La crise de mai 1958 - répertoire des noms

Répertoire des noms

Chaban-Delmas Jacques (1915-2000)
- ministre de la défense nationale du gouvernement Gaillard (du 6 novembre 1957 au 14 mai 1958)
- deuxième cercle gaulliste (Pozzi)

Coty René (1882-1962)
- président de la République de 1954 au 8 janvier 1959

Debré Michel (1912-1996)
- deuxième cercle gaulliste (Pozzi), membre de “l'état-major” de la rue de Solférino (les bureaux de Charles De Gaulle à Paris), s'occupe plus particulièrement des relations avec les militaires
- membre des Républicains sociaux (parti gaulliste)
- dirige l'hebdomadaire “le courrier de la colère”, pro-Algérie française et anti-IVe République
- Wikipédia : « haut fonctionnaire, résistant et homme d'État français. Il est le premier à exercer la fonction de Premier ministre de la Ve République, du 8 janvier 1959 au 14 avril 1962. Résistant et gaulliste, il est sénateur d’Indre-et-Loire de 1948 à 1958. Avec le retour du général de Gaulle au pouvoir en 1958, il devient garde des Sceaux. Il dirige en parallèle le groupe de travail chargé de la rédaction de la Constitution de la Ve République. Nommé Premier ministre à la suite de l’élection du général de Gaulle à la présidence de la République (…) »

Delbecque Léon (1919_1991)
- troisième cercle gaulliste (Pozzi)
- chef du bureau d'action psychologique au cabinet de Chaban-Delmas en 1957, ministre de la Défense nationale. chargé de mission et responsable de l’« antenne » algéroise du ministère de la Défense nationale
- des proches du Général (Lucien Neuwirth, Léon Delbecque, Jacques Soustelle) font d’incessants allers-retours entre Alger et Paris en avril-mai 1958 pour persuader les activistes et l’armée d’Algérie de la nécessité de faire appel au Général
- Wikipédia : « Lors du putsch d'Alger de mai 1958, il participe à la création du Comité de salut public, dont il devient le vice-président. C'est aussi lui qui aurait convaincu le général en chef Raoul Salan de faire son appel au retour de Charles de Gaulle (« vive de Gaulle » du haut du Gouvernement général, devant la foule) qui est déterminant dans l'issue de la crise de mai 1958. »
- représente Soustelle et de Gaulle en Algérie

Dulac André général (1907-1992)
- chef d’état-major et adjoint du général Salan commandant supérieur interarmées en Algérie
- il assure pour le général Salan les liaisons avec “l'état-major” gaulliste et De Gaulle.

Ely Paul général (1897-1975)
- « Chef d'état-major des forces armées, puis de la Défense nationale de 1953 à 1959 »

Foccart Jacques (1913-1997)
- premier cercle gaulliste (Pozzi)
- “éminence grise” de la rue de Solférino (les bureaux de Charles De Gaulle à Paris)
- s'occupe des contacts avec les politiques et les militaires
- travaille avec Debré, Delbecque, Neuwirth à fédérer les mouvements intéressés par la défense de l'Algérie française.  
- en liaison directe avec Colombey-les-deux-Eglises (De Gaulle) avec Olivier Guichard, le collaborateur direct du Général
- Wikipédia « Ancien résistant, gaulliste historique, il a mené diverses activités commerciales avant de devenir secrétaire général de l'Élysée aux affaires africaines et malgaches de 1960 à 1974 sous le général de Gaulle puis sous Georges Pompidou, devenant un personnage central de cette politique qui sera désignée plus tard sous le nom de « Françafrique. (…) Il est un des organisateurs de l'Opération Résurrection. »

Gaillard Félix (1919-1970)
- président du Conseil des ministres du 6 novembre 1957 au 15 avril 1958.
- parti radical
- Wikipédia « À 38 ans, c'est le plus jeune chef de gouvernement jamais nommé en France. (…) Son gouvernement, qui regroupe pour la première fois depuis 1951 socialistes et indépendants, obtient l'investiture par 337 voix pour, 173 voix contre et 20 abstentions. Le 8 février 1958, l'aviation française bombarde le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, afin de détruire un camp de repli du FLN, causant la mort de 69 personnes dont 21 enfants. L'émotion internationale est très vive et le 17 février, le gouvernement de Félix Gaillard est contraint d'accepter une médiation anglo-américaine sur la question tunisienne. Cette rencontre tripartite a lieu dans la résidence privée de Félix Gaillard à Barbezieux en Charente. Il suscite de ce fait l'hostilité des militaires et des partisans de l'Algérie française ainsi que de sa majorité. (…) Il est renversé à l'Assemblée nationale le 15 avril 1958, accusé de faiblesse face à la pression américaine exercée dans la médiation de bons offices visant au règlement de l'affaire Sakiet, le diplomate américain Robert Murphy ayant soutenu fermement la position tunisienne. »

Guichard Olivier (1920-2004)
- premier cercle gaulliste (Pozzi)
- s'occupe des contacts avec les politiques
- est l’« agent de liaison » du Général, selon les propres termes utilisés par ce dernier dans ses Mémoires d’espoir. Il rencontre de nombreuses personnalités politiques et militaires à qui il fait part de l’état d’esprit de son patron et, en retour, il dresse au Général un bilan détaillé de la situation politique
- Wikipédia « Baron du gaullisme », il fut plusieurs fois ministre sous les présidences de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing (devenant à cette époque « numéro deux du gouvernement ») (…) De 1951 à 1958, il est le chef de cabinet du général de Gaulle pendant la « traversée du désert » de ce dernier. »

