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Vite lu, vite vu du samedi 6 mars 2021

Biodiversité, cybercriminalité, SMIC, transition énergétique et dettes des entreprises

 

France, la diversité de la vie rétrécit - encore et toujours

Un bilan national des 13 années d’études à identifier les espèces menacées

« L’UICN - l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature - publie (...) sa liste rouge [des espèces menacées] pour la France, un rapport particulièrement préoccupant. Il montre que l’effondrement de la biodiversité n’est pas quelque chose d’exotique ni de lointain : la France aussi est concernée par la 6ème extinction. Pour ce rapport, 500 chercheurs, du CNRS, du Muséum National d’Histoire naturelle, et de l’UICN ont répertorié ces 13 dernières années les différentes espèces animales et végétales. Sur les 14 000 [espèces de] plantes, animaux, insectes qui vivent sur notre territoire, 17,6% sont menacés. L’ours brun, le bouquetin ibérique, le lynx boréal, le vision et le putois d’Europe ou encore, la bécassine des marais, et l’alouette des champs. En tout, 2 430 espèces risquent de disparaitre. Les oiseaux sont les plus touchés, devant les crustacés, les reptiles, et les amphibiens. Et depuis 2008, 187 espèces ont déjà disparu. La perte de la biodiversité s’accélère et en outre-mer les chiffres sont plus graves. Selon ce rapport, pour enrayer la courbe, il faudrait mieux protéger les habitats naturels : lutter contre l’artificialisation des sols, lutter contre les pesticides et reformer la politique agricole. Sans une politique forte et ambitieuse, cette liste rouge ne cessera pas de s’épaissir. » (Le Journal des sciences, France Culture)
« En France métropolitaine, 14 % des mammifères, 24 % des reptiles, 23 % des amphibiens et 32 % des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 19 % des poissons d’eau douce et 28 % des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 15 % des espèces d’orchidées sont menacées.

Dettes privées (Chine et pays développés)

Ok on compare des choux et des carottes (stock vs flux), mais je n'ai que çà sous la main. Depuis la crise financière de 2008, le stock de dette privée des pays de l'OCDE a baissé ou s'est stabilisé en proportion du PIB, normal quoi. Par contre la dette de la Chine bat des records...
PS: les dettes publiques on s'en fout (à part pour la zone Euro malheureusement, idiots que nous sommes....)

Dettes privées (ménages et entreprises non-financières) en pourcentage de la production de richesse annuelle.
source BIS via VoxEu

Les défauts originels de l’euro – vidéo 12’

Voici la toute première partie d’une conférence sur les origines et les conséquences de la crise européenne ainsi que les réponses apportées par les pouvoirs exécutifs. Elle s'est tenue au printemps 2013 à Lyon.  Son auteur, Jérôme Creel, travaille à l’OFCE.

Les quatre défauts de la monnaie unique:

Budgets nationaux sans souveraineté monétaire

Les états de la zone euro ont accepté de gérer leurs budgets nationaux dans une monnaie qui n’était pas la leur. Ils ont délégué la création monétaire à une institution, la banque centrale, au dessus d’eux dans la hiérarchie, sur laquelle  aux yeux de la loi, ils n’ont aucun pouvoir. Ce choix a été guidé par un principe idéologique: une monnaie, pour être crédible, doit être gérée indépendamment du politique, selon un critère jugé primordial, la maîtrise de l’inflation.

Le dilemme du compte courant 2/2 - Michael Pettis

“The current account dilemma” (19 juillet 2011) de Michael Pettis professeur de finances à Pékin - traduction libre et accentuation captainshortman (première partie)



Le dilemme du compte courant

Dans le monde d’aujourd’hui les choses sont différentes. Il n’y a pas de mécanisme d’ajustement – un flux de monnaie en espèces ou de l'impérialisme – qui permette ou empêche des déséquilibres persistants des comptes courants.

Cela signifie que si l’Allemagne enregistre des excédents commerciaux continus avec l’Espagne, il n’y a que trois issues possibles. Tout d’abord, l’Espagne peut toujours emprunter pour financer le déficit (dont la capacité à vendre des actifs nationaux est un sous-ensemble). Cela peut sembler une affirmation absurde – aucun pays ne dispose d’une capacité d’emprunt illimité – mais ce ne l’est pas tant que cela. Si l’Allemagne est très petite – par exemple la taille du Sri Lanka – ou si l’Allemagne conduit un très léger excédent commercial, à toutes fins pratiques, nous pouvons considérer la capacité d’emprunt de l’Espagne comme illimitée tant que la croissance de la dette est plus ou moins en ligne avec la hausse du PIB de l’Espagne. Mais si l’Allemagne est un grand pays ou entretient d’importants excédents, ce n’est clairement pas une issue possible.

