la création de la Banque centrale européenne (BCE), puis dans tous les traités européens. On a donc abouti à une situation hallucinante. Les États ne peuvent pas être financés par la BCE ; mais celle-ci peut par contre refinancer les banques privées à de très faibles taux. Ces dernières prêtent ensuite aux États à des taux nettement supérieurs, voire carrément usuraires. L’Union européenne se place volontairement sous l’emprise des marchés financiers.[...]
Cette emprise allait être d’autant plus grande qu’une contre-révolution fiscale s’est déployée depuis plus d’un quart de siècle. Son fil directeur a été de baisser par de multiples moyens les impôts payés par les ménages les plus riches et par les entreprises, en particulier les plus grandes. L’impôt sur le revenu est devenu de moins en moins progressif avec la diminution du nombre de tranches et les baisses successives du taux marginal supérieur. L’impôt sur les sociétés, véritable peau de chagrin, pèse trois fois plus lourd sur les PME que sur le CAC 40. Résultat imparable, l’État s’est appauvri : ses recettes représentaient 15,1 % du PIB en 2009 contre 22,5 % en 1982. On trouve là une des raisons de l’accroissement régulier de la dette publique avant même la crise financière. Car contrairement à une antienne dont on nous rebat les oreilles, ce n’est pas l’explosion des dépenses publiques qui a creusé les déficits. Avant la crise, elles avaient même tendance à baisser : 55 % du PIB en 1993, 52 % en 2007. La crise, dont il faut rappeler qu’elle trouve son origine dans les délires de la finance, a évidemment gonflé la dette. Baisse des recettes fiscales dues à la récession, plan de relance pour éviter la dépression, et enfin sauvetage des banques, se sont combinés pour arriver à ce résultat.[...]
il faut acter que les plans d’austérité, au-delà même de leur caractère socialement inacceptable, sont inutiles. Et c’est tout le paradoxe de la situation. Les marchés veulent que les déficits publics soient réduits pour être sûrs que les États puissent payer la charge de la dette, mais ils s’inquiètent du fait que les mesures prises vitrifient l’activité économique. Face à ces injonctions contradictoires, il ne sert à rien de vouloir rassurer les marchés, puisque plus on les rassure, plus ils s’inquiètent. La seule solution est de sortir les États de leur emprise

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Vidéo : Frédéric Lordon chez les économistes atterrés 10'

 Depuis 2008, malgré le beau discours de Sarkozy à Toulon rien n'a été fait en terme de régulation financière et bancaire. Les états sont venu au secours des banques. Aujourd'hui reconnaissantes, celles-ci les étranglent pour mieux nous asservir.
Dexia vient de faire faillite alors qu'elle a terminé 12ème banque sur 91 aux stress tests européens publiés l'été dernier.  Pourtant elle avait un ratio de fonds propres sur créances de 10,5%  c'est à dire largement au dessus de la réglementation actuelle. Mais voilà la finance et la quintessence de notre démesure.
Le métier de banquier doit redevenir un métier terne et ennuyeux qui doit se limiter à :
  • tenir les comptes
  • gérer les moyens de paiement
  • fournir du crédit aux ménages et aux entreprises
  • fournir des produits d"épargnes simples et garantis

Les banques sont dépositaires de deux biens publics : les dépôts à vue et le bon fonctionnement du système des paiements. Si une grosse banque venait à faire faillite c'est toutes les autres qui suivraient, ce serait l'anarchie la plus totale à travers le pays en moins d'une semaine.
Nous, la société, devons les contrôler en passant par une nationalisation intégrale. Ça tombe bien elles sont à très bas prix et si on attend les faillites elles ne vaudront plus rien.
En deuxième étape -car il faut se méfier de l'état- il faudra se diriger vers un système socialisé du crédit local et autonome véritablement coopératif et mutualiste.

Frédéric Lordon et les économistes atterrés:



Frédéric Lordon, rencontre avec les "Economistes... par littlebigfred

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Fausse monnaie ? Vraies dettes ! | le doc du week-end

Un décryptage pédagogique et amusant pour comprendre, en plusieurs parties, les dessous de la crise bancaire et financière de 2008...
Première partie : l'explication de la création monétaire. (16')
Deuxième partie : l'explication de la financiarisation de l'économie. (19')
Troisième partie : l'endettement généralisé...(19')

Dernière partie : deux ou trois pistes de réflexion en guise de conclusion après ce décryptage pédagogique en 3 parties, amusant mais implacable, sur les dessous d'une crise qui date de 2008 et persiste aujourd'hui... (6')
avec Philippe Deruder, André-Jacques Holbecq (wiki monnaie et  les faux-monnayeurs ), Christian Gomez et François Morin.


La city, la finance en eaux troubles | le doc du week-end

550 banques, plus de la moitié des assureurs de la planète, plus de 10 000 milliards de dollars échangés chaque jour, dans un lieu de trois kilomètres carré. Voici le cœur de Londres au statut administratif et politique si particulier. Si le Royaume-Uni n'est plus la première puissance depuis longtemps, la city reste le centre du pouvoir financier mondial, du pouvoir tout court donc...

Un documentaire de  Matthieu Verboud 52 min.

Revue de web : France, Europe, démocratie, liquidités et solvabilité...

Pont-Saint-Martin (Loire-Atlantique, France)
France, Europe et Démocratie : les freins et les impasses

Nouvelles de la crise

Banques : monopole et collusion sur les marchés financiers

Image representing New York Times as depicted ...Image via CrunchBase
Une enquête ahurissante du New York Times révèle la collusion  des grandes banques sur les marchés financiers les plus lucratifs, ceux des produits dérivés.
Avant de lire les articles, voici quelques explications sur les produits dérivés, les dark pools et les chambres de compensation.

France, faillite de l'état ? Les points sur les I (2)

Malheureusement les marchés financiers "dirigent le monde". Les états font avec. Il pourrait en être autrement mais il faudrait des réformes pour le moins révolutionnaires et iconoclastes à l'opposé du discours qui suit. Pour l'instant, écoutons nos "amis" Charles Gave, grand libéral devant l'éternel qui a crée un fond en Asie, et Philippe Herlin enseignant-chercheur en finance. Pragmatiques et réalistes.
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