Jouhaud Edmond général (1905-1995)
- commandement de la 5e région aérienne en Algérie en 1957, et adjoint interarmées au général Salan

Lacoste Robert (1898-1989)
- administrateur général (ministre) du Gouvernement général algérien de février 1956 au 14 mai 1958

Lagaillarde Pierre (1931-2014)
- poujadiste, officier parachutiste de réserve, avocat, ancien président de l’Association générale des étudiants d’Algérie
- animateur du comité des sept (Wikipédia « alliance anti-indépendantiste secrète partisane de l'Algérie française. Basée à Alger durant la guerre d'Algérie (1954-1962), elle est conduite par des membres de groupuscules contre-révolutionnaire locaux, personnalités poujadistes influentes et théoriciens révolutionnaires d'extrême-droite (…) Le but des Sept était de planifier et mettre en place une conspiration visant à renverser le régime de la Quatrième République, dont les gouvernements successifs étant jugés favorables à « l'abandon » de l'Algérie française par la France, et à remettre le pouvoir entre les mains de l'armée par un coup d’État militaire, celui du 13 mai 1958. »)
- l'un des instigateurs de la prise du Gouvernement général le 13 mai 1958
- nommé au Comité de Salut public le 13 mai 1958

Massu Jacques général (1908-2002)
- commandant de la 10ème division de parachutistes qui a mené la « bataille d’Alger »
- gaulliste
- Wikipédia « compagnon de la Libération et commandant en chef des forces françaises en Allemagne, il s'illustre notamment dans la colonne Leclerc et la 2e DB durant la Seconde Guerre mondiale. (…) Le 13 mai 1958, des manifestations éclatent en Algérie faisant suite à l'assassinat de trois soldats français par le FLN. Lorsque la foule algéroise envahit le siège du gouvernement général, Jacques Massu est le seul, grâce à sa popularité, à pouvoir se faire entendre de la population européenne. Faute de pouvoir enrayer le mouvement, il en prend la tête et fonde un Comité de salut public dont il est nommé président »

Neuwirth Lucien (1924-2013)
- troisième cercle gaulliste (Pozzi)
- se déclare organisateur de la manifestation du 13 mai - porte-parole du comité de salut public constitué à Alger le 13 mai 1958 au soir
- intermédiaire de Delbecque, muté par celui-ci au 5e Bureau, chargé de l’action psychologique
- des proches du Général (Lucien Neuwirth, Léon Delbecque, Jacques Soustelle) font d’incessants allers-retours entre Alger et Paris en avril-mai 1958 pour persuader les activistes et l’armée d’Algérie de la nécessité de faire appel au Général
- directeur de la radiodiffusion-télévision française en Algérie (Radio Alger) et représentant permanent en Algérie de Jacques Soustelle

Pflimlin Pierre (1907-2000)
- Président du Conseil (des ministres) du 14 mai 1958 au 1 juin 1958
- chrétien démocrate

Salan Raoul général (1899-1984)
- commandant supérieur Interarmées de l'Algérie (10ème région militaire)
- rejoint le comité de salut public le 15 mai 1958
- Wikipedia « Général, il est le militaire le plus décoré de France. Son état de service porte de 1917 à 1960, année où il prend sa retraite. Il participe au putsch des généraux en 1961. Il est également le chef de l'Organisation armée secrète (OAS), qui lutte pour le maintien du statu quo de l'Algérie française. Condamné à la prison à perpétuité, il est amnistié en 1968 et réintégré dans le corps des officiers. (…) Le 13 mai 1958, après la mise à sac du bâtiment de la Délégation générale en Algérie par des manifestants, il donne son accord au général Massu pour que celui-ci entre dans le Comité de salut public (1958) alors formé à Alger. Dans la soirée, le président du conseil démissionnaire, Félix Gaillard, lui confirme de nouveau la délégation des pouvoirs civils et militaires en Algérie. Dans la nuit, Pierre Pflimlin, qui vient d'être investi président du Conseil par l'Assemblée nationale, confirme cette délégation. Le 15 mai, Raoul Salan termine, devant une foule rassemblée à Alger, un discours par « Vive la France ! Vive l’Algérie française ! » puis, poussé par le gaulliste Léon Delbecque, il ajoute « Vive de Gaulle ! ». Cette intervention contribue au retour du général de Gaulle, qui est nommé président du conseil le 29 mai et investi par l'Assemblée nationale le 1er juin. »

Soustelle Jacques (1912-1990)
- gouverneur général de l’Algérie du 1er février 1955 (nomination par le Président du Conseil Pierre Mendès-France) au 30 janvier 1956 ( fin de fonction par le Président du Conseil Guy Mollet)
- retourne le 17 mai 1958 à Alger, où il vient activer les réseaux gaullistes et organiser des cortèges qui réclament le retour au pouvoir du général de Gaulle.
- Wikipedia « est un ethnologue, homme politique et académicien français. Homme de gauche, membre de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, il est ensuite député, secrétaire général du RPF, gouverneur général de l'Algérie au début de la guerre et plusieurs fois ministre (Information, Colonies, etc.). Fervent partisan de l'Algérie française, il soutient l’OAS, puis s’exile. Il fait un retour en politique à la fin des années 1960 et retrouve un siège de député en 1973. Il est élu à l’Académie française en 1983. »

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