Le dilemme du compte courant 1/2 - Michael Pettis

“The current account dilemma” (19 juillet 2011) de Michael Pettis professeur de finances à Pékin - traduction libre et accentuation par captainshortman. Si pour vous, le terme "compte courant" est du chinois, vous pouvez aller faire un tour rapide sur "Facile la balance des paiements".



Les pays créanciers sont inquiets. Leurs débiteurs semblent déterminés à prendre des mesures, ils déclarent vouloir diminuer la valeur de leurs dettes – au détriment, bien sûr, des créanciers.

Au cours des deux dernières années, nous sommes devenus accoutumés au spectacle du gouvernement chinois rappelant aux États-Unis,  leur responsabilité à maintenir la valeur de l’énorme volume de bons du trésor américain que la banque centrale chinoise a accumulé. Plus récemment, nous avons entendu des plaintes en Allemagne sur la possibilité que des défauts au sein de l’Europe périphérique entraîneraient des pertes parmi les nombreuses banques allemandes qui détiennent des obligations grecques, portugaises, irlandaises, espagnoles ou d’autres états européens.

Etats, comtés, villes, les faillites aux USA - le doc du week-end


Il y a plus de 45 millions d'américains qui bénéficient de bons distribués par le gouvernement fédéral pour acheter leur nourriture, et comme vous allez le voir, les structures politiques locales sont au plus mal.

En France un bon nombre de nos collectivités locales ne vont pas mieux. Elles aussi ont gouté aux sirènes des crédits exotiques/toxiques; les taux étaient alléchants les premières années mais, calculés sur la base de données complexes qui n'ont rien à voir avec les emprunts en question, ils ont ensuite explosé. Les grosses collectivités ont été complices des banques tandis que les petites communes n'avaient pas les compétences pour comprendre les produits auxquels elles ont souscrit.

Oubliez le commentaire de la journaliste à la fin du premier reportage: "Est ce que cela pourrait arriver en France ? [...] il y a des filets de sécurité..." Pffff...

Le deuxième reportage, plus positif,  met en avant ce que les habitants ont mis en place pour palier au défaut de leurs communes.

Zone euro : nous nous trompons de combat

Il est vain et erroné de combattre les déficits publics dans la situation actuelle de nos économies occidentales. Il vaudrait mieux se concentrer sur les déséquilibres des comptes extérieurs (balance des paiements, balance commerciale).

Edward Harrison, banquier d'investissement américain, commente  un billet d'opinion publié par Wolfgang Münchau journaliste allemand au Financial Times:

Qui dit inégalités dit endettement - FMI | 9min audio

Depuis une trentaine d'années, dans beaucoup de pays, les riches deviennent encore plus riches, tandis que les revenus de la grande majorité des ménages ne bougent pas. Cette aggravation des inégalités de revenu s'accompagne d'un endettement croissant. Comment en est-on arrivé là? Des économistes du FMI pensent avoir des éléments de réponse, et établissent un lien entre la montée des inégalités et l'endettement.

Michael Kumhof du département des études du FMI voit des similitudes entre la Grande dépression et la crise actuelle.



Retrouvez le billet complet sur http://captainshortman.blogspot.com/

Etats-Unis la richesse à crédit 56' | le doc du week-end

Tourné en 2007 avant le début de la crise financière, ce road-movie dans la première puissance économique mondiale est une enquête sur la plus phénoménale dette de l'histoire. Dette publique, dette privée, déficit commercial...
Le pays le plus riche de la planète est aussi le plus endetté. Presque tout le monde dépense plus qu’il ne gagne, les citoyens comme le gouvernement, et le pays tout entier vit au-dessus de ses moyens. Certains annoncent [annonçaient] une crise grave. D’autres prévoient [prévoyaient] une récession en douceur. La classe moyenne dont le niveau de vie diminue s’alarme.
Les États-Unis sont-ils le modèle à suivre ? De New-York à Seattle, rencontrant spécialistes et citoyens, Laure Delesalle a enquêté sur "l’ardoise américaine" et son mécanisme.

Ce documentaire est remarquable à trois égards :
-Sa date de tournage 2007 c'est à dire au début de la crise des subprimes (les prix de l'immobilier ont atteint leur pic en 2006); nous étions prévenu :))
-Les explications des économistes (qui appartiennent à des "églises" différentes) sont claires mêmes si vous ne connaissez rien au sujet; elles donnent une vue globale, macro-économique, à l'échelle du monde des déséquilibres comptables.
-Les citoyens interrogés nous donnent à voir leur quotidien entre multiples cartes de crédit, baisse d'impôt et délocalisation.

Fausse monnaie ? Vraies dettes ! | le doc du week-end

Un décryptage pédagogique et amusant pour comprendre, en plusieurs parties, les dessous de la crise bancaire et financière de 2008...
Première partie : l'explication de la création monétaire. (16')
Deuxième partie : l'explication de la financiarisation de l'économie. (19')
Troisième partie : l'endettement généralisé...(19')

Dernière partie : deux ou trois pistes de réflexion en guise de conclusion après ce décryptage pédagogique en 3 parties, amusant mais implacable, sur les dessous d'une crise qui date de 2008 et persiste aujourd'hui... (6')
avec Philippe Deruder, André-Jacques Holbecq (wiki monnaie et  les faux-monnayeurs ), Christian Gomez et François Morin.


Vidéo : le mythe de la monnaie (12')

A l'aide d'un petit conte, Jem Bendell nous rappelle que le système de monnaie basé sur la dette nous a conduit aux difficultés d'aujourd'hui. Il lève le voile sur l'endettement perpétuel qui nous rend esclave et nous fait confondre richesse et argent. Ce système est buggé d'origine pour le pouvoir d'un petit nombre et le malheur de tous.
Des hommes de bonnes volontés mettent en pratique des alternatives, parfois elles ne sont pas nouvelles, suivons les !
(L'auditoire de Bendell est un parterre d'acteurs des médias.)
transcription
traduction sous la vidéo

15 choses qu'on ne vous dit pas sur la monnaie

15 choses qu'ils ne vous disent pas de PostJorion, traduction de :

15 Things  they don't tell you about money by Ken MacIntyre

Je n'ai pas résisté à pirater la moitié des points mais courez vite lire les originaux.

Extraits :


1. Ceux des gouvernements disposant du plein contrôle de leur devise peuvent créer suffisamment d’argent pour assurer le plein emploi  et pour financer toutes leurs activités dans la limite des ressources physiques disponibles. Il n’y a aucune limite à la création d’argent et de dire que « il n’y a  plus d’argent» est aussi absurde que faux


2. Les gouvernements souverains, n’ont pas besoin d’emprunter d’argent, ni aux institutions financières privées, ni au FMI. Qu’ils empruntent et cherchent ensuite à «apaiser les marchés financiers» est une contrainte auto-imposée, un peu comme lacer vos lacets ensemble et prétendre que vous ne pouvez pas marcher.

7. La véritable richesse provient de la production de biens et de services socialement utiles, et des investissements dans les infrastructures et les compétences. La spéculation sur les prix des biens ou des actions, et la promotion de la vente pyramidale (le processus appelé «libéralisation financière» ou «dérégulation»), sont prédatrices et ces activités  parasites ne créent pas de richesse. 


8. Les banques sont la progéniture de l’État. Elles ont un quasi-monopole de création monétaire et les privilèges et protections légales de sociétés à responsabilité limitée. Elles font semblant d’être indépendantes et autonomes, mais comme des adolescents gâtés, au premier signe de difficulté, elles courent la maison en pleurant et en exigeant une protection illimitée. 

9. Les banques ne prêtent rien. Ils créent de l’argent par le crédit à partir de rien et facturent des intérêts sur quelque chose qui ne coûte rien à produire. L’intérêt est ce qui leur reste lorsque le crédit est remboursé. Le crédit crée une surcharge de dette supplémentaire qui s’ajoute aux coûts de l’économie, et il faut de nouveaux crédits pour le couvrir, et permettre aux dettes d’être remboursées, provoquant faillites, récession et  chômage,  ainsi que l’enrichissement sans cause des banques .

12. Il doit toujours y avoir une dette dans les secteurs privé ou public pour que le système de l’argent fonctionne – quelqu’un quelque part doit toujours dépenser plus qu’il ne gagne.  

14. Si vous pensez que vous avez « de l’argent à la banque », dans un compte courant ou dans un compte d’épargne, détrompez-vous. Les comptes bancaires ne sont que des écritures comptables qui représentent la promesse de la banque de payer, pas de l’argent réel.  

Retrouvez le billet complet sur captain shortman